Les Bataillons de Chasseurs à Pied :

 

 

A la mobilisation, la France dispose de 31 bataillons de chasseurs à pied dont 12 bataillons de chasseurs alpins

Créés en 1837, les chasseurs constituent en 1914 une troupe d'élite.
De petite taille, très vifs et très bon tireurs, ces hommes sont attachés à leurs traditions et liés par un fort esprit de corps.
Ils agissent en relation avec les Régiments d' Infanterie en étant bien souvent positionnés en avant et dissimulés sur le terrain.

Leur emblème et un corps de chasse de couleur jonquille et leur uniforme est de couleur gris de fer bleuté.
Il n'y a qu'un seul drapeau pour tous les bataillons, il leur a été remis le 6 juin 1841 par le roi Louis-Philippe. Cependant, le drapeau de 1914 a été donné en 1880. Les 10e et 24e bataillons en assurent la garde à tour de rôle.

Durant la guerre, 9 nouveaux bataillons sont créés : le 32e, 102e, 106e, 107e, 114e, 115e, 116e, 120e et le 121e.

 

Dictionnaire des abréviations

 

 

1er B.C.P. :
(43e D.I. ; 85e Brigade
)

31 mars Il monte en ligne dans le région du village et du fort de Vaux avec les 3e, 10e et 31e B.C.P. et les 49e et 158e R.I.
Il relève les 17e, 57e, 60e et 61e B.C.P. et les 97e et 159e R.I.
Après le 31 mars A.N.D.

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2e B.C.P. :
(153e D.I. ; 306e Brigade
)

24 février Durant la nuit, il monte en ligne. Les officiers ne connaissent pas le secteur, ne trouvent pas leurs guides, n'ont aucuns ordres précis sur leur affectation et les positions tenues par l'ennemi. Avancant vers l'inconnu, ils se fortifient sur place lorsqu'ils rencontrent l'ennemi. Le bataillon prend position à 500 m en retrait du Calvaire.
25 février

A 16 h, il repousse une attaque All. mais ses pertes sont très élevées.

Plus tard dans la journée, les survivants sont surpris par l'ennemi et sont capturés avec une grande partie du 208e R.I.

Du 26 février au 9 avril A.N.D., il est relevé.
10 avril Sur décision du général Pétain, des éléments montent en ligne sur le front du groupement Balfouquier (secteur de la côte 304).
14 avril Il relève le 146e R.I. au bois Camard.
Du 15 au 27 avril A.N.D.
28 avril Les éléments montés en ligne le 10 sont relevés par les 32e, 66e, 77e et 135e R.I.
Ils quittent le front avec le 4e B.C.P. et le 418e R.I.

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3e B.C.P. :
(43e D.I. ; 85e Brigade
)

31 mars Il monte en ligne dans le région du village et du fort de Vaux avec les 1e, 10e et 31e B.C.P. et les 49e et 158e R.I.
Il relève les 17e, 57e, 60e et 61e B.C.P. et les 97e et 159e R.I.
Après le 31 mars A.N.D.

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4e B.C.P. :
(153e D.I. ; 306e Brigade
)

24 février Durant la nuit, il monte en ligne. Les officiers ne connaissent pas le secteur, ne trouvent pas leurs guides, n'ont aucuns ordres précis sur leur affectation et les positions tenues par l'ennemi. Avancant vers l'inconnu, ils se fortifient sur place lorsqu'ils rencontrent l'ennemi. Le bataillon prend position de Bezonvaux au chemin de Douaumont.
25 février Dans la journée, il résiste désespérément aux assauts All. dans le village de Bezonvaux.
Du 26 février au 9 avril A.N.D., il est relevé.
10 avril Sur décision du général Pétain, des éléments montent en ligne sur le front du groupement Balfouquier.
Du 11 au 27 avril A.N.D.
28 avril Les éléments montés en ligne le 10 sont relevés par les 32e, 66e, 77e et 135e R.I.
Ils quittent le front avec le 2e B.C.P. et le 418e R.I.

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8e B.C.P. :
(42e D.I. ; 83e Brigade)

9 avril Des éléments se trouvent en ligne à la côte 151, sur les hauteurs du ravin des Caurettes.
Ils doivent se replier suite à une violente attaque All. sur les Souhesmes.
10 avril

Dans la zone des Souhesmes, ils reçoivent des renforts des 251e, 254e, 267e, 287e, 306e et 332e R.I.

Au sud de Béthincourt, des éléments en place sont écrasés sous le bombardement All. et doivent se replier à la Hayette (côte 209), à la droite des 37e et 79e R.I.

A 21 h, attaque All. au lance-flamme. Après un violent corps à corps de nuit, les éléments se replient jusqu'au ravin nord du bois des Caurettes (Mort-Homme)

11 avril Les unités sont soumises à des assauts All. incessants sur leur position.
Elles succombent définitivement.

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9e B.C.P. :
(4e D.I. ; 8e Brigade)

14 avril

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur sud de Douaumont avec le 18e B.C.P. et les 120e, 147e et 328e R.I.
Il relève les 36e, 74e, 129e et 274e R.I.

Dans la journée, le combat est continu sur la tranchée Morchée.

17 avril Pendant la nuit, les éléments en ligne entre la ferme de Thiaumont et le fort de Douaumont repoussent plusieurs attaques All.
Une partie du terrain est tout de même cédée à l'ennemi.
19 avril Entre la ferme de Thiaumont et le fort de Douaumont, de nouveaux assauts All. sont repoussés.
20 avril Sévère attaque All. sur la tranchée Morchée. La vague est repoussée et une contre-attaque immédiate permet de reprendre la totalité du terrain perdu le 17 avril.
22 avril Pendant la nuit, il est relevé par les 170e et 174e R.I.

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10e B.C.P. :
(43e D.I. ; 85e Brigade
)

31 mars

Il monte en ligne dans le région du village et du fort de Vaux avec les 1e, 3e et 31e B.C.P. et les 49e et 158e R.I.
Il relève les 17e, 57e, 60e et 61e B.C.P. et les 97e et 159e R.I.

De 15 h 30 à 17 h, l'ennemi attaque à 5 reprises au nord-ouest de l'étang de Vaux. La 3e comp. résiste énergiquement mais doit céder sa 1ère ligne.
Elle est ensuite reprise par une contre-attaque de la 2e comp. jusque là en réserve.

Après le 31 mars A.N.D.

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16e B.C.P. :
(42e D.I. ; 83e Brigade)

11 mars Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de Froideterre-Thiaumont avec les 94e, 151e et 162e R.I.
12 mars

A 4 h, bien que très éprouvé par ses combats des 2 jours précédents sur le bois des Caurettes, il parvient à repousser une nouvelle attaque.

Du 13 au 29 mars A.N.D.
30 mars Il est relevé par les 19e, 62e, 116e et 118e R.I.
10 avril

Des éléments sont remontés en ligne dans la zone des Souhesmes.
Ils reçoivent des renforts des 251e, 254e, 267e, 287e, 306e et 332e R.I.

Au sud de Béthincourt, les éléments en place sont écrasés sous le bombardement All. et doivent se replier à la Hayette (sur la côte 209), à la droite des 37e et 79e R.I.

A 21 h, étant menacés d'encerclement, ils se replient sur la corne nord-est du bois des Caurettes.

12 avril A 4 h, les éléments au bois de la Caillette repoussent une attaque All.
Du 13 avril au 19 mai A.N.D., des éléments se placent en ligne dans le secteur du Mort-Homme.
20 mai Les éléments sur le Mort-Homme subissent une sévère attaque All. et sont obligés de reculer.
21 mai Ils contre-attaquent avec les 112e, 287e, 306e et 332e R.I. pour tenter de reprendre le terrain perdu la veille mais cela n'améliore pas la situation.
Après le 21 mai A.N.D.

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17e B.C.P. :
(77e D.I. ; 88e Brigade)

12 mars

Il est mis à la disposition du général Maistre.

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de Vaux avec les 57e, 60e et 61e B.C.P. et les 97e et 159e R.I.

16 mars Il reçoit l'ordre de contre-attaquer pour reprendre entièrement le village de Vaux.
Le bombardement All. est tellement violent que 1/3 des effectifs sont tués avant de s'élancer.
19 mars Nouvelle offensive sur Vaux avec l'aide de 2 comp. du 159e R.I.
2 lignes de tranchées All. sont prises avec de nombreux prisonniers.
31 mars

Toujours dans la région du village et du fort de Vaux, il est relevé par les 1er, 3e, 10e et 31e B.C.P. et les 49e et 158e R.I.

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18e B.C.P. :
(4e D.I. ; 8e Brigade)

14 avril

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur sud de Douaumont avec le 9e B.C.P. et les 120e, 147e et 328e R.I.
Il relève les 36e, 74e, 129e et 274e R.I.

Dans la journée, le combat est continu sur la tranchée Morchée.

20 avril

Les éléments à la droite du 9e B.C.P. (sud du fort de Douaumont) doivent se replier suite à une forte attaque All. La tranchée est perdue.

La contre-attaque ne tarde pas, en liaison avec le 9e B.C.P., et une partie du terrain est repris.

21 avril A l'aube, une contre-attaque permet en quelques minutes de reconquérir la totalité des éléments perdus la veille (secteur de la tranchée Morchée).
22 avril Pendant la nuit, il est relevé par les 170e et 174e R.I.

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19e B.C.P. :
(127e D.I. ; 254e Brigade)

23 juin Il monte en renfort dans le secteur de Froideterre-Thiaumont avec les 25e, 26e et 29e B.C.P. et les 171e et 172e R.I.
24 juin A 3 h 30, du bois Fumin, il lance une contre-attaque dans le ravin des Fontaines et sur la croupe de Vaux-Chapitre. Cet assaut ne donne aucun résultat.
Du 25 juin au 1er juillet A.N.D.
2 juillet Au soir, il est relevé par le 26e B.C.P.

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25e B.C.P. :
(127e D.I. ; 253e Brigade)

23 juin Il monte en renfort dans le secteur de Froideterre-Thiaumont avec les 19e, 26e et 29e B.C.P. et les 171e et 172e R.I.
Du 24 au 30 juin A.N.D.
1er juillet Des éléments se sont placés en ligne du ravin des Fontaines à la ferme de Dicourt dans le secteur de Tavannes.
Ils tentent en vain d'améliorer leurs positions sur la ligne Vaux-Renier/côte 340 mais sans succés.
Du 2 au 6 juillet Il est relevé par les 217e, 221e, 358e et 370e R.I.
12 juillet A 11 h 30, la 4e comp. monte en renfort dans le fort de Souville.
A 21 h 30, elle relève les survivants du 7e R.I.
Après le 12 juillet A.N.D.

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26e B.C.P. :
(127e D.I. ; 254e Brigade)

22 juin

A 13 h 30, il embarque par camion de Villotte et prend la Voie Sacrée vers Verdun.

En fin d'après-midi, il arrive dans le secteur de Verdun et fait une halte dans un bois (le bois de Lempire) au sud-est de Nixéville.

A 20 h, il repart et arrive vers minuit à Haudainville où il cantonne.

23 juin

A 14 h, il prend le chemin des tranchées et relève le 67e R.I. au bois Fumin, près du fort de Vaux.

Il est en ligne avec les 19e, 25e et 29e B.C.P. et les 171e et 172e R.I.

Il arrive en pleine attaque allemande sur Souville et la mise en place est difficile. Son secteur est limité par le ravin des Fontaines à l'ouest et à l'est, par le centre de la clairière située entre le bois Fumin et la côte 349..
Les comp. en ligne sont les 1e, 4e et 6e et les 2 comp. de mitrailleuses. La 2e comp. est gardée en réserve.

24 et 28 juin

Il subit le bombardement All. et repousse plusieurs attaques.

Depuis le 23, il a perdu 17 hommes, 94 blessés et 28 disparus.

2 juillet

Il remonte en ligne du ravin des Fontaines à la ferme de Dicourt (secteur de Tavannes).

Il relève le 19e B.C.P.

L'ennemi vient de s'emparer de la batterie de Damloup. Les comp. tentent en vain d'améliorer leurs positions sur la ligne Vaux-Renier/côte 340 mais sans succés.

du 3 au 5 juillet A.N.D. Bombardement All.
6 juillet Le bat. est relevé par les 217e, 221e, 358e et 370e R.I.

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29e B.C.P. :
(127e D.I. ; 253e Brigade)

23 juin Il monte en renfort dans le secteur de Froideterre-Thiaumont avec les 19e, 25e et 26e B.C.P. et les 171e et 172e R.I.
1er juillet Des éléments se sont placés en ligne du ravin des Fontaines à la ferme de Dicourt dans le secteur de Tavannes.
Ils tentent en vain d'améliorer leurs positions sur la ligne Vaux-Renier/côte 340 mais sans succés.
Du 2 au 6 juillet Il est relevé par les 217e, 221e, 358e et 370e R.I.

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31e B.C.P. :
(43e D.I. ; 86e Brigade)

31 mars Il monte en ligne dans le région du village et du fort de Vaux avec les 1er, 3e et 10e B.C.P. et les 49e et 158e R.I.
Il relève les 17e, 57e, 60e et 61e B.C.P. et les 97e et 159e R.I.
1er avril

Pendant la nuit, il livre de sanglants combats sur les pentes de Vaux et doit céder du terrain.

A 4 h 30, il contre-attaque. La manœuvre réussit à droite mais à gauche, les compagnies sont clouées au sol par les grenades All. Devant la force du tir ennemi, ces éléments doivent même abandonner leurs positions. Elles sont réoccupées dans la matinée avec l'aide du 158e R.I.

A 16 h, il repousse une nouvelle attaque All.

Le soir, la ligne est stabilisée mais 18 officiers et 340 hommes sont morts dans la lutte.

2 avril

A 4 h 30, des éléments appuient sur leur gauche le 1er bat. du 149e R.I. et se portent à l'attaque du village de Vaux. Ils parviennent à s'emparer d'une tranchée All.

Soumis ensuite à un bombardement All. intensif, les unités sont obligées d'évacuer la tranchée conquise.

Après le 2 avril A.N.D.

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32e B.C.P. :
(133e D.I. ; 213e Brigade)

16 septembre Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de Souville avec les 107e et 116e B.C.P et le 321e R.I.
Il vient renforcer les 214e, 220e, 283e et 288e R.I.
Du 17 au 30 septembre A.N.D.
1er octobre

Il est relevé par les 239e et 407e R.I. et part en repos entre Bar-Le-Duc et St Dizier.

23 octobre Il est de ceux qui vont participer à la grande offensive prévue par le général Mangin pour le 24 octobre à 11 h 40.
Il regagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ.
24 octobre

Ses objectifs sont de s'emparer à la hauteur de Fleury, du ravin de Brazil, des pentes de la caillette et du ravin de la Fausse-Côte.
Il exécute cette mission en relation avec les 102e, 107e et 116e B.C.P. et les 321e et 401e R.I.

A 11 h, A.N.D.

Après le 24 octobre A.N.D.

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42e B.C.P. :
(70e D.I. ; 139e Brigade)

22 mars Il est en ligne à l'ouest de Douaumont avec le 44e B.C.P.
Du 23 mars au 1er avril A.N.D.
2 avril Il est relevé avec le 44e B.C.P.

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44e B.C.P. :
(70e D.I. ; 139e Brigade)

22 mars Il est en ligne à l'ouest de Douaumont avec le 42e B.C.P.
Du 23 mars au 1er avril A.N.D.
2 avril Il est relevé avec le 42e B.C.P.

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49e B.C.P. :
(52e D.I. ; 104e Brigade)

4 juin Il est mis à la disposition du général Lebrun.
7 juin Pendant la nuit, il monte en ligne aux abords de fort de Vaux et Thiaumont avec le 58e B.C.P. et les 245e, 320e, 347e et 348e R.I.
8 juin

Etant maîtres du fort de Vaux, les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la côte de Froideterre et le bois de Nawé.

Violent bombardement sur tout le secteur puis sévère attaque All. La situation est très confuse des abords de la ferme de Thiaumont au ravin des Fontaines.

10 juin Durant la nuit, des éléments ont l'ordre de monter relever des fractions du 347e R.I. aux abris 320.
Ils ne peuvent approcher en raison du bombardement.
13 juin Il est relevé pendant la nuit.
20 et 21 juin Il exécute des travaux de terrain entre Souville et Tavannes avec le 58e B.C.P. et le 245e R.I.

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50e B.C.P. :
(74e D.I. ; 147e Brigade)

9 septembre Pendant la nuit, il monte en ligne du "Nez de Souville" au bois de la Laufée avec le 71e B.C.P et les 222e, 229e, 230e et 333e R.I.
Du 10 septembre au 22 octobre A.N.D., il est relevé.
23 octobre Il est de ceux qui vont participer à la grande offensive prévue par le général Mangin pour le 24 octobre à 11 h 40. Il gagne ses emplacements de départ.
24 octobre

Ses objectifs sont de s'emparer du Chênois, du bois Fumin, puis du fort de Vaux.
Il exécute cette mission en relation avec le 71e B.C.P et les 222e, 229e, 230e et 333e R.I.

A 11 h 40, il sort des tranchées au nord de la chapelle Sainte Fine, franchit sans grande résistance le bois de Vaux-Chapitre et le ravin du Bazil. Il arrive enfin dans la région nord de l'étang de Vaux.

Des éléments se joignent au 333e R.I. pour tenter d'atteindre les Petites-Carrières nord, afin de pouvoir contourner le fort de Vaux par l'ouest. Cependant, ce mouvement ne peut être exécuté. Les éléments se fortifient sur place.

A 18 h, d'autres éléments se joignent au 229e R.I. qui tente d'enlever les tranchées Clausewitz et Seydlitz.
A 20 h, un assaut est donné qui permet d'enfoncer les îlots de résistance ennemis. Les 2 tranchées, puis leurs arrières sont reconquises vers minuit.

Après le 24 octobre A.N.D.

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56e B.C.P. :
(72e D.I. ; 143e Brigade)

21 février Il est en ligne aux bois des Caures avec le 59e B.C.P. aux premières heures de l'attaque All.
Il est pris dans la fournaise du bombardement.
22 février Violents combats sur le bois des Caures. Le soir, il se replie. le bois est perdu
Sur environ 600 hommes, il reste 5 officiers et 60 chasseurs en vie.
23 février Les survivants qui se sont repliés au bois le Fays (sud-ouest du bois des Caures) résistent toute la journée, empêchant ainsi la progression All. de poursuivre.
24 février Les survivants sont relevés.

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57e B.C.P. :
(77e D.I. ; 93e Brigade)

12 mars

Il est mis à la disposition du général Maistre.

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de Vaux avec les 17e, 60e et 61e B.C.P. et les 97e et 159e R.I.

Du 13 mars au 30 mars A.N.D.
31 mars Il est relevé par les 1er, 3e, 10e et 31e B.C.P. et les 49e et 158e R.I.

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58e B.C.P. :
(52e D.I. ; 104e Brigade)

4 juin Il est mis à la disposition du général Lebrun.
7 juin Pendant la nuit, il monte en ligne aux abords de fort de Vaux et Thiaumont avec le 49e B.C.P. et les 245e, 320e, 347e et 348e R.I.
8 juin

Etant maître du fort de Vaux, les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la côte de Froideterre et le bois de Nawé.

Violent bombardement sur tout le secteur puis sévère attaque All. La situation est très confuse des abords de la ferme de Thiaumont au ravin des Fontaines.

10 juin Durant la nuit, des éléments ont l'ordre de monter relever des fractions du 347e R.I. aux abris 320.
Ils ne peuvent approcher en raison du bombardement.
13 juin Il est relevé pendant la nuit.
20 et 21 juin Il exécute des travaux de terrain entre Souville et Tavannes avec le 49e B.C.P. et le 245e R.I.

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59e B.C.P. :
(72e D.I. ; 143e Brigade)

21 février Il est en ligne aux bois des Caures avec le 56e B.C.P. aux premières heures de l'attaque All.
Il est pris dans la fournaise du bombardement.
22 février Violents combats sur le bois des Caures. Le soir, il se replie.
Sur environ 600 hommes, il reste 3 officiers et 50 chasseurs en vie.
24 février Les survivants sont relevés.

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60e B.C.P. :
(77e D.I. ; 88e Brigade)

12 mars

Il est mis à la disposition du général Maistre.

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de Vaux avec les 17e, 57e et 61e B.C.P. et les 97e et 159e R.I.

Du 13 mars au 30 mars A.N.D.
31 mars Il est relevé par les 1er, 3e, 10e et 31e B.C.P. et les 49e et 158e R.I.

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61e B.C.P. :
(77e D.I. ; 93e Brigade)

12 mars

Il est mis à la disposition du général Maistre.

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de Vaux avec les 17e, 57e et 60e B.C.P. et les 97e et 159e R.I.

Du 13 mars au 30 mars A.N.D.
31 mars Il est relevé par les 1er, 3e, 10e et 31e B.C.P. et les 49e et 158e R.I.

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65e B.C.P. :
(56e D.I. ; 112e Brigade)

10 mai Il monte en ligne au bois de la Caillette avec le 69e B.C.P. et les 294e, 350e, 354e, 355e et 361e R.I.
Il relève les 22e, 99e et 416e R.I.
Du 11 au 26 mai A.N.D.
27 mai Il est relevé par les 293e, 337e, 403e et 410e R.I.
Il quitte le front avec le 69e B.C.P. et les 294e, 350e, 354e, 355e et 361e R.I.

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66e B.C.P. :
(9e D.I. ; 18e Brigade)

6 octobre Il monte en ligne avec les 4e, 82e et 313e R.I. dans le secteur de Souville-Froideterre.
Il vient renforcer les 239e et 407e R.I.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont..
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive prévue par le général Mangin pour le 24 octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Du 15 au 31 octobre A.N.D.
1er novembre Il tient la ligne allant de la Tourelle à l'étang de Vaux avec les 4e, 82e, 113e et 313e R.I.
Après le 1er novembre A.N.D.

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69e B.C.P. :
(56e D.I. ; 112e Brigade)

10 mai Il monte en ligne au bois de la Caillette avec le 65e B.C.P. et les 294e, 350e, 354e, 355e et 361e R.I.
Il relève les 22e, 99e et 416e R.I.
Du 11 au 20 mai A.N.D.
Du 21 mai Des éléments en ligne dans le bois de Nawé reprennent la tranchée Balfouquier.
Du 12 au 26 mai A.N.D.
27 mai Il est relevé par les 293e, 337e, 403e et 410e R.I.
Il quitte le front avec le 65e B.C.P. et les 294e, 350e, 354e, 355e et 361e R.I.

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71e B.C.P. :
(74e D.I. ; 148e Brigade)

9 septembre

Pendant la nuit, il monte en ligne du "Nez de Souville" au bois de la Laufée avec le 50e B.C.P et les 222e, 229e, 230e et 333e R.I.

Du 10 au 15 septembre A.N.D.
16 septembre Il change de secteur et se place avec les 222e, 229e, 230e et 333e R.I. dans le secteur de Tavannes.
Du 16 septembre au 2 octobre A.N.D.
3 octobre Il est relevé par les 216e, 298e et 305e R.I.
23 octobre Il est de ceux qui vont participer à la grande offensive prévue par le général Mangin pour le 24 octobre à 11 h 40. Il regagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ.
24 octobre

Ses objectifs sont de s'emparer du Chênois, du bois Fumin, puis du fort de Vaux.
Il exécute cette mission en relation avec le 50e B.C.P et les 222e, 229e, 230e et 333e R.I.

A 18 h, des éléments se joignent au 229e R.I. qui tente d'enlever les tranchées Clausewitz et Seydlitz.
A 20 h, un ass. est donné qui permet d'enfoncer les îlots de résistance ennemis. Les 2 tranchées, puis leurs arrières sont conquises vers minuit.

Après le 24 octobre

A.N.D.

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102e B.C.P. :
(133e D.I. ; 214e Brigade)

23 octobre Il est de ceux qui vont participer à la grande offensive prévue par le général Mangin pour le 24 octobre à 11 h 40. Il regagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ.
24 octobre

Ses objectifs sont de s'emparer à la hauteur de Fleury, du ravin de Brazil, des pentes de la caillette et du ravin de la Fausse-Côte.
Il exécute cette mission en relation avec les 102e, 107e et 116e B.C.P. et les 321e et 401e R.I.

A 11 h 40, il suit le 116e B.C.P. jusqu'au ravin de Bazil. Il passe ensuite devant lui et atteint le ravin de la Fausse-Côte, après avoir dispersé à la baïonnette un bat. ennemi.

Après le 24 octobre A.N.D.

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106e B.C.P. :
(129e D.I. ; 257e Brigade)

13 juin

Au matin, il est mis à la disposition du général Nollet.

Il monte en ligne dans le secteur Fleury-Thiaumont avec les 120e et 121e B.C.P. et les 114e, 297e et 359e R.I.

15 juin Une comp. vient en renfort au 65e R.I. pour contre-attaquer sur la tranchée des Chasseurs (tranchée perdue le matin même par le 65e)
L'assaut échoue et la tranchée reste à l'ennemi.
16 juin Le général Nivelle ordonne une nouvelle contre-attaque sur la tranchée des chasseurs et d'Ypres. Cette attaque est fixée le lendemain à 9 h.
17 juin A 9 h, il part à l'assaut avec le 120e B.C.P et le 359e R.I.
La contre-attaque échoue également.
20 juin Des éléments prennent position d'Haudraumont à l'ouvrage de Thiaumont inclus.
Ils relèvent les 64e, 65e, 93e et 137e R.I.
23 juin

Suite à l'anéantissement du 121e B.C.P., l'ennemi débouche sur la côte 321 et la lisière sud-ouest du bois de Nawé.
La résistance est acharnée et l'ennemi est stoppé.

Les comp. en ligne sur le flanc nord-ouest de la côte de Froideterre lancent une contre-attaque face à l'ennemi qui afflue. Elles parviennent à réoccuper le retranchement X et la batterie C.

24 juin

A 5 h, 3 comp. se portent en avant de part et d'autre du chemin de Froideterre-Thiaumont.
Elles sont appuyées au sud par 2 bat. du 63e R.I. et 1 bat. du 297e R.I. Cette avancée ne peut dépasser le retranchement Y et la batterie B.

Dans l'après-midi, un nouvel effort vers la côte 261 rétablit la liaison entre les régiments disloqués et séparés la veille.

25 juin Des éléments aidés des 114e, 120e et les survivants du 121e B.C.P., et des 240e, 297e et 359e R.I. lancent une contre-attaque sur leurs fronts respectifs.
Tous leurs efforts sont vains pour progresser.
30 juin Pendant la nuit, il est relevé par les 202e, 225e, 247e et 248e R.I.

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107e B.C.P. :
(133e D.I. ; 213e Brigade)

16 septembre Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de Souville avec les 32e et 116e B.C.P et le 321e R.I.
Il vient renforcer les 214e, 220e, 283e et 288e R.I.
Du 17 au 30 septembre A.N.D.
1er octobre Il est relevé par les 239e et 407e R.I. et part en repos entre Bar-Le-Duc et St Dizier.
23 octobre Il est de ceux qui vont participer à la grande offensive prévue par le général Mangin pour le 24 octobre à 11 h 40. Il regagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ.
24 octobre

Ses objectifs sont de s'emparer à la hauteur de Fleury, du ravin de Brazil, des pentes de la caillette et du ravin de la Fausse-Côte.
Il exécute cette mission en relation
avec les 32e, 102e et 116e B.C.P. et les 321e et 401e R.I.

A 11 h 40, il sort des tranchées au nord de la chapelle Sainte Fine, franchit sans grande résistance le bois de Vaux-Chapitre et le ravin du Bazil. Il arrive enfin dans la région nord de l'étang de Vaux.
Son objectif est atteint.

Après le 24 octobre

A.N.D.

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114e B.C.P. :
(129e D.I. ; 258e Brigade)

20 juin Des éléments prennent position d'Haudraumont à l'ouvrage de Thiaumont inclus.
Ils relèvent les 64e, 65e, 93e et 137e R.I.
23 juin

Sur ordre du général de Susbielle, 4 comp. alors en réserve au bois des Vignes, reçoivent l'ordre de se porter en toute urgence à l'ouvrage des Quatre cheminées pour le renforcer. En chemin, de nombreux soldats tombent foudroyés par les obus toxiques mais la marche se poursuit.
Dés leurs arrivées, les chasseurs contre-attaquent à la baïonnette et réussissent à faire reculer l'ennemi qui se replie vers Fleury.
Rejoint ensuite par 2 comp. du 297e R.I., ils reprennent ainsi un front de plus de 1500 m.

25 juin Des éléments aidés des 106e, 120e et 121e B.C.P. et des 240e, 297e et 359e R.I. lancent une contre-attaque sur leurs fronts respectifs.
Tous leurs efforts sont vains pour progresser.
30 juin Pendant la nuit, il est relevé par les 202e, 225e, 247e et 248e R.I.

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116e B.C.P. :
(133e D.I. ; 213e Brigade)

16 septembre

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de Souville avec les 32e et 107e B.C.P et le 321e R.I.
Il vient renforcer les 214e, 220e, 283e et 288e R.I.

Du 17 au 30 septembre A.N.D.
1er octobre Il est relevé par les 239e et 407e R.I. et part en repos entre Bar-Le-Duc et St Dizier.
23 octobre Il est de ceux qui vont participer à la grande offensive prévue par le général Mangin pour le 24 octobre à 11 h 40. Il regagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ.
24 octobre

Ses objectifs sont de s'emparer à la hauteur de Fleury, du ravin de Brazil, des pentes de la caillette et du ravin de la Fausse-Côte.
Il exécute cette mission en relation
avec les 32e, 102e et 107e B.C.P. et les 321e et 401e R.I.

A 11 h 40, il part de Fleury et des abords de la station. En 58 minutes, il atteint le bas de la croupe nord du ravin de Bazil, entre le ravin de la Caillette et celui de la Fausse-Côte.
Son objectif est atteint.

Après le 24 octobre

A.N.D.

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120e B.C.P. :
(129e D.I. ; 257e Brigade)

13 juin

Au matin, il est mis à la disposition du général Nollet.

Il monte en ligne dans le secteur Fleury-Thiaumont avec les 106e et 121e B.C.P. et les 114e, 297e et 359e R.I.

16 juin Le général Nivelle ordonne une nouvelle contre-attaque sur les tranchées des chasseurs et d'Ypres (perdues le 15 juin par le 65e R.I.).
Cette attaque est fixée le lendemain à 9 h.
17 juin

A 9 h, il part à l'assaut avec le 106e B.C.P et le 359e R.I.
Cependant, la contre-attaque échoue ne parvenant pas à percer devant le nombre des effectifs ennemis.

20 juin

Au matin, il est mis à la disposition du général Nollet.

Il monte en ligne dans le secteur Fleury-Thiaumont avec les 106e et 121e B.C.P. et les 114e, 297e et 359e R.I.

23 juin

Suite à l'anéantissement du 121e B.C.P., l'ennemi débouche sur la côte 321 et la lisière sud-ouest du bois de Nawé.
La résistance est acharnée et sa progression est stoppée.

Le lieutenant Houplon de la 2e comp., voyant passer au large de sa ligne une centaine de prisonniers Fr. du 121e B.C.P., les appelle, les encourage et les décide à se "révolter".
Les prisonniers parviennent finalement à maîtriser leurs gardiens et à rejoindre la tranchée tenue par la 2e comp.

25 juin Des éléments aidés des 106e, 114e et les survivants du 121e B.C.P., et des 240e, 297e et 359e R.I. lancent une contre-attaque sur leurs fronts respectifs.
Tous leurs efforts sont vains pour progresser.
30 juin Pendant la nuit, il est relevé par les 202e, 225e, 247e et 248e R.I.

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121e B.C.P. :
(129e D.I. ; 258e Brigade)

13 juin

Au matin, il est mis à la disposition du général Nollet.

Il monte en ligne dans le secteur Fleury-Thiaumont avec les 106e et 120e B.C.P. et les 114e, 297e et 359e R.I.

Du 14 au 19 juin A.N.D.
20 juin Des éléments prennent position d'Haudraumont à l'ouvrage de Thiaumont inclus.
Ils relèvent les 64e, 65e, 93e et 137e R.I.
23 juin

Pendant la nuit, un violent bombardement All. s'abat sur Froideterre.
Au matin, c'est l'assaut All. avec des appareils fumigènes et des lance-flammes.

Sur la gauche, l'ennemi ne passe pas, la 22e comp. contre-attaque même à la baïonnette.

Sur les autres points, beaucoup d'unités ne peuvent pas riposter car trop éprouvées par le bombardement qu'elles viennent de subir. Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable).

Lors de cette attaque, sur un effectif de 1150 hommes, 561 sont morts, 260 sont blessés et 250 sont fait prisonniers. On peut donc dire que le bat. s'est entièrement sacrifié pour le salut de Verdun.

Plus tard dans la journée, une centaine de prisonniers parviennent à s'échapper et à rejoindre les positions tenues par la 2e comp. du 120e B.C.P.

25 juin Les quelques éléments restants, aidés des 106e, 114e et 120e B.C.P. et des 240e, 297e et 359e R.I. lancent une contre-attaque sur leurs fronts respectifs.
Tous leurs efforts sont vains pour progresser.
30 juin Pendant la nuit, les survivants sont relevés par les 202e, 225e, 247e et 248e R.I.

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