Les Régiments
d' Infanterie :
Dictionnaire
des abréviations
251e
R.I. :
(69e D.I. ; 138e
Brigade)
10 avril |
Sur décision du général
Pétain, il est mis à disposition du général
Berthelot.
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans la zone des Souhesmes avec les 254e,
267e,
287e,
306e
et 332e
R.I.
Il renforce les 8e
et 16e
B.C.P et le 94e
R.I. et relève les 151e
et 162e
R.I.
Ses ordres immédiats sont
de venir en aide en urgence aux 8e
et 16e
B.C.P. qui luttent au bois des Caurettes (Mort-Homme).
Des éléments partent
rejoindre le bois pendant la de nuit.
|
11 avril |
Quand les éléments
arrivent au bois des Caurettes, le 8e
B.C.P. a été anéantis. Les comp. occupent l'espace
laissé vide.
|
18 avril |
Les éléments
au Mort-Homme reçoivent du renfort des 150e,
154e,
155e
et 161e
R.I. |
Du 19 au 29
avril |
A.N.D. |
30 avril |
Au nord de Cumière, la 23e
comp. repousse 3 attaques All. à 4 h 30, à 11 h et
à 18 h 30.
A 19 h 30, une comp. contre-attaque
est parvient à reprendre la tranchée Servagnant et
le saillant du Verger.
La 22e comp.
a pour ordre de reprendre le sommet du Mort-Homme.
Après de sévères combats à la grenade,
elle parvient à se fortifier au sommet.
|
3 mai |
De nouveaux
éléments s'installent au village de Cumière. |
Du 4 au 18
mai |
A.N.D. |
19 mai |
Les éléments
sur Cumière, en ligne avec les 254e
et 267e
R.I., se positionnent en avant du bois des Caurettes et du bois de
Cumière. |
20 mai |
Sévère
attaque All. sur Cumières. L'assaut est repoussé mais
les pertes sont importantes. |
Du 21 mai
au 2 juin |
A.N.D. |
3 juin |
Le régiment
est relevé avec les avec les 254e,
267e,
287e,
306e
et 332e
R.I. |
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254e
R.I. :
(69e D.I. ; 138e
Brigade)
10 avril |
Sur décision du général
Pétain, il est mis à disposition du général
Berthelot.
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans la zone des Souhesmes avec les 251e,
267e,
287e,
306e
et 332e
R.I.
Il renforce les 8e
et 16e
B.C.P et le 94e
R.I. et relève les 151e
et 162e
R.I.
|
11 avril |
Ses ordres sont de venir en aide
aux 8e
et 16e
B.C.P. qui luttent au bois des Caurettes (Mort-Homme).
Des éléments rejoignent
le bois pendant la de nuit.
Le 8e
B.C.P. étant anéantis avant l'arrivé des renforts,
les comp. occupent d'urgence l'espace laissé vide.
Cette opération est menée avec les 251e,
267e,
287e,
306e
et 332e
R.I.
|
18 avril |
Les éléments
au Mort-Homme reçoivent du renfort des 150e,
154e,
155e
et 161e
R.I. |
19 avril |
Les éléments
sur Cumière (5e bat.) en ligne avec les
251e
et 267e
R.I. se positionnent en avant du bois des Caurettes et du bois de
Cumière. |
20 avril |
Sévère attaque
All. sur Cumières. L'assaut est repoussé mais les pertes
sont importantes. |
24 avril |
Violent bombardement All. de 150
et de 210 toute la nuit. Les hommes se terrent sur leurs positions.
A 2 h 30, les All. lancent une attaque sur le village
de Cumières et parviennent à y pénétrer
par le nord et par l'est. Le 5e bat. est fait
prisonniers à l'exception de quelques hommes qui parviennent
à s'échapper et à rejoindre le 267e
R.I.
|
Du 25 avril
au 2 juin |
A.N.D. |
3 juin |
Le régiment
est relevé avec les 251e,
267e,
287e,
306e
et 332e
R.I. |
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255e
R.I. :
(126e D.I. ;
252e Brigade)
19 mai |
Il monte en
ligne dans le secteur de la cote 304 avec les 6e,
12e, 55e,
112e,
173e,
411e
et 412e
R.I. |
Du 20 au 28
mai |
Bombardement All. intensif sur tout
le secteur, les hommes se terrent dans leur abris attendant l'éclat
d'obus qui les frappera.
Les pertes sont sérieuses.
De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils
sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur
visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures
(projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à
la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement
et moralement à bout de force.
|
29 mai |
L'enn. se décide
à attaquer, il est rejeté dans ses lignes à 3
reprises. |
Du 30 mai au
11 août |
Il tient sans
faiblir ses positions sur la cote 304, y repoussant plusieurs
assauts All.
Les combats les plus violents se déroulent les 4, 8 et 10 juillet. |
12 août |
Les combats
répétés l'ont cependant affaibli. Il est relevé
est se rend au nord-est d'Avocourt. |
Jusqu'en novembre |
Il est mis
à la disposition du général Maud'hui et travaille
à des tâches de consolidation du terrain sur la ligne
allant d'Avocourt à la Hayette. |
15 décembre |
A 10 h, il remonte en ligne et se
porte à l'assaut de la cote du Poivre.
Cela fait 5 jours que l'artillerie
Fr. bombarde la cote et le travail de destructions des positions
All. semble un succé. Cependant, il est incomplet sur le
front que doit attaquer le régiment.
Tandis qu'à l'est, les 22e
et 23e comp. du 2e bat.,
dans un élan splendide, parviennent d'un seul bon jusqu'aux
limites fixées de leur progression, la 21e
comp. est arrêtée dès le départ par un
nid de mitrailleuses demeurées intactes. Ce tir sème
la mort dans les rands de la 21e comp. du
2e bat.
Il faut toute la nuit pour que le
2e bat. parvienne enfin à contourner l'obstacle, le réduise
au silence et s'en empare.
|
16 décembre |
A l'aube, tous
les objectifs sont atteint. |
Après
le 16 décembre |
A.N.D. |
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258e
R.I. :
(29e D.I. ; 57e
Brigade)
1er
mars |
Il est stationné
sur Avocourt-Béthincourt. |
18 mars |
Des éléments
se portent sur le village et le bois de Malancourt. |
20 mars |
Les éléments au bois
de Malancourt sont en ligne avec les 111e
et 272e R.I.
A 7 h, un violent bombardement All.
s'abat pour la 1ère fois sur le bois
de Malancourt, c'est la confusion la plus totale.
A 14 h 30, les vagues All. débouchent devant le bois.
Au soir, la situation est tragique,
le bois de Malancourt est perdu et de nombreuses unités ont
été faite prisonnières.
Selon les sources officielles, il semblerait que les éléments
du régiment qui se trouvaient dans le secteur de Malancourt
se jour là se soit délibérément rendus
à l'ennemi.
|
21 mars |
Suite à l'attaque All. de
la veille sur le bois de Malancourt (avec le 111e
R.I.), de nouveaux éléments reçoivent l'ordre
l'après-midi de contre-attaquer à 4 h 30 avec les
3e, 105e,
111e,
121e,
139e
et 141e
R.I.
L'ennemi a eu le temps de consolider
le terrain qu'il a conquis et d'y acheminer des renforts. La progression
est très difficile et finalement, les positions restent inchangées.
|
25 mars |
Il est relevé
par les 157e,
163e,
210e
et 227e
R.I.
Il quitte le front avec les 3e,
111e
et 141e
R.I. |
15 août |
Il remonte en ligne aux
cotés des 55e,
112e
et 173e
R.I. dans le secteur d'Avocourt.
Il relève les 206e,
212e,
234e
et 344e
R.I. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après le 15 octobre |
A.N.D. |
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259e
R.I. :
(67e D.I. ; 132e
Brigade)
6 mars |
Il se trouve
en ligne au bois des Corbeaux et subit une sévère attaque
All.
Il lutte jusqu'au bout de ses forces mais le bois est perdu. |
7 mars |
Les survivants mènent
une lutte acharnée sur Cumières et au bois des Corbeaux.
Le soir, ils sont pratiquement anéantis. |
Du 8 au 11 mars |
A.N.D. |
12 mars |
Il est relevé. |
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261e
R.I. :
(64e D.I. ; 127e
Brigade)
10 juin |
Il est en
réserve à la forteresse de Verdun avec (entre autre)
les 252e, 339e
et 340e
R.I. |
23 juin |
Sur les ordre du général
Nivelle, il monte vers le front dans le secteur de Thiaumont. |
26 juin |
Il reçoit l'ordre d'organiser
une contre-attaque pour reprendre la cote 321 et l'ouvrage
de Thiaumont. Il sera accompagné du 340e
R.I.
L'opération est fixée
pour le lendemain à 4 h 30.
|
27 juin |
A l'heure H, il part de la croupe
nord-ouest du bois des Trois-Cornes et progresse quelque peu.
Cependant, il se heurte bientôt à la violence du feu
All. et doit se terrer sur place sans pouvoir atteindre son objectif.
Au soir, grâce aux actions
mennées par les troupes Fr., la ruée All. sur Verdun
commencée le 23 juin est arrêtée. Mais au pris
d'un lourd sacrifice.
|
2 juillet |
Dans la nuit, il est relevé.
Il a perdu en 6 jours de combat,
28 officiers et 1200 hommes. Sur 3 chefs de bat., 2 sont tués
et le dernier est grièvement blessé. Les survivants
sont à bout de force.
|
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267e
R.I. :
(69e
D.I. ; 138e Brigade)
10 avril |
Sur décision du général
Pétain, il est mis à disposition du général
Berthelot.
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans la zone des Souhesmes avec les 251e,
254e,
287e,
306e
et 332e
R.I.
Il renforce les 8e
et 16e
B.C.P et le 94e
R.I. et relève les 151e
et 162e
R.I.
|
11 avril |
Ses ordres sont de venir en aide
aux 8e
et 16e
B.C.P. qui luttent au bois des Caurettes (Mort-Homme).
Des éléments rejoignent
le bois pendant la de nuit.
Le 8e
B.C.P. étant anéantis avant l'arrivé des renforts,
les comp. occupent d'urgence l'espace laissé vide.
Cette opération est menée avec les 251e,
254e,
287e,
306e
et 332e
R.I.
|
18 avril |
Les éléments
au Mort-Homme reçoivent du renfort des 150e,
154e,
155e
et 161e
R.I. |
19 mai |
Les éléments
sur Cumière en ligne avec les 251e
et 254e
R.I. se positionnent en avant du bois des Caurettes et du bois de
Cumière. |
20 mai |
Sévère attaque
All. sur Cumières. L'assaut est repoussé mais les pertes
sont importantes. |
24 mai |
A 4 h, ils récupèrent
les survivants du 254e
R.I. qui a subit de très lourdes pertes.
A 6 h 15, il contre-attaque le village
de Cumière mais ne parvient pas à avancer, bloqués
par un violent barrage de mitrailleuses à la lisière
sud du village. Cumière est perdu.
|
Du 25 avril
au 2 juin |
A.N.D. |
3 juin |
Le régiment
est relevé avec les avec les 251e,
254e,
287e,
306e
et 332e
R.I. |
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268e
R.I. :
(17e D.I. ; 34e
Brigade)
20
avril |
Il arrive
dans le secteur de Verdun et contonne à Béthelainville
et Vigneville. |
24 avril |
Il monte en ligne dans le secteur
de la cote 304 et relève le 68e
R.I.
Son secteur comprend le bois des
Eponges, le bois Carré et le village d'Esnes. Les tranchées
se confondent avec les trous d'obus.
|
Du 25 au 27
avril |
Violent bombardement
All. Les pertes sont lourdes. |
28 avril |
A 17 h, une
tentative d'attaque ennemi sur le bois Eponges est arrêtée
par la 23e comp. |
29 avril |
Le sior, il
est relevé par les 1er et 3e
bat. du 68e
R.I. et part bivouaquer au bois Saint-Pierre. |
3 mai |
Des éléments
se sont portés en ligne du bois Carré (à la Hayette).
Ils tiennent ce secteur avec le 290e
R.I. |
4 mai |
Suite à l'anéantissement
des 68e
et 90e
R.I. sur la cote 304, il reçoit la mission de contre-attaquer
avec les restes du 68e
et le 290e
R.I.
A l'aube, il monte rejoindre le 68e
R.I. Cependant, ce mouvement est aperçu par l'ennemi. Un
formidable tir de barrage de projectiles de tous calibres s'abat
sur les pentes de la cote 304. Les hommes parviennent à
traverser au pas de course et retrouvent le 68e
avec le minimum de pertes.
Aussitôt en place, le bombardement
redouble. Pas un mètre carré de terrain n'est épargné.
Des hommes sont ensevelis vivant, les tranchées sont nivelées,
c'est toutes la cote 304 qui est soumise à ce terrible
pilonage.
Pendant ce temp, les 77e
et 290e
R.I. tentent de monter en renfort face au nord de la cote
304 pour participer à l'assaut qui est prèvu pour
le lendemain.
Pendant la nuit, le 6e
bat. monte également renforcer les éléments
montés le matin.
|
5 mai |
La contre-attaque est déclenchée
à l'aube sous les ordres du lieutenant-colonel Mariani.
Elle échoue sur tout le front en raison du tir de barrage
All. qui est trop violent et qui n'a pas cessé.
|
6 mai |
Toute la journée, le bombardement
All. continue.
A la tombé de la nuit, les
éléments sont relevés par le 114e
R.I.
Ils ont perdu 62 hommes, 169 blessés et 26 disparus. L'attaque
prévue n'a pas pût avoir lieu mais les lignes qu'on
lui a confiées sont intactes.
Le régiment retourne au repos
au bois Saint-Pierre.
|
16 mai |
Trés
tôt le matin, il vient renforcer le 1e
bat. de tirailleurs sur la cote 304. |
18 mai |
Il subit une violente attaque All.
Il est contourné par l'ennemi mais à la tombée
de la nuit, il est parvenu à se maintenir sur ses positions
et à repousser toutes les charges.
Pendant la nuit, le régiment
est relevé. Ces 3 jours de combat lui ont coûtés
143 tués, 408 blessés et 36 disparus, mais la barrière
qu'il a dressée devant l'assaillant est restée infranchisable.
|
19 mai |
Le régiment
embarque en chemin de fer à Recicourt. |
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269e
R.I. :
(70e D.I. ; 139e
Brigade)
22 mars |
Il monte en
ligne à l'ouest du fort de Douaumont |
Du 23 mars
au 1er avril |
A.N.D. |
2 avril |
Il s'est déplacé au
sud du fort de Douaumont.
Il subit une sévère
attaque All. au lance-flammes. Elle parvient à être
repoussée sur la droite mais à gauche, l'ennemi
pénétre dans la tranchée de Morchée
et dans une partie du bois de la Caillette. Il ouvre ainsi une profonde
brèche dans les lignes Fr.
Les éléments sont relevés
dans la soirée.
|
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270e
R.I. :
(19e D.I. ; 38e
Brigade)
30 mai |
Pendant la
nuit, il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 48e,
70e et
71e
R.I.
Il vient renforcer les 150e,
154e,
155e
et 161e
R.I. |
31 mai |
A 11 h 30,
il résiste à une sévère attaque All. |
Du 1er
juin au 21 juillet |
A.N.D., il
est relevé. |
22 juillet |
Il est mis
à la disposition du général Delétoile
et se place en ligne de la Hayette à Cumière. |
Du 23 juillet
au 30 août |
A.N.D. |
31 août |
Il est relevé
par les 103e,
104e
et 315e
R.I.
Il quitte le front avec les 70e
et 71e
R.I. |
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273e
R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)
22 février |
Pendant la nuit, un demi bat. est
mit à disposition du général Boulangé.
Le soir, il monte en ligne et se
tient en arrière, sur la croupe sud de Beaumont.
|
23 février |
2 comp. avec
1 comp du 208e
R.I. se sont portés au bois le Fays. |
24 février |
Les éléments au bois
le Fays, isolées par l'avancé All. sur leur droite
et sur leur gauche luttent de toutes leurs forces.
Une ligne d'arrêt Louvemont-Cote
378 est constituée par 6 comp. Cepandant, certaines sont
bientôt contraitent à se retrancher à la ferme
d'Haudraumont.
Le village de Louvemont et néanmoins tenu durant toute le
nuit.
|
25 février |
A 12 h, les
éléments en ligne entre Louvemont et la cote 347
subissent un nouvel assaut All. mais
parviennent à le repousser. |
26 février |
La lutte se poursuit toujours sur
la pente sud de Louvemont.
Des éléments du 85e
R.I. sont arrivés en renfort pendant la nuit.
A midi, malgrès toute l'energie
des combatants, Louvemont est perdu.
|
Après
le 26 février |
A.N.D. |
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274e
R.I. :
(5e D.I. ; 9e
Brigade)
2 avril |
En réponse à
la brèche ouverte sur le front du 269e
R.I. (au sud du fort de Douaumont), il se met en route vers Souville. |
3 avril |
Sa mission est de combler la brèche
ouverte la veille.
La progression est lente mais l'objectif
est atteint, il se fortifie sur place.
Le bombardement All. reprend avec force.
|
9 avril |
Des éléments
prennent positions à la tranchées Hans (au ravin de
la Caillette) et dans le secteur de Douaumont. |
11 avril |
Les éléments sur la
Caillette subissent une attaque All. avec liquide enflammé,
la tranchée Hans est abandonnée.
Les 18e et
19e comp. contre-attaquent avec l'aide des
mitrailleurs du 74e
R.I. et reprennent la tranchée Hans.
|
12 avril |
La lutte au sud de Douaumont a repris
à 18 h.
A 22 h 30, une contre-attaque Fr.
sur la tranchée Morchée échoue.
|
13 avril |
A 9 h 30 et 16 h, 2 attaques
All. sur la tranchée de Douaumont échouent. |
14 avril |
Pendant la
nuit, il est relevé par les 9e
et 18e
B.C.P. et les 120e,
147e
et 328e
R.I.
Il quitte le front avec les 36e,
74e et
129e
R.I. |
22 mai |
Une grande offensive est mise sur
pied pour reprendre le fort de Douaumont.
1 comp. a pour mission d'appuyer
le 74e
R.I. et d'enlevé la tranchée 333-334.
A l'heure H, les hommes sont cloués
au sol par le tir violent de l'ennemi. Ils ne peuvent s'élancer.
Le reste de l'après midi,
l'ennemi reste bien à l'abri dans le fort et son artillerie
bombarde violemment. Les éléments Fr. sont décimés
dans leurs positions.
Le bilan de la journée est
triste, toute la partie est du fort a échappée
aux Fr. Par ce côté, de nouveaux effectifs très
important et de nombreux autres qui avaient quittés le fort
pour ne pas être fait prisonnier regagne la forteresse. D'important
ravitaillement en matériel sont également acheminés.
Partout, les hommes qui ont attaqués aujourd'hui luttent
désespéramment et de façon précaire
pour conserver les maigres positions qu'ils sont parvenus à
conquérir.
|
Du 24 au 27
mai |
Le régiment est relevé
peu à peu.
Il a perdu avec les 36e,
74e et
129e
R.I., 130 officiers et 5507 hommes.
|
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276e
R.I. :
(55e D.I. ; 110e
Brigade)
22 juillet |
Il est mis
à la disposition du général Maud'hui avec les
204e,
246e
et 289e
R.I. et se place en ligne d'Avocourt à la Hayette. |
Du 23 juillet
au 14 août |
A.N.D. |
15 août |
Il change de secteur et
se place avec les 204e,
246e
et 289e
R.I. dans le secteur d'Esnes (à gauche de la cote 304). |
Jusqu'au 18 septembre |
A.N.D., il est relevé. |
19 septembre |
Il monte en ligne dans
le secteur d'Avocourt avec les 204e,
246e
et 289e
R.I. et reléve le 221e
R.I. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après
le 15 octobre |
A.N.D. |
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279e
R.I. :
(70e D.I. ; 140e
Brigade)
20 mars |
Pendant la
nuit, il monte en ligne dans les tranchées en face du fort
de Douaumont avec le 226e
R.I. |
Du 23 au 29
mars |
A.N.D. |
30 mars |
A 5 h, le
6e bat. repousse une attaque All. qui sort du
fort de Douaumont.
Devant la force du tir, l'ennemi se replit en laissant de nombreux
morts devant la tranchée Fr. |
2 avril |
Il est relevé
avec le 226e
R.I. |
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283e
R.I. :
(67e D.I. ; 134e
Brigade)
6 mars |
Il monte en
ligne au Mort-Homme et sur Béthincourt avec le 288e
R.I. |
Du 7 au 11
mars |
A.N.D. |
12 mars |
Il est relevé
avec le 288e
R.I. |
5 septembre |
Il monte en ligne dans les secteurs
de Fleury, de Souville et de Vaux avec les 220e
et 288e
R.I.
Il relève les 206e,
212e,
234e
et 344e
R.I.
|
9 septembre |
Des éléments
viennent en renfort au 5e bat. du 220e
R.I. pour tenter de s'emparer des tranchée Montbrison et Lecourt.
La progression est sensible mais l'objectif ne parvient pas à
étre atteint. |
13 septembre |
Les éléments aux cotés
du 5e bat. du 220e
R.I. depuis le 9 continue la lutte. La tranchée Montbrison
parvient à être reprise.
A 18 h et à 22 h 30, 2 assauts
All. sur la tranchée Montbrison sont repoussés, la
tranchée reste Fr.
|
14 septembre |
Il
repousse plusieurs contre-attaques All. entre les tranchées
Montbrison et Lecourt. |
16 septembre |
Il reçoit
des renforts des 32e,
107e et
116e B.C.P.
et des 102e
et 321e
R.I. dans le secteur de Souville. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après le 15 octobre |
A.N.D. |
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287e
R.I. :
(69e D.I. ; 137e
Brigade)
10 avril |
Sur décision du général
Pétain, il est mis à disposition du général
Berthelot.
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans la zone des Souhesmes avec les 251e,
254e,
267e,
306e
et 332e
R.I.
Il renforce les 8e
et 16e
B.C.P et le 94e
R.I. et relève les 151e
et 162e
R.I.
|
11 avril |
Ses ordres sont de venir en aide
aux 8e
et 16e
B.C.P. qui luttent au bois des Caurettes (Mort-Homme).
Des éléments rejoignent
le bois pendant la de nuit.
Le 8e
B.C.P. étant anéantis avant l'arrivé des renforts,
les comp. occupent d'urgence l'espace laissé vide.
Cette opération est menée avec les 251e,
254e,
267e,
306e
et 332e
R.I.
|
14 avril |
A 16 h 45, 2 comp. partent à
l'attaque de la cote 295 au Mort-Homme, perdue le 9 avril,
et s'emparent d'un petit poste avancé.
Exposées ensuite aux tirs
des mitrailleuses All. trop dangereusement, elles
attendent la nuit et retournent sur leurs positions de départ.
|
18 avril |
Les éléments
au Mort-Homme reçoivent du renfort des 150e,
154e,
155e
et 161e
R.I. |
Du 19 avril au 2 mai |
A.N.D. |
3 mai |
Avec les 150e
et 332e
R.I.,il organise un assaut qui lui permet d'avancer sa ligne de front
sur la crête du Mort-Homme. |
19 mai |
Des éléments
se portent avec les 306e
et 332e
R.I. à gauche du Mort-Homme. |
20 mai |
Sévère attaque All.
sur la gauche du Mort-Homme.
Les éléments en place sont obligés de se replier
en laissant beaucoup de prisonniers.
L'ennemi occupe maintenant une grande
partie du Mort-Homme, créant ainsi une poche profonde dans
les lignes Fr.
|
21 mai |
Il contre-attaque avec
le 16e
B.C.P. et les 112e,
306e
et 332e
R.I. pour tenter de reprendre le terrain perdu la veille.
Toutefois, l'attaque n'améliore pas la situation. |
Du 22 mai
au 2 juin |
A.N.D. |
3 juin |
Le régiment
est relevé avec les avec les 251e,
254e,
267e,
306e
et 332e
R.I. |
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288e
R.I. :
(67e D.I. ; 134e
Brigade)
6 mars |
Il monte en
ligne au Mort-Homme et sur Béthincourt avec le 283e
R.I. |
Du 7 au 11
mars |
A.N.D. |
12 mars |
Il est relevé
avec le 283e
R.I. |
5 septembre |
Il monte en ligne dans les secteurs
de Fleury, de Souville et de Vaux avec les 220e
et 283e
R.I.
Il relève les 206e,
212e,
234e
et 344e
R.I.
|
6 septembre |
Les 4e, 5e
et 6e bat. reçoivent l'ordre d'attaquer
sur la Carrière.
Au petit jour, ils s'élancent à l'assaut de la tranchée
Montbrison.
Les 4e et 5e
bat. atteignent et dépassent leur objectif mais le 6e
bat. se heurte à des ouvrages All. intacts et ne peut avancer,
les officiers et les hommes tombent les uns après les autres
en tentant de reculer.
Enfin, 3 comp. du 220e
R.I. arrivent en renfort ce qui permet aux hommes du 6e
bat. de stopper enfin l'ennemi. Cette
nouvelle formation parvient cette fois ci à avancer à
atteindre les abords de la tranchée de Montbrison.
|
16 septembre |
Il reçoit des renforts
des 32e,
107e et
116e B.C.P.
et des 102e
et 321e
R.I. dans le secteur de Souville. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après le 15 octobre |
A.N.D. |
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289e
R.I. :
(55e D.I. ; 109e
Brigade)
10 mars |
Il monte en
ligne au bois des Buttes avec les 204e
et 246e
R.I. |
Du 11 mars
au 24 avril |
A.N.D. |
25 avril |
Il est relevé.
Il quitte le front avec 204e
et 246e
R.I. |
22 juillet |
Il est mis à la disposition
du général Maud'hui avec les 204e,
246e
et 276e
R.I. et se place en ligne d'Avocourt à la Hayette.
|
Du 23 juillet
au 14 août |
A.N.D. |
15 août |
Il change
de secteur et se place avec les 204e,
246e
et 276e
R.I. dans le secteur d'Esnes, à gauche de la cote 304. |
Du 16 août
au 21 septembre |
A.N.D. |
Du 22 au 30
septembre |
Il change
à nouveau de secteur avec les 204e,
246e
et 276e
R.I. et renforce puis relève les 102e,
103e,
104e
et 315e
R.I. dans le secteur de Froideterre. |
Jusqu'au 15
octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après
le 15 octobre |
A.N.D. |
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290e
R.I. :
(17e D.I. ; 34e
Brigade)
21 avril |
Il monte en
ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 68e
et 90e
R.I.
Il relève les 153e,
156e
et 160e
R.I. |
Du 22 avril au 2 mai |
Bombardement All. intensif
sur tout le secteur.
Les pertes sont sérieuses. De plus, un grand nombre d'hommes
sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui
coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable)
qui se mêle à la poussière et forme des caillots
affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
3 mai |
Pendant la
nuit, les éléments partent au repos en arrière
des 1ère lignes. |
4 mai |
Suite à l'anéantissement
des 68e
et 90e
R.I. sur la cote 304, il reçoit la mission de contre-attaquer
avec les restes du 68e
et le 268e
R.I.
Les 77e
et 290e
R.I. montent également en renfort face au nord de la cote
304 pour participer à l'assaut qui est prèvu pour
le lendemain.
|
5 mai |
La contre-attaque est déclenchée
à l'aube sous les ordres du lieutenant-colonel Mariani.
Elle échoue sur tout
le front en raison du tir de barrage All. qui est trop violent.
|
7 mai |
L'ennemi a déclenché
pendant la nuit, une forte attaque sur la cote 304.
Il lutte de toute ses forces mais vers 15 h 30, il est contraint
à se replier.
Cette retraite permet à l'ennemi
d'encercler 2 comp. du 3e bat. du 125e
R.I.
|
9 mai |
Pendant la
nuit, les éléments partent au repos en arrière
des 1ère lignes. |
19 mai |
Des éléments
se portent en ligne au bois d'Avaucourt. |
21 mai |
Pendant la nuit, le régiment
est relevé définitivement et part en repos au sud
de Sainte-Menehould.
Il a perdu 800 hommes, dont 600 et
21 officiers pour les seules journées du 4 au 9 mai.
|
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291e
R.I. :
(52e D.I. ; 103e
Brigade)
4 juin |
Il est mis à la
disposition du général Lebrun. |
5 juin |
A 7 h, il embarque par camion et
va bivouaquer dans les bois de Nixeville.
A 18 h 30, il se met en route pour
les 1ère ligne par le bois du Châpitre
et le fort de Regret. Le 5e bat. et les comp.
de mitrailleuses cantonnent à Belleray, le 6e bat. à
la caserne de Bévaux.
|
6 juin |
Il reléve le 75e
R.I. dans le secteur de Souville.
Le 5e bat. et 1 comp. de mitrailleuses
se place à cheval sur le chemin de fer allant de Fleury à
Vaux, à 700 m au nord-est du village Fleury-devand-Douaumont.
Les 17e, 18e et 19e
comp. en tête, la 20e en réserve.
Le 6e bat. est en réserve dans le bois
de Fleury.
Le P.C. du colonel est installé à la Poudrière,
au sud-ouest de Fleury.
|
7 juin |
Les hommes organisent leurs positions.
Le bombardement All. fait 5 tués et 32 blessés.
|
8 juin |
De 7 à 22 h, le bombardement
All. est très violent sur les 1ère
lignes avec des obus de 210 et plus. Les hommes sont très
éprouvés.
A 14 h 30, une fusillade éclate
sur la gauche. Les 17e et 20e
comp. du 5e bat. se précititent en faisant face à
cette direction (nord) et garnissent le talus de la voie ferrée.
En ce lieu, les sections de mitrailleuses sont décimées
par le bombardement. Il ne reste plus qu'une 20e
d'hommes à la 20e comp.
L'ennemi progresse.
Après un violent corps à corps, l'ennemi parvient
à être stoppé à 150 m au nord de la voie
ferrée.
A droite, la 19e
comp. résiste longtemps mais ne tarde pas à subir
le même sort. La section du sergent Donné se place
dans le partie est du bois Triangulaire et parvient arrêter
l'ennemi de ce côté.
Dés le début de l'attaque,
le 6e bat. se porte en avant pour contre-attaquer.
A la lisière sud de Fleury, il traverse un violent tir de
barrage et malgrés ses pertes, sa 21e
comp. parvient à contre-attaquer.
Les pertes de la journée ont
été de 68 tués, 105 blessés et 483 disparus.
|
9 juin |
Au levé du jour, après
l'attaque de la veille, la 21e comp. du 6e
bat. se trouve à la place de la 20e
du 5e bat., la 22e comp. du 6e bat. occupe
le bois en V et la 23e est un peu en arrière.
Pas de nouvelle attaque All. mais
le bombardement est assez violent.
Les pertes de la journée sont
dee 10 tués, 78 blessés et 5 disparus.
|
10 juin |
La 23e
comp. essaie de se porter en avant. Elle pert ses 2 officiers mais
c'est un peu rapprochée des 1ère lignes.
Les pertes sont de 9 tués,
39 blessés et 6 disparus.
|
12 juin |
A 6 h, les 2 comp. de réserve
se porte au nord de Fleury pour contre-attaquer. Cependant, le bombardement
All. est trop violent et l'attaque ne se produit pas.
A 21 h, les 2 comp. sont relevées par 1 comp. du 239e
R.I.
Les 22e et
24e comp. sont relevées par d'autres
comp. du régiment.
|
13 juin |
Pendant la nuit, le régiment
est relevé et revient aux casernes de Bevaux.
Dans la journée, il
regagne Verdun.
|
18 juin |
Le régiment fourni
pour 2 jour 2 comp. de travailleurs et 1 comp. de déchargement
de matériel dans le secteur de Souville.
Les pertes sont pendant ces 2 jours de 4 tués et 6 blessés. |
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292e
R.I. :
(63e D.I. ; 126e
Brigade)
3 juin |
Il est mis à la
disposition du groupement Lebrun. |
4 juin |
Il monte en ligne dans
le secteur de Thiaumont. |
8 juin |
Etant maître du fort de Vaux,
les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de
Froideterre et le bois de Nawé.
Violent bombardement sur tout le
secteur puis sévère attaque All. La situation est
très confuse mais le régiment
reste inébranlable devant plusieurs assauts All.
|
Du 9 au 18 juin |
A.N.D. |
19 juin |
Il est relevé par
les 54e,
67e, 106e
et 132e
R.I. |
Retour
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293e
R.I. :
(151e D.I. ;
302e Brigade)
27 mai |
Il est mis à la disposition
du général Nollet avec les 337e,
403e
et 410e
R.I.
Il monte en ligne dans le secteur
de Froideterre et relève les 65e
et 69e
B.C.P. et les 350e,
354e,
355e
et 361e
R.I.
|
Du 28 mai au 6 juin |
A.N.D. |
7 juin |
Tôt le matin, 2 bat. aidés
de 1 bat. du 247e
R.I. s'élancent sur Thiaumont et le P.C. 119 à travers
un violent barrage d'artillerie.
Au fur et à mesure de la progression, les pertes deviennent
très importantes. La vague d'assaut ne peut pas atteindre
les lignes ennemi et s'abrite comme elle le peut dans les trous
d'obus.
A 9 h, une contre-attaque All. subite
renvoie les Fr. dans leurs tranchées de départ.
De retour à ces positions,
ils parviennent à s'y maintenir sans se faire déborder
par l'ennemi.
Chacun retrouve ses positions initiales,
le bombardement All. reprend toute la journée.
|
8 juin |
Il se trouve en ligne du bois de
Nawé à la ferme de Thiaumont aux côté
du 337e
R.I.
Etant maître du fort de Vaux,
les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de Froideterre
et le bois de Nawé. Violent bombardement sur tout le secteur.
Après le bombardement, il
repousse une sévère attaque All. Les pertes sont lourdes.
Jusqu'au soir, plusieurs tranchées
sont successivement perdues puis reprises. Un
bat. particulièrement éprouvé doit abandonner
ses positions et se replier sur le bois des Vignes.
|
9 juin |
Il reçoit
des renforts du 137e
R.I. |
12 juin |
Il reçoit de nouveaux
renforts des 64e,
65e et
93e R.I. |
Du 13 juin
au 5 juillet |
A.N.D. |
6 juillet |
2 bat. aidés d'un bat. du
247e
R.I. s'élancent de bonne heure sur Thiaumont et le P.C. 119
à travers un violent barrage d'artillerie.
Au fur et à mesure de
la progression, les pertes deviennent très importantes. La
vague d'assaut ne peut pas atteindre les lignes ennemi et s'abrite
dans les trous d'obus.
Une contre-attaque All. subite renvoi
les Fr. dans leurs tranchées de départ.
De retour à ces positions, ils parviennent à s'y maintenir
et à ne pas se faire déborder par l'ennemi.
|
Du 7 juillet
et 11 août |
A.N.D. |
12 août |
Il est relevé. |
Retour
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294e
R.I. :
(56e D.I. ; 111e
Brigade)
10 mai |
Il monte en ligne au bois de la Caillette
et dans le secteur de Thiaumont avec les 65e
et 69e
B.C.P. et les 350e,
354e,
355e
et 361e
R.I.
Il relève les 22e,
99e et
416e
R.I.
|
Du 11 au 17
mai |
Il tient le
bois de la Caillette. |
18 mai |
Il lance plusieurs attaques
sur le bois mais ne parvient pas à progresser, stoppé
par le bombardement Fr. qui tire trop court. |
22 mai |
Il reçoit l'ordre de reprendre
la tranchée Rivelain, puis le boyau Hubler.
A l'heure H, les hommes s'élancent et les 2 tranchées
sont assez vite reconquises.
Le reste de l'après midi,
l'ennemi reste bien à l'abri dans le fort et son artillerie
bombarde violemment. Les Fr. sont décimés dans les
positions qu'ils viennent de conquérir.
A la fin de la journée, toute
la partie est du fort a échappée aux Fr. Par ce coté,
les All. ont put acheminer d'importants renforts et du matériel,
ce qui va leur permettre de résister puis de contre-attaquer.
|
23 mai |
Au nord de Thiaumont, un grand nombre
d'hommes sont enterrés vivant par les obus All.
Beaucoup d'autres sont commotionnés,
ils sont sourds, hébétés, suffoqués.
Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000
blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle
à la poussière et forme des caillots affreux. Ils
sont physiquement et moralement à bout de force.
|
25 mai |
Sévèrement
éprouvés par le bombardement des jours précédents,
les éléments en ligne sur Thiaumont réussissent
néanmoins à repousser 4 attaques.
Mais au pris d'un effort sur-humain. |
27 mai |
Il est relevé par les 293e,
337e,
403e
et 410e
R.I.
Il quitte le front avec les 65e
et 69e
B.C.P. et les 350e,
354e,
355e
et 361e
R.I.
|
Retour
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296e
R.I. :
(152e D.I. :
Brigade : ?)
6 mai |
Au matin, il monte en ligne avec
les 114e
et 125e
R.I. sur la cote 304.
Sa mission est de reprendre le terrain
perdu la veille par les 68e,
77e,
268e
et 290e
R.I.
Un bat. s'installe dans les tranchées
sur la crête de la cote 304.
|
7 mai |
Devançant l'attaque Fr., les
All. reprennent l'offensive dés 3 h 30 sur tout le front
de la cote 304. Les combats sont violents et l'avancé
All. est importante.
Le bat contre-attaque avec les 32e,
114e
et 125e
R.I. pour stopper l'avance All.
Le soir, l'ennemi est stoppé
et renvoyés dans ses lignes, tout le terrain perdu est repris.
|
Du 9 au 11 mai |
Violent bombardement. L'épuisement
est à son comble des 2 cotés, les pertes sont énormes.
Beaucoup d'autres
sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui
coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable)
qui se mêle à la poussière et forme des caillots
affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force.
|
15 et 17 mai |
Un canon Fr. mal renseigné
tirent trop court et fait des victimes dans les lignes Fr. |
20 mai |
Des éléments se sont
placés en ligne dans le font de la Hayette.
Au matin, ils subissent une sévère
attaque All. qu'ils parviennent à repousser non sans mal.
|
21 mai |
Il régiment est
relevé. |
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297e
R.I. :
(129e D.I. :
258e Brigade)
13 juin |
Au matin, il est mis à la
disposition du général Nollet.
Il monte en ligne dans le secteur
Fleury-Thiaumont avec les106e,
120e
et 121e
B.C.P. et les 114e,
359e
R.I.
|
20 juin |
Des éléments
prennent position d'Haudraumont à l'ouvrage de Thiaumont inclus.
Il y relève les 64e,
65e, 93e
et 137e
R.I. |
23 juin |
Sur ordre du général
de Susbielle, 2 comp. viennent en renfort sur Froideterre.
Elles se déploient avec 4 comp. du 114e
B.C.P. sur un front de plus de 1500 m. |
24 juin |
A 5 h, 1 bat. se portent en avant
de part et d'autre du chemin de Froideterre-Thiaumont.
Il est accompagné d'un bat. du 63e
R.I. et appuyés au nord par 3 comp. du 106e
B.C.P. Cette manuvre ne peut dépasser le retranchement
Y et la batterie B.
Dans l'après-midi, un nouvel
effort rétablie la liaison entre les régiments disloqués
et séparés la veille (sur la cote 261 du ravin
des Vosges).
|
25 juin |
Des éléments
aidés des 106e,
114e,
120e et
121e B.C.P.
et des 240e
et 359e
R.I. lancent une contre-attaque sur leurs fronts.
Tous les efforts sont vain pour avancer. |
30 juin |
Pendant la nuit, il est relevé
par les 202e,
225e,
247e
et 248e
R.I.
Il a perdu 12 officiers, 1 disparu
et 14 blessés, 151 hommes, 184 disparus et 673 blessés.
|
17 juillet |
Il monte en ligne au bois
le-Prêtre |
Du 18 juillet au 30 septembre
|
A.N.D. |
1er octobre |
Il est relevé. |
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298e
R.I. :
(63e D.I. : 125e
Brigade)
3 juin |
Il est mis
à la disposition du groupement Lebrun et envoyé à
la hâte dans le secteur de Tavannes. |
4 juin |
A 2 h , 2 bat. partent à l'assaut
des abord du fort de Vaux qui sont aux mains de l'ennemi.
Un élément de tranchée est repris au nord-ouest
du fort avec 30 prisonniers.
Cependant, les 2 bat. sont bientôt
soumis à des tirs de mitrailleuses très nourri. Ils
ne peuvent progresser plus en avant.
|
8 juin |
Les 2 bat. restent inébranlables
devant plusieurs assauts All. |
9 juin |
Pendant la nuit, il est
relevé par le 1er bat. du 2e
Zouave. |
3 octobre |
Il remonte en ligne dans le secteur
de Tavannes avec les 216e
et 305e
R.I.
Il relève le 71e
B.C.P. et les 222e,
229e,
230e
et 333e
R.I.
|
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
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Du 16 octobre
au 1er novembre |
Il tient le
secteur de Vaux avec les 216e,
238e,
292e,
305e
et 321e
R.I. |
2 novembre |
Une conversation All. par radio interceptée,
apprend aux Fr. que le fort de Vaux doit être évacué
dans la nuit du 2 au 3 novembre.
Une comp. est chargée d'aller vérifier l'exactitude
de l'information. Elle abordera le fort par la face nord alors qu'une
2e comp. du 118e
R.I. approchera par la face sud.
A 1 h, elle arrive dans le fossé
du fort, escalade la superstructure et retrouve le 118e
R.I. Les 2 comp. pénètrent ensemble dans le fort par
un trou d'obus bouché de sac de terre que les hommes défoncent
à coup de pioche.
Dans l'enceinte, elles ne trouvent que les traces de la fuite précipitée
des All. ; armes, munitions, eau minérale ; etc
A 2 h 30, le fort de Vaux est définitivement
libéré.
Le régiment est relevé
par les 19e,
62e,
116e
et 118e
R.I.
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299e
R.I. :
(74e D.I. : 148e
Brigade)
11 septembre |
Il arrive
à Belrupt, à quelques heures de marches des 1ère
lignes. |
12 septembre |
Il monte en ligne dans le secteur
de la Laufée.
A son arrivé, la ligne n'est
qu'une succession de trous d'obus.
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Jusqu'au 3
octobre |
Il établit
un système de tranchées, organise les communicationset
aménages les abris. |
4 octobre |
Il quitte
le secteur et par au repos. |
23 octobre |
Il est de
ceux qui vont participer à la grande offensive prévue
par le général Mangin pour le 24 octobre à 11
h 40.
Il regagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ. |
24 octobre |
Ses objectifs sont de s'emparer du
Chênois, du bois Fumin, puis du fort de Vaux.
Cette mission est réalisée en liaison avec les 50e
et 71e
B.C.P et les 222e,
230e
et 333e
R.I.
A 11 h 40, il s'élance des
parallèles de départ et tombent sur les tranchées
Clausewitz et Seydlitz protégées par les barbelés
intact est fortement occupés.
Pendant 9 h, il se bat à la
grenade. A 18 h, il reçoit le renfort d'éléments
des 50e
et 71e
B.C.P. et envisage un nouvel assaut.
Il s'élance à 20 h
et parvient à enfoncer les îlots de résistances
ennemis.
Il reprent la tranchée de la Horgne, dépasse ensuite
le petit Dépôt et achèvent son encerclement
vers minuit.
Les pertes sanglantes qu'il a subit
ne lui permettent pas de continuer la lutte. Certaines comp. ont
perdu les ¾ de leurs effectifs. Il se fortifie sur place.
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Du 27 au 2
novembre |
Bombardé sans arrêt,
dans la boue, sous la pluie, il organise les tranchées qui
l'a conquit le 24 octobre.
Il brise plusieures attaques ennemies.
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3 novembre |
Il est relevé par
le 62e
R.I. et regagne Belrupt. |
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