Les Régiments
d' Infanterie :
Dictionnaire
des abréviations
202e
R.I. :
(60e D.I. ; 120e
Brigade)
30 juin |
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans le secteur de la Marguerite (de la tranchée d'Ypres
au P.C. 119 et au ravin des Vignes) avec les 225e,
247e
et 248e
R.I.
Il relève les 106e,
114e,
120e
et 121e
B.C.P, et les 297e
et 359e
R.I.
|
4 juillet |
Il reçoit l'ordre de charger
à la tombé du jour le long de la route de Thiaumont.
Cet assaut permet de repousser l'ennemi
qui tente d'encercler l'ouvrage de Thiaumont et rétabli totalement
la situation dans le secteur. Cependant, après l'attaque,
il ne reste plus que 200 hommes valides.
|
7 juillet |
Au soir, le constat est pitoyable.
Les pertes sont terribles, les hommes vivent sans tranchées,
sans abris, sans eaux, parmi des milliers de corps abandonnés
sur le terrain labouré sans répit.
Il est urgent qu'il soit relevé.
|
12 juillet |
Il est relevé
pendant la nuit par les 115e,
117e,
130e
et 317e
R.I.
Il quitte le front avec les 225e,
247e
et 248e
R.I. |
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203e
R.I. :
(65e D.I. ; 130e
Brigade)
10 juin |
Il monte en
ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 311e,
312e
et 341e
R.I.
Il renforce les 48e,
70e, 71e
et 270e
R.I. déjà dans le secteur. |
Du 20 au 22 juin |
Les All. s'efforcent de
rejeter les Fr. des pentes sud-ouest du Mort-Homme.
Dans la soirée du 22, 2 attaques All. sur la cote 304
sont repoussées. |
23 et 24 juin |
Violent bombardement All.
par obus toxiques sur la régions du Bois-Bourrus, les hommes
en ligne se terrent dans les tranchées, ne pouvant quitter
leur masque. |
25 juin |
Sur les pentes sud-ouest
du Mort-Homme, violente attaque All.
Les comp. sont contraintes de céder leur position à
l'ennemi. |
Du 26 juin au 21 juillet |
A.N.D., il est relevé. |
22 juillet |
Il est mis à la
disposition du général Delétoile et se place
en ligne de la Hayette à Cumière. |
Après
le 22 juillet |
A.N.D. |
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204e
R.I. :
(55e D.I. ; 109e
Brigade)
10 mars |
Il monte en
ligne au bois des Buttes avec le 246e
et 289e
R.I. |
Du 11 mars
au 24 avril |
A.N.D. |
25 avril |
Il est relevé.
Il quite le front avec les 246e
et 289e
R.I. |
22 juillet |
Il est mis
à la disposition du général Maud'hui avec les
246e,
276e
et 289e
R.I.
Il monte en ligne d'Avocourt à la Hayette. |
Du 23 juillet au 14 août |
A.N.D. |
15 août |
Il change de secteur et
se place avec les 246e,
276e
et 289e
R.I. dans le secteur d'Esnes (à gauche de la cote 304). |
Du 22 au 30 septembre |
Il change à nouveau
de secteur avec les 246e,
276e
et 289e
R.I.
Il renforce puis relève les 102e,
103e,
104e
et 315e
R.I. dans le secteur de Froideterre. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après le 15 octobre |
A.N.D. |
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206e
R.I. :
(68e
D.I. ; 135e Brigade)
18 juin |
Il monte en
ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 212e,
234e
et 344e
R.I.
Il relève les 59e,
83e, 88e
et 209e
R.I. |
Du 19 juin au 13 août |
A.N.D. |
14 août |
Il est relevé
par les 55e,
112e,
173e
et 255e
R.I. |
27 août |
Pendant la nuit, il monte
en ligne entre le ravin des Vignes et le ravin des Fontaines. |
1er
septembre |
Des éléments
se sont déplacés aux villages de Fleury et de Vaux-Chapitre. |
3 septembre |
Le 6e bat.
vient renforcer le 344e
R.I. et participe à son combat à la Haie-Renard.
Les unités résistent
avec acharnement aux assauts All. mais les pertes sont lourdes.
Finalement, les hommes doivent évacuer leur 1ère
ligne de tranchée et beaucoup sont fait prisonniers
|
5 septembre |
Il est relevé par
les 214e,
220e
et 283e
et 288e
R.I.
Il quitte le front avec les 212e,
234e
et 344e
R.I. |
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207e
R.I. :
(33e D.I. ; 65e
Brigade)
11 juillet |
Le général Mangin ordonne
l'acheminement du régiment sur Verdun.
Cette manoeuvre se fait avec les 9e,
11e et
20e
R.I.
|
16 juillet |
Il monte en ligne dans
le secteur de Souville. |
22 juillet |
Des éléments
cantonnent à la redoute de Thiaumont. |
Du 23 juillet
au 2 août |
A.N.D. |
3 août |
De nouveaux éléments
montent en ligne et se placent en liaison avec le 96e
R.I. au ravin des Vignes (secteur de Fleury).
A 15 h 10, les 21e
et 23e comp. du 6e bat. attaquent l'ouvrage
1390 au haut du ravin. A 15 h 30, l'ouvrage est repris, une garnison
All. entière est faite prisonnière (143 hommes dont
1 capitaine), plus 4 mitrailleuses.
A 17 h, les 21e
et 23e comp. reçoivent l'ordre de pousser
l'assaut sur Fleury en liaison avec le 9e
R.I. Le village qui est déjà soumis à plusieurs
affrontements en ses alentours (56e et 10e R.I.) depuis 2 jours,
est repris presque sans résistance.
S'abat alors sur le village, dans l'heure qui suit, un violent bombardement
All. de tous calibres. Les 2 comp. qui occupent le village ne peuvent
plus tenir leur position. Mais au lieu de se replier, elles chargent
à nouveau vers l'ennemi. Elle parcourent ainsi 700 à
800 m en poursuivant les All. qui s'enfuient (20 soldats All. sont
capturés). Le terrain réoccupé est aussitôt
organisé.
|
5 août |
Au matin, une violente
contre-attaque All. sur Fleury oblige le 6e
bat. à se replier sur l'ouvrage 1390 qu'il avait conquis le
3 août. |
10 août |
Le régiment est
relevé. |
Du 16 au 20 août |
Des éléments
se portent avec les 9e,
11e et 20e
R.I. dans le secteur stabilisé de Belleville.
Il relève les 40e,
58e, 61e
et 240e
R.I. qui sont en ligne depuis le 21 juin et sont arrivés à
limite d'usure. |
Mois de septembre |
Le régiment tient
la ligne de front à la cote du Poivre |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après le 15 octobre |
A.N.D. |
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208e
R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)
22 février |
Des unités viennent renforcer
un bat. du 327e
R.I. au village de Beaumont.
Le soir, le 1er
bat. se tient en arrière, à la lisière nord
du bois des Fosses.
|
24 février |
Au matin, le 1er
bat. au bois des Fosses se déploie au sud du bois Hassoule
(au sud-ouest de Bezonvaux).
A Beaumont, la 24e
comp. aux ordres du commandant Bordage défend le village
qui est s'événement attaqué.
Une comp. appuyées par 2 comp.
du 273e
R.I. lutte au bois le Fays, isolé par l'avancé All.
à droite et à gauche.
|
25 février |
A 16 h, le
1er bat. en ligne au bois Hassoule subit une
attaque All., une grande partie de ses hommes sont capturés
avec les survivants du 2e
B.C.P. |
Après
le 25 février |
A.N.D. |
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209e
R.I. :
(34e D.I. ; 67e
Brigade)
6 avril |
Il monte en
ligne devant le bois d'Avocourt avec les 59e,
83e et
88e
R.I. |
Du 7 avril
au 17 juin |
A.N.D. |
18 juin |
Il est relevé
par les 206e,
212e,
234e
et 344e
R.I.
Il quitte le front avec les 59e,
83e et
88e
R.I. |
Début
juillet |
Il remonte en ligne dans les secteurs
de Fleury, de la chapelle Sainte Fine et de Souville.
AN.D.
|
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210e
R.I. :
(76e D.I. ; 89e
Brigade)
25 mars |
Pendant la nuit, il monte en ligne
à l'est du boyau de la Garoupe avec les 157e,
163e
et 227e
R.I.
Il relève les 3e,
111e,
141e
et 258e
R.I. épuisés.
|
26 mars |
2 bat. aux
ordres du lieutenant-colonel Malleray sont chargés de reprendre
le réduit d'Avocourt. Ils sont aidés de 2 bat. du 157e
R.I. |
28 mars |
Les 2 bat.
se mettent en route. |
29 mars |
A 4 h, ils arrivent sur leurs bases
de départ et partent à l'assaut.
Le réduit est reprit en ¼ d'heure. La
surprise des All. a été totale.
Jusqu'au soir, l'ennemi tente à
5 reprises de reconquérir le terrain qu'il vient de perdre
mais ni parvient pas.
Le butin Fr. a été
important : des prisonniers, de nombreuses mitrailleuses, des canons
de tranchées et, chose qui frappe les soldats Fr. et en dit
long sur l'organisation All., une vaches et 2 cochons.
A 16 h, alors que les 4 bat. (2 +
2 du 210e) se consolident dans le réduit
qu'ils ont conquis le matin, le lieutenant-colonel Malleray est
tué par un éclat d'obus.
|
30 mars |
Pendant la
nuit, le régiment est relevé par les 26e,
37e, 69e
et 79e
R.I. |
9 avril |
Il remonte
en ligne au bois de Malancourt avec 157e
R.I. |
10 avril |
A.N.D. |
11 avril |
Il est relevè
avec 157e
R.I. |
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211e
R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)
6 mars |
Il se trouve en ligne à la
cote de l'Oie, aux ordres du lieutenant-colonel Mollandin.
Il subit une subite et violente attaque
All. sur ses positions non encore attaquées à ce jour.
Beaucoup de ses unités sont anéantis. Les survivants
doivent se replier à
3 km en arrière, dans la zone de Cumière-bois des
Corbeaux.
|
7 mars |
Les survivants
mènent une lutte acharnée sur Cumières et au
bois des Corbeaux.
Le soir, ils sont pratiquement anéantis. |
12 mars |
Les quelques
survivants sont relevés. |
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212e
R.I. :
(68e D.I. ; 138e
Brigade)
18 juin |
Il monte en ligne dans le secteur
du Mort-Homme avec les 206e,
234e
et 344e
R.I.
Il relève les 59e,
83e,
88e et
209e
R.I.
|
Du 19 juin
au 13 août |
A.N.D. |
14 août |
Il est relevé
par les 55e,
112e,
173e
et 255e
R.I. |
27 août |
Pendant la
nuit, il monte en ligne entre le ravin des Vignes et le ravin des
Fontaines. |
1er
septembre |
Des éléments
se sont positionnés au village de Fleury et de Vaux-Chapitre. |
2 septembre |
Dés 5 h et pendant toutes
la journée, les éléments subissent un violent
tir de destruction sur la station de Fleury et au ravin des Fontaines.
Un grand nombre d'hommes sont commotionnés,
ils sont sourds, hébétés, suffoqués.
Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000
blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle
à la poussière et forme des caillots affreux.
|
3 septembre |
A partir de 6 h 30, une violente
attaque All. est déclenchée sur les pentes de l'arête
de Vaux-Chapitre.
Le 6e bat. résiste farouchement,
officiers et hommes faisant ensemble le coup de feu. Néanmoins,
les pertes sont très lourdes et en 1 h, le bat. est pratiquement
décimé. Les rares survivants se replient dans le ravin
des Fontaines. L'ennemi s'empare de la tranchée de Montbrison
et du Zouave Penit.
A 8 h, l'ennemi progresse par le
ravin des Fontaines et s'approche du P.C. Aussitôt, le chef
de bat., les officiers de l'état major et l'ordonnance prennent
grenades, mitrailleuses et fusils. Cependant, ils ne peuvent tenir
et sont submergées. Leur P.C. est pris.
Aussitôt, le 4e Bat. part à
la contre-attaque. Avec un magnifique courage, les hommes s'avancent
et reprennent les positions qu'occupait initialement le 6e bat.
Ensuite, ils parviennent même à progresser à
100 m au-delà. Ces nouvelles positions sont aussitôt
organisées sous un bombardement d'une violence inouïe.
|
5 septembre |
Il est relevé
par les 214e,
220e
et 283e
et 288e
R.I.
Il quitte le front avec les 206e
et 234e
R.I. |
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214e
R.I. :
(67e D.I. ; 133e
Brigade)
6 mars |
Il se trouve
en ligne dans le village de Cumière et subit une sévère
attaque All.
Les pertes sont importantes mais plusieurs éléments
isolés parviennent à stopper l'ennemi. |
7 mars |
La lutte se
poursuit, l'ennemi est stoppé et ne peut sortir du village
de Cumières. |
Du 8 au 11
mars |
A.N.D. |
12 mars |
Il est relevé. |
3 septembre |
Des éléments montent
en ligne dans le secteur de Retegnebois.
A la nuit tombée, ils repoussent
à la grenade une attaque All.
|
4 septembre |
A 8 h, dans le secteur de Retegnebois,
une nouvelle attaque All. est lancée après un bombardement
qui a duré plus de 3 h.
La 18e comp.
est tellement éprouvée que les assaillants peuvent
sans difficulté pénétrer dans ses lignes. Les
hommes hébétés, suffoqués se replient
comme ils le peuvent. Cependant, les positions ne sont pas dépassées
par l'ennemi grâce à quelques mitrailleuses restées
en place et toujours servies.
Un bat. du 346e
R.I. demandé en hâte au début de l'attaque All.
arrive en renfort et une contre-attaque peut être envisagée.
Devant l'arrivé des Fr., les All. battent en retraite et
la 18e comp. retrouve sa position initiale.
|
5 septembre |
Des élément
prennent position avec les 220e,
283e
et 288e
R.I. dans les secteurs de Fleury, de Thiaumont, de Souville et de
Vaux. |
8 septembre |
Les éléments
en ligne dans le secteur de Fleury repoussent une attaque All. mais
les pertes sont importantes.
Une section part à l'assaut de sa propre initiative et parvient
à progresser quelque peu en faisant une 100e
de prisonniers. |
16 septembre |
Il reçoit des renforts
des 32e,
107e et
116e B.C.P.
et des 102e
et 321e
R.I. dans le secteur de Souville. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après
le 15 octobre |
A.N.D. |
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216e
R.I. :
(63e D.I. ; 125e
Brigade)
3 juin |
Il est mis
à la disposition du groupement Lebrun. |
4 juin |
Il monte dans le secteur
d'Haudainville et livre de violents combats.
Les pertes sont très lourdes. |
7 juin |
Durant la nuit, les survivants
sont relevés et redescendent d'Haudainville.
On dirait des morts vivants. |
3 octobre |
Il remonte en ligne dans
le secteur de Tavannes avec les 298e
et 305e
R.I.
Il relève le 71e
B.C.P. et les 222e,
229e,
230e
et 333e
R.I. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
24 octobre |
Après 4 jours d'un
pilonnage intense sur les positions All, l'heure de l'attaque est
fixée à 11 h 40. Le régiment, quand à
lui, partira à l'assaut le 25. |
25 octobre |
A 10 h, 2
bat. en ligne dans le secteur de la Vaux-Regnier s'avancent des carrières
vers le fort de Vaux. Ils sont fauchés par les mitrailleuses
All. et ne peuvent progresser. |
Du 28 octobre
au 1er novembre |
Suite à
la déroute All. générale des jour précédents,
il se positionne dans le secteur de Vaux.
Il tient ce secteur avec les 238e,
292e,
298e,
305e
et 321e
R.I. |
2 novembre |
Il est relevé par
les 19e,
62e, 116e
et 118e
R.I. |
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217e
R.I. :
(71e D.I. ; 142e
Brigade)
Du 2 au 6
juillet |
Il monte en
ligne dans le secteur de Tavannes avec les 221e,
358e
et 370e
R.I.
Il relève les 19e, 25e,
26e et
29e B.C.P.
et les 171e
et 172e
R.I. |
11 juillet |
Les 4e et 5e
bat. ont dû s'installer, par ordre supérieur, sur les
pentes descendantes du font de la Horgue, en pleine vue des All.
L'attaque All. ne tarde pas. Les
hommes se battent avec acharnement mais devant le nombres des effectifs
ennemis et leur position désavantageuse, ils sont obligés
de se replier. Ils tentent alors de rejoindre le tunnel de Tavannes.
La retraite des 2 bat. laisse à
découvert la droite du 358e
R.I.
A 19 h, 2 compt. contre-attaquent
sur le P.C. Montagne et parvient à le reprendre. Il délivre
du coup de nombreux prisonniers qui étaient en attentent
d'évacuation à cet endroit. 80 All. sont capturés.
Dans leur élan, les 2 comp.
poursuivent leur marche en avant mais s'aventure trop loin dans
les lignes All. Elles sont faite prisonnières. Le P.C. Montagne
reste néanmoins aux mains des Fr.
|
15 juillet |
Le régiment est relevé
par les 29e,
85e et
95e R.I.
Il a perdu 33 officiers et
1300 hommes.
|
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218e
R.I. :
(36e D.I. ; 72e
Brigade)
23 mai |
Sur ordre du général
Mangin, 1 bat. monte en ligne vers Fleury.
Il a l'ordre d'attaquer les lignes
All. puissament fortifiées. L'assaut se solde par un échec
et d'importantes pertes.
|
26 mai |
Au sud-est du fort de
Douaumont, 2 attaques All sont brisées. |
28 mai |
Sur ordre
du général Lebrun, le bat. est relevé. |
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220e
R.I. :
(67e D.I. ; 133e
Brigade)
6 mars |
Le 6e
bat. est chargé de contre-attaquer au Mort-Homme.
Il parvient à reprendre la tranchée 1043, conquise quelques
heures auparavant par l'ennemi. |
8 mars |
A 23 h, une contre-attaque
All. fait perdre de nouveau la tranché 1043 et la tranchée
1044.
Le 6e bat. contre-attaque aussitôt et
parvient à reprendre les 2 tranchées. |
12 mars |
Le régiment
est relevé. |
5 septembre |
Il monte en ligne dans les secteurs
de Fleury, de Souville et de Vaux avec les 283e
et 288e
R.I.
Il relève les 206e,
212e,
234e
et 344e
R.I.
|
6 septembre |
3 comp. viennent en renfort à
3 bat. du 288e
R.I. qui subissent une forte attaque.
Cet apport en hommes permet au 288e de stopper
sa retraite et de retrouver ses positions initiales (les abort de
la tranchée de Montbrison).
De son côté, le 6e
bat. attaque est parvient à reprendre la tranchée
dite "du Triangle".
|
7 septembre |
En avant des tranchées
" le Triangle ", le 6e bat. repousse plusieurs contre-attaques
All. et parvient à progresser de nouveau d'une 100e
de mètre.
Durant cette attaque, il est signalé que de nombreux soldats
All. se rendent à l'approche des Français. |
8 septembre |
Violents bombardement
de part et d'autre des lignes, les cadavres s'accumulent.
Les All. continuent à se rendre en masse. |
9 septembre |
Le 5e bat.
en ligne à gauche de Vaux-Chapitre est chargé d'attaquer
à 16 h les tranchées Montbrison et Lecourt.
Toute la journée, l'artillerie Fr. bombarde ces positions
avec ténacité.
Quelques minutes avant l'assaut,
une 30e d'All. et un officier viennent se rendrent aux Fr.
Le bombardement préparatoire
semble avoir été efficace car de nombreuses défenses
ennemies sont détruites, à l'exception d'une mitrailleuse
qui cause des pertes sensibles. Elle fini néanmoins par être
maîtrisée et la progression peu se poursuivre.
Sur la droite du dispositif, l'ennemi offre cependant plus de résistance
et c'est avec l'aide du 283e
R.I. progressant à la lisière ouest du bois de Vaux-Chapitre
que ce secteur fini tout de même par se rendre.
A la nuit, après plusieurs
heures de combat, la progression a été sensible et
des positions et des ennemies ont été prit. Cependant,
l'objectif final, à savoir les 2 tranchées Montbrison
et Lecourt, n'ont pas été atteinte et restent aux
mains de l'ennemi.
|
11 septembre |
La 19e
comp. du 5e bat. repousse une forte contre-attaque
sur ses nouvelles positions. |
13 septembre |
le 5e bat.
tente toujours de s'emparer des tranchées Montbrison et Lecourt
encore tenue par l'ennemi.
Un nouvel assaut"surprise", sans préparation d'artillerie
et avec le renfort d 'éléments du 283e
R.I. est donné à 5 h.
Cette fois ci, la tranchée
Montbrison est enlevée et des éléments poursuivent
jusqu'à la tranchée Lecourt. Cette
dernière n'est cependant pas atteinte mais un poste de grenadier
composé de 6 hommes parvient à s'établir dans
le boyau qui relit entre elle les 2 tranchées.
A 18 h et à 22 h 30, 2 assauts
All. sur la tranchée Montbrison sont repoussés, la
tranchée reste Fr.
|
14 septembre |
Le 5e bat.
repousse plusieurs contre-attaques All. entre les tranchées
Montbrison et Lecourt. |
16 septembre |
Il reçoit des renforts
des 32e,
107e et
116e B.C.P.
et des 102e
et 321e
R.I. dans le secteur de Souville. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après le 15 octobre |
A.N.D. |
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221e
R.I. :
(71e D.I. ; 142e
Brigade)
4 juillet |
Le régiment reçoit
l'ordre d'aller relevé le 172e
R.I. dans le secteur de la fontaine de Tavannes. Il monte en ligne
avec les 217e,
358e
et 370e
R.I. par le boyau Etain et s'étend de la lisière de
Chênois jusqu'à la ferme de Dicourt.
Le 5e bat.
occupe le secteur de droite, son P.C. se place à la maison
Blanche ;
Le 6e occupe le secteur du centre, son son
P.C. est à l'ouvrage de la Lauffée ;
Le 4e occupe la ferme de Dicourt, son P.C.
s'installe à la batterie de Bourvaux.
Le P.C. du régiment se trouve à la fontaine de Tavannes.
|
5 et 6 juillet |
Des éléments se positionnent
dans le secteur de Damloup.
Journées relativement calmes
mais le 6 à 22 h 30, une attaque All. est déclenchée
sur la batterie de Damloup. Elle parvient à être repoussée
mais un violent barrage d'artillerie All. s'abat ensuite sur les
positions Fr. pendant toute la nuit.
|
Du 7 au 9 juillet |
Le bombardement All. continue. avec
des obus de gros calibres.
Les pertes sont sérieuses.
De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils
sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur
visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures
(projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à
la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement
et moralement à bout de force.
|
10 juillet |
Le bombardement All. augmente
encore et des concentrations de feux ont lieu sur toute la ligne de
la Laufée et sur tout le ravin du tunnel jusqu'à la
fontaine de Tavannes. |
11 juillet |
A 5 h, après une préparation
d'artillerie qui n'a duré pas moins de 26 h, l'ennemi déclenche
une forte attaque sur la batterie de Damloup. Il envoie de nombreux
obus fumigènes qui forment un rideau opaque devant les lignes
Fr.
Les hommes ont subit de très
lourdes pertes ces derniers jours, toutes les grenades ont été
détruites ou enterrées par le bombardement. Beaucoup
de comp. ne sont pas en mesure de répondre à l'assaut
All., la batterie de Damloup est évacuée et cedée
à l'ennemi
Au soir, beaucoup d'unités
ont été anéanties, beaucoup d'autre ont dût
reculer, certaine se sont battue et sont parvenue à repousser
l'ennemi. Globalement, le front Fr. n'a pas été enfoncé.
|
12 juillet |
Au matin, les 1ère
lignes Fr et All. sont enchevêtrées, c'est le désordre
le plus complet entre les différentes unités.
Le bombardement reprend sur les positions tenue par les Fr. |
13 juillet |
A levé du jour,
la 14e comp. repousse un nouvel assaut All. |
15 juillet |
Pendant la nuit, les éléments
positionnés à gauche sont relevés en partie
par le 85e
R.I.
Le soir, c'est au tour des éléments du centre et de
droite d'être relevées par le 95e
R.I.
Les différentes unités
du régiment redescendent à Haudainville.
Durant ces 10 jours, les pertes ont
été de 533 tués et disparus dont 12 officiers,
346 blessés dont 4 officiers. Soit un total de 879 hommes
hors de combat.
|
5 septembre |
Le 5e
bat. monte en ligne dans le secteur d'Avocourt et relève les
éléments du 113e
R.I. qui s'y trouvent. |
6 septembre |
Le 4e
bat. monte en ligne dans le secteur de Bassene et relève les
éléments du 113e
R.I. qui s'y trouvent.
Le 6e bat. reste au repos |
Du 7 au 18 septembre |
A.N.D. |
19 septembre |
Le régiment est relevé
par les 246e et 276e R.I.
Il quitte le secteur d'Avocourt après
l'avoir considérablement amélioré. Les pertes
pendant cette période sont de 11 tués et 66 blessés.
|
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222e
R.I. :
(74e D.I. ; 148e
Brigade)
9 septembre |
De nuit, il
monte en ligne du "Nez de Souville" au bois de la Laufée
avec les 50e
et 71e
B.C.P et les 229e,
230e
et 333e
R.I. |
16 septembre |
Il change
de secteur et se place dans le secteur de Tavannes avec le 71e
B.C.P. et les 229e,
230e
et 333e
R.I. |
Du 17 septembre au 2 octobre |
A.N.D. |
3 octobre |
Il est relevé par
les 216e,
298e
et 305e
R.I. |
23 octobre |
Il est de ceux qui vont
participer à la grandes offensive prévue par le général
Mangin pour le 24 octobre à 11 h 40.
Il regagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ. |
24 octobre |
Ses objectifs sont de s'emparer du
Chênois, du bois Fumin, puis du fort de Vaux.
Il exécutera cette mission en relation avec les 50e
et 71e
B.C.P et les 229e,
230e
et 333e
R.I.
A 11 h 40, le bat. Desbrochers des
Loges saute hors des tranchées Mudra et Steinmetz au bois
de la Lauffée. Il s'empare de l'abri dit "du combat"
après un fort combat à la grenade. Il poursuit sa
marche et parvient à enlèver ensuite la batterie de
Damloup.
|
Après le 24 octobre |
A.N.D. |
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223e
R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)
22 juillet |
Il monte en
ligne dans le secteur de Douaumont. |
Du 23 au 28
juillet |
A.N.D. |
29 juillet |
Il est relevé. |
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225e
R.I. :
(60e D.I. : 120e
Brigade)
30 juin |
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans le secteur de la Marguerite (de la tranchée d'Ypres
au P.C. 119 et au ravin des Vignes) avec les 202e,
247e
et 248e
R.I.
Il relève les 106e,
114e,
120e
et 121e
B.C.P, et les 297e
et 359e
R.I.
|
7 juillet |
Au soir, le constat est pitoyable.
Les pertes sont terribles, les hommes vivent sans tranchées,
sans abris, sans eaux, parmi des milliers de corps abandonnés
sur le terrain labouré sans répit.
Il est urgent qu'il soit relevé.
|
12 juillet |
Il est relevé
pendant la nuit par les 115e,
117e,
130e
et 317e
R.I.
Il quitte le front avec les 202e,
247e
et 248e
R.I. |
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226e
R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)
20 mars |
Pendant la
nuit, il monte en ligne dans les tranchées en face du fort
de Douaumont avec le 279e
R.I. |
22 mars |
Des éléments
au ravin de la Caillette enrayent net une attaque All. avec jets de
liquides enflammés qui a précédée un violent
bombardement. |
Du 31 mars
au 1er avril |
Il se déplace
à l'ouest de l'étang de Vaux et repousse plusieurs attaques
All. |
2 avril |
Il est relevé
avec le 279e
R.I. |
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227e
R.I. :
(76e D.I. ; 97e
Brigade)
25 mars |
Pendant la
nuit, il monte en ligne à l'est du boyau de la Garoupe avec
les 157e,
163e
et 210e
R.I.
Il relève les 3e,
111e,
141e
et 258e
R.I. épuisés. |
26 et 27 mars |
A.N.D. |
28 mars |
Pendant la nuit, le régiment
est relevé par les 26e,
37e, 69e
et 79e
R.I.
Des éléments restent toutefois en ligne dans le secteur
d'Havocourt. |
11 avril |
A 8 h 30, le 5e
et 6e bat. ont pour ordre de s'emparer du
bois Carré d'Havocourt.
Les hommes ont une distance de 800
m à parcourir avant d'atteindre le bois, et le trajet est
coupé d'un réseau de fils de fer et balayé
au raz du sol par plusieurs mitrailleuses All.
Quand l'assaut est données, les 150 hommes qui s'élancent
sont littéralement fauchées mais ils poursuivent leur
course.
Electrisés par la charge héroïque des hommes
qu'ils ont devant eux et qui se rapprochent rapidement, les All.
quitte peu à peu leur poste de combats et s'enfuit vers l'arrière.
Finalement, une poignet de Poilus prennent d'assaut la tranchée
All. et s'y maintienne.
Une lutte à la grenade s'engage
alors toute l'après-midi entre la tranchée reconquise
et quelques poches de résistance All. mais la situation ne
change pas.
Le soir, le bombardement All. reprend,
ajoutant de nouvelles victimes dans le camps Fr. déjà
très lourdement éprouvé.
|
13 avril |
Le 5e
bat. est relevé.
Il reste 1/3 des officiers et 45 hommes sur 150. |
14 avril |
Les autres éléments
encore en ligne sont relevés. |
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229e
R.I. :
(74e D.I. ; 148e
Brigade)
9 septembre |
De nuit, il monte en ligne du "Nez
de Souville" au bois de la Laufée avec les 50e
et 71e
B.C.P et les 222e,
230e
et 333e
R.I.
|
Du 10 au 15 septembre |
A.N.D. |
16 septembre |
Il change de secteur et
se place avec le 71e
B.C.P et les 222e,
230e
et 333e
R.I. dans le secteur de Tavannes. |
Du 17 septembre au 2 octobre |
A.N.D. |
3 octobre |
Il est relevé par
les 216e,
298e
et 305e
R.I. |
Retour
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230e
R.I. :
(74e D.I. : 147e
Brigade)
9 septembre |
De nuit, il monte en ligne du "Nez
de Souville" au bois de la Laufée avec les 50e
et 71e
B.C.P et les 222e,
229e
et 333e
R.I.
|
Du 10 au 15
septembre |
A.N.D. |
16 septembre |
Il change de secteur et
se place avec le 71e
B.C.P et les 222e,
229e
et 333e
R.I. dans le secteur de Tavannes. |
Du 17 septembre
au 2 octobre |
A.N.D. |
3 octobre |
Il est relevé
par les 216e,
298e
et 305e
R.I. |
23 octobre |
Il est de
ceux qui vont participer à la grandes offensive prévue
par le général Mangin pour le 24 octobre à 11
h 40. Il regagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de
départ. |
24 octobre |
Ses objectifs sont de s'emparer du
Chênois, du bois Fumin, puis du fort de Vaux.
Il exécutera cette mission en relation avec les 50e
et 71e
B.C.P et les 222e,
299e
et 333e
R.I.
A 11 h 40, il s'élance des
tranchées Claudel et Garrand et conquière en 10 min
les 1ère positions ennemies.
A peine reparti vers son 2e objectif, le régiment
est pris sous le feu des mitrailleuses All. qui, devant le bois
Fumin, sortent des trous d'obus. Les pertes sont lourdes.
Il doit arrêter sa marche dans la tranchée Gotha-Siegen.
Sur ce point, l'objectif n'est pas
atteint.
|
25 octobre |
Sa lutte continue
et il s'efforce d'avancer par petites fractions dans le bois Fumin. |
Après
le 25 octobre |
A.N.D. |
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234e
R.I. :
(68e D.I. ; 135e
Brigade)
18 juin |
Il monte en
ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 206e,
212e
et 344e
R.I.
Il relève les 59e,
83e, 88e
et 209e
R.I. |
Du 19 juin au 13 août |
A.N.D. |
14 août |
Il est relevé
par les 55e,
112e,
173e
et 255e
R.I. |
27 août |
Pendant la
nuit, il monte en ligne entre le ravin des Vignes et le ravin des
Fontaines. |
1er
septembre |
Des éléments
se portent sur Fleury et sur Vaux-Chapitre. |
3 septembre |
Entre 12 h et 17 h, il
attaque en avant de la chapelle Sainte Fine et s'empare de l'ouvrage
de Munich et de la tranchée de Bavière.
Il fait 400 prisonniers et prend 4 mitrailleuses. |
5 septembre |
Il est relevé par
les 214e,
220e
et 283e
et 288e
R.I.
Il quitte le front avec les 206e
et 212e
R.I. |
Retour
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238e
R.I. :
(63e D.I. ; 125e
Brigade)
3 juin |
Il est mis à la
disposition du groupement Lebrun. |
6 juin |
A 2 h, en réponse aux appels
du commandant Raynal, 2 comp. aidées de 2 comp. du 321e
R.I. ont ordre de prendre d'assaut le fort de Vaux.
La 22e comp. aborde le fort par l'ouest.
A son arrivée, l'ennemi évacue les tranchées
en avant du fort se qui permet aux soldats d'atteindre assez facilement
le fossé et de s'étendre vers la face nord de l'édifice.
Cependant, les mitrailleuses All. installées plus en hauteur
font des ravages dans la petite troupe, qui est bloquée contre
la paroi sans pouvoir ni l'escalader ni atteindre les entrées.
A 4 h, après avoir repoussé
une contre-attaque sur leur position déjà précaire,
les 30 hommes (dont 17 blessés) encore en vie sont encerclés
et fait prisonnier.
La 23e comp. qui a été
quelque peut retardée par l'encombrant matériel qu'elle
doit charrier (échelles, mitrailleuses, munitions) atteint
à son tour le fossé du fort. Elle doit cependant renoncer
à y descendre, ce serait une mort certaine que de tenter
de traverser ce couloir pris d'enfilade par un grand nombre de mitrailleuses
All. La troupe se résigne à rester dans les énormes
trous d'obus qui précédent le fossé.
A la nuit, la comp. regagne la tranchée qu'elle a quitté
le matin.
|
7 et 8 juin |
Les survivants de l'attaque de la
veille résistent comme ils le peuvent dans leurs tranchées
labourées par les obus All.
Au soir, les rares survivants ne
peuvent plus tenir et sont fait prisonniers. Un grand nombre de
ces hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui
coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable)
qui se mêle à la poussière et forme des caillots
affreux.
Sur 3 officiers et 160 hommes présents
au moment de l'attaque, 22 seulement sont restés non blessés
aux mains de l'ennemi. Tous ont utilisé jusqu'à leurs
dernières grenades. Ils sont restés 3 jours sans boire.
|
Mois d'octobre |
De nouveau
éléments montés en ligne tiennent le secteur
de Vaux avec les 216e,
292e,
298e,
305e
et 321e
R.I. |
2 novembre |
Ils sont relevés
par les 19e,
62e, 116e
et 118e
R.I. |
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239e
R.I. :
(130e D.I. ;
260e Brigade)
12 juin |
Un bat. monte en ligne à l'ouest
du village de Fleury.
|
Du 13 au 19
juin |
A.N.D. |
20 juin |
D'autres éléments
montent en ligne dans le secteur de Souville avec les 39e,
405e
et 407e
R.I. |
23 juin |
2 comp. sont en ligne en avant du
village de Fleury. Elles subissent une violente attaque All. et
sont anéanties. Nul n'en revient.
La 19e comp.
en ligne dans le village lutte désespérément
mais se fait encercler. Elle est faite entièrement prisonnière.
Le 6e bat.
au bois de Fleury vient consolider la ligne de front. Avec ce nouvel
apport en hommes, la progression All. parvient à être
contenue.
Le soir, 2 comp. viennent en renfort
au sud de Fleury et à l'ouest de la Poudrière.
|
25 juin |
Tous les élément
en ligne sont relevés.
Sur la totalité des forces qui étaient en ligne, il
ne reste plus de 5 officiers et 150 hommes. |
1er
octobre |
Il monte en ligne dans
le secteur Souville-Froideterre avec le 407e
R.I.
Il relève les 32e,
107e et
116e B.C.P.
et le 321e
R.I. |
6 octobre |
Il reçoit
des renforts du 66e
B.C.P. et des 4e,
82e et
333e
R.I. sur Souville-Froideterre. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après le 15 octobre |
A.N.D. |
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240e
R.I. :
(30e D.I. ; 60e
Brigade)
20 juin |
Il monte en
ligne à la cote du Poivre avec les 40e,
58e et
61e
R.I. |
25 juin |
2 bat. viennent en renfort aux 106e,
114e,
120e
et 121e
B.C.P. et aux 297e
et 359e
R.I.
Une contre-attaque est prévue
sur tous les fronts mais tous les efforts sont vain pour améliorer
les 1ère lignes.
|
26 juin |
6 comp. reçoivent l'ordre
de renforcer les 41e
et 241e
R.I. dans une contre-attaque pour tenter de reprendre la crête
Thiaumont-Fleury.
L'opération est fixée
le lendemain à 4 h 30.
|
27 juin |
A l'heure H, les 6 comp. bondissent
sur l'ennemi avec le 5e bat. du 41e
R.I. et parviennent à prendre 300 à 400 m de tranchée.
Leur progression est ensuite enrayée par un tir de barrage
infernal.
Le soir, grâce aux actions
mennées par les troupes Fr., la ruée All. sur Verdun
commencée le 23 juin a été arrêtée,
mais au pris d'un lourd sacrifice.
|
Du 16 au 20 août |
Il est relevé par
les 9e, 11e,
20e et 207e
R.I.
En ligne depuis le 20 juin, il est arrivé à limite d'usure. |
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241e
R.I. :
(131e D.I. ;
261e Brigade)
23 juin |
Sur les ordre du général
Nivelle, il se dirige vers Verdun. |
25 juin |
Il cantonne
à Landrecourt. |
26 juin |
Pendant la nuit, Le 5e
bat. monte en ligne sur le village Fleury occupé au 2/3 par
l'ennemi. Ses ordres sont d'organiser une con-att. pour reprendre
la crête Thiaumont-Fleury.
Cette attaque se fera en relation
avec le 41e
R.I. et 6 comp. du 240e
R.I.
L'opération est fixée le lendemain à 4 h 30.
|
27 juin |
A l'heure H, le 5e
bat. ne peut s'élancer car les caves de Fleury sont pleines
d'All. qui sortent en masse. Il perd les 2/3 de ses effectifs.
Le 6e bat.,
quant à lui, parvient à organiser une ligne de défense
à la lisière du village.
Il tiendra cette ligne jusqu'au 8 juillet.
Au soir, grâce aux actions
mennées par les troupes Fr., la ruée All. sur Verdun
commencée le 23 juin est arrêtée. Mais au pris
d'un lourd sacrifice.
|
Du 28 juin
au 7 juillet |
Le 6e bat.
et les restes du 5e tiennent leurs positions
du mieux qu'ils le peuvent.
Les hommes vivent terrés dans
leur abris, sans eau, parmi les cadavres qui s'entassent. Les cartouches
et les grenades manquent et sont prises sur les morts.
Les altercations avec l'ennemi sont indécentes. Cependant,
"on ne passe pas".
|
8 juillet |
Le régiment est
relevé par le 168e
R.I. |
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243e
R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)
21 février |
Il se trouve
en ligne aux bois de Wavrille aux premières heures de l'attaque
All.
Il est prit dans la fournaise du bombardement All. et se terre sur
ses positions. |
22 février |
Une comp. est mise sous
les ordres du lieutenant-colonel Hepp. |
23 février |
Des comp. occupent le bois le Fays
avec des éléments des 233e,
310e
et 327e
R.I.
Elles livrent un combat acharné.
2 comp. sous les ordres du commandant
Lequeux aux bois de Wavrille sont écrasées par le
bombardement All.
Herbebois menaçant d'être
débordé, les comp. qui s'y trouvent rejoignent le
bois des Chaumes.
|
24 février |
Le combat se poursuit
au bois de Chaume, d'une extrème violence. |
Après le 24 février |
A.N.D. |
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245e
R.I. :
(52e D.I. ; 104e
Brigade)
4 juin |
Il est mis à la
disposition du général Lebrun. |
7 juin |
Pendant la nuit, il monte
en ligne aux abords de fort de Vaux et Thiaumont avec les 49e
et 58e
B.C.P. et les 320e,
347e
et 348e
R.I. |
8 juin |
Etant maître du fort de Vaux,
les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de
Froideterre et le bois de Nawé.
Violent bombardement sur tout le
secteur puis sévère attaque All. La situation est
très confuse des abords de la ferme de Thiaumont au ravin
des Fontaines.
|
13 juin |
Il est relevé
pendant la nuit. |
20 et 21 juin |
Il exécute
des travaux de terrain entre Souville et Tavannes avec les 49e
et 58e
B.C.P. et le 320e
R.I. |
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246e
R.I. :
(55e D.I. ; 110e
Brigade)
10 mars |
Il monte en
ligne au bois des Buttes avec les 204e
et 289e
R.I. |
Du 11 mars
au 24 avril |
A.N.D. |
25 avril |
Il est relevé.
Il quitte le front avec 204e
et 289e
R.I. |
22 juillet |
Il est mis à la disposition
du général Maud'hui avec les 204e,
276e
et 289e
R.I.
Il monte en ligne d'Avocourt à la Hayette.
|
Du 23 juillet
au 14 août |
A.N.D. |
15 août |
Il change de secteur et
se place avec les 204e,
276e
et 289e
R.I. dans le secteur d'Esnes (à gauche de la cote 304). |
Jusqu'au 18 septembre |
A.N.D., il est relevé. |
19 septembre |
Il monte en ligne dans
le secteur d'Avocourt avec les 204e,
276e
et 289e
R.I. et reléve le 221e
R.I. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après le 15 octobre |
A.N.D. |
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247e
R.I. :
(60e D.I. ; 119e
Brigade)
30 juin |
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans le secteur de la Marguerite (de la tranchée d'Ypres
au P.C. 119 et au ravin des Vignes) avec les 202e,
225e
et 248e
R.I.
Il relève les 106e,
114e,
120e
et 121e
B.C.P, et les 297e
et 359e
R.I.
|
7 juillet |
Tôt le matin, 1 bat. aidé
de 2 bat. du 293e
R.I. s'élance sur Thiaumont et le P.C. 119 à travers
un violent barrage d'artillerie.
Au fur et à mesure de la progression, les pertes deviennent
très importantes. La vague d'assaut ne peut pas atteindre
les lignes ennemi et s'abrite comme elle le peut dans les trous
d'obus.
A 9 h, une contre-attaque All. subite
renvoie les Fr. dans leurs tranchées de départ.
De retour à ces positions,
ils parviennent à s'y maintenir sans se faire déborder
par l'ennemi.
Chacun retrouve ses positions initiales,
le bombardement All. reprend toute la journée.
|
8 juillet |
Au soir, aprés une journée
de bombardement, le constat est pitoyable.
Les pertes sont terribles, les hommes vivent dans des tranchées
précaires, sans abris, sans eau, parmi des milliers de corps
abandonnés sur le terrain labouré sans répit.
Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui
coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable)
qui se mêle à la poussière et forme des caillots
affreux.
Il est urgent qu'ils soient relevés.
|
12 juillet |
Le régiment est
relevé pendant la nuit par les 115e,
117e,
130e
et 317e
R.I.
Il quitte le front avec les 202e,
225e
et 248e
R.I. |
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248e
R.I. :
(60e D.I. ; 119e
Brigade)
30 juin |
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans le secteur de la Marguerite (de la tranchée d'Ypres
au P.C. 119 et au ravin des Vignes) avec les 202e,
225e
et 247e
R.I.
Il relève les 106e,
114e,
120e
et 121e
B.C.P, et les 297e
et 359e
R.I.
Les 4e et 5e
comp. sont chargées d'effectuer l'attaque de Thiaumont sous
les ordres du lieutenant-colonel Marchand. L'assaut est fixé
à 10 h.
Au petit jour, elles parviennent
au retranchement Z et ses abords qui constituent leur base de départ.
Cependant, 1 h avant l'heure H, l'artillerie Fr. non renseignée
sur le mouvement rapide du 248e, déclenche
un formidable tir de barrage sur sa position. Les lourdes pertes
infligés aux 2 bat. pousse le lieutenant-colonel Marchand
à demander le report de l'attaque au lendemain matin. Cependant,
sa demande n'est pas accorder.
A 10 h, les survivants s'élancent
donc en direction de l'ouvrage de Thiaumont. Assez rapidement, les
hommes en sous effectifs sont fauchées par les tirs des mitrailleuses
ennemis qui battent la pente.
Ils sont obligés de s'abriter dans les trous d'obus et d'attendre
la nuit. Les pertes sont cruelles.
L'attaque est finalement repoussée
au lendemain à la même heure comme le préconisait
le lieutenant-colonel Marchand.
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1er juillet |
A 10 h, le nouvel assaut
part des abords de Thiaumont mais n'a pas plus de succès pour
les mêmes raisons que la veille. |
Du 2 au 6 juillet |
A.N.D. |
7 juillet |
Au soir, aprés plusieurs jours
de bombardement, le constat est pitoyable.
Les pertes sont terribles, les hommes vivent dans des tranchées
précaires, sans abris, sans eau, parmi des milliers de corps
abandonnés sur le terrain labouré sans répit.
Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui
coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable)
qui se mêle à la poussière et forme des caillots
affreux.
Il est urgent qu'ils soient relevés.
|
12 juillet |
Il est relevé pendant
la nuit par les 115e,
117e,
130e
et 317e
R.I.
Il quitte le front avec les 202e,
225e
et 247e
R.I. |
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249e
R.I. :
(35e D.I. ; 69e
Brigade)
3 mai |
Il monte en
ligne avec le 123e
R.I. dans la région de Souville.
Il relève les 170e
et 174e
R.I. |
11 mai |
Il subit un
violent bombardement au sud-ouest du fort de Douaumont. |
12 mai |
Le pilonnage se poursuit une grande
partie de la journée puis subitement, à 15 h 30, une
attaque All. est déclenchée.
Elle parvient a être repoussée
mais de nombreuses victimes dans les lignes Fr. sont à déplorer.
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14, 15, 16,
17, 18 mai |
Violent bombardement All., les hommes
se terrent dans leur abris attendant l'éclat d'obus qui les
frappera.
Les pertes sont sérieuses.
De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils
sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur
visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures
(projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à
la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement
et moralement à bout de force.
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Après
le 18 mai |
A.N.D. |
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