Les Régiments
d' Infanterie :
Dictionnaire
des abréviations
52e
R.I. :
(27e D.I. ; 54e
Brigade)
2 juin |
Le 1er bat.
reçoit l'ordre de se rendre à Fontaines-de-Tavannes,
à la disposition du colonel Tahon (du 142e
R.I.).
Il monte en ligne à la batterie
de Damloup avec les débris des 4e et
11e comp. du 142e.
La progression est périlleuse,
ralentie par le bombardement All.
La
batterie n'est plus qu'une ruine, tous les plafonds sont crevés
(sauf un qui s'éffondrera quelques jours plus tard), et qui
sert de refuge aux blessés.
A l'arrivée des troupes, l'abri est occupé par une
30e d'hommes de la 11e
comp du 142e. Avec ce nouvel arrivage, on
peut à peine circuler dans l'enceinte.
Les hommes se fortifient sur place
et organisent la défense de la batterie mais ils ne savent
pas exactement dans quelle direction se trouve l'ennemi.
|
3 juin |
Au matin, le bombardement All. augmente
d'intensité.
A 18 h, une attaque All. est lancée
en direction de la batterie de Damloup. Les comp. chargent et parviennent
à la repousser.
A 20 h, une 2e
attaque All. s'élance, mais les mitrailleuses ont raison
des assaillants.
A 21 h tout est fini, un calme relatif renaît. Le bombardement
All. reprend.
A 22 h, la 6e
comp. arrive et se place à gauche de la batterie.
Les pertes sont sérieuses,
en l'espace de quelques heures, 200 hommes sont passés au
poste de secours. Ceux qui peuvent marcher repartent vers l'arrière.
Un grand nombre ne sont que commotionnés, ils sont sourds,
hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs
mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection
de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière
et forme des caillots affreux.
Sinon, en fin d'après midi,
1 bat. vient en renfort à la 2e comp.
de mitrailleuses du 142e
R.I. Toute la nuit, ils repoussent ensemble plusieurs attaques lancées
sur la tranchée de Belfort.
|
Du 4 juin
au 3 août |
A.N.D., il
est relevé. |
4 août |
Il monte en
ligne dans la région de Retegnebois et de la Vaux-Régnier
avec les 75e,
140e
et 415e
R.I.
Il relève les 413e
et 414e
R.I. |
10 août |
Des éléments
se portent sur les pentes de la Laufée et au sud de la Montagne.
Ils relèvent un régiment de Tirailleurs Sénégalais. |
19 août |
Il est relevé
par les 346e,
356e,
367e
et 369e
R.I.
Il quitte le front avec les 140e
et 415e
R.I. |
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53e
R.I. :
(124e D.I. ;
248e Brigade)
19 mai |
Il monte en
ligne au nord de l'étang de Vaux avec les 101e,
124e
et 142e
R.I.
Il relève les 35e,
42e, 44e
et 60e
R.I. |
Du 20 mai au 1er
juin |
A.N.D. |
2 juin |
Le soir, un bat. vient
renforcer les lignes entre le fort de Vaux et Damloup.
Ces lignes sont tenues par le 2e bat. du 142e
R.I. complètement isolé depuis le matin. |
3 juin |
Les 2 bat. à proximité
du fort de Vaux depuis la veille, reçoivent l'ordre de reprendre
les abords du fort.
Ils partent à l'assaut mais
ne parviennent pas à progresser. Ils sont trop épuisés
par le bombardement All. intensif qu'ils ont subi depuis la veille..
Sur les positions de la 5e
comp., un violent bombardement Fr. fait de nombreuses victimes.
Les nombreuses fusées d'avertissement lancées pour
demander l'allongement du tir ne donnent aucun résultat.
|
4 juin |
Toujours avec
l'aide de la 2e comp. du 142e
R.I., une nouvelle attaque All. est de nouveau repoussée sur
la tranchée de Belfort. |
Après
le 4 juin |
A.N.D. |
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54e
R.I. :
(12e D.I. ; 23e
Brigade)
19 juin |
Pendant la
nuit, il monte en ligne du ravin des Fontaines à la Laufée
avec les 67e,
106e
et 132e
R.I.
Il relève les 292e,
305e
et 321e
R.I. très éprouvés par leur lutte face au fort
de Vaux. |
20 juin |
Des éléments
montés en ligne la veille prennent position au bois Fumin. |
21 juin |
Vers le milieu de l'après-midi,
une attaque All. générale sur tout le front est déclenchée
(entre le ravin des Fontaines et les abords sud-est du fort de Vaux).
Au bois Fumin, le 1e
bat. repousse 3 assauts avec l'aide du 67e
R.I. Cependant, ses 3e
et 4e comp. sont anéanties. L'ennemi
s'engouffre dans l'espace laissé vide et contourne les 1e
et 2e comp. La lutte est âpre mais rapidement,
les combattants sont maîtrisés et faits prisonnier.
Ce 1e bat qui comptait 18 officiers et 950
hommes, rentrera avec seulement 9 officiers dont 4 blessés
et 203 hommes dont 33 blessés.
|
22 juin |
A 13 h, une contre-attaque par les
2e et 3e bat. est décidée vers la cote 349, à
l'ouest du fort de Vaux.
Le 2e bat., renforcé par 3 comp. du 106e
R.I. et 2 comp. du 132e
R.I. doit partir à droite, alors que le 3e bat doit se diriger
sur la gauche.
A l'heure H, plusieurs comp. sont déjà anéanties
par le bombardement ennemi qui est très violent. D'autres
sont bloquées devant les lignes All., prises sous le feu
des mitrailleuses. D'autres encore se déportent en avançant
et n'atteignent par leur objectif.
Finalement, cette attaque n'apporte
aucun résultat, sinon de faire tuer des hommes.
|
23 juin |
Pour les éléments
en ligne du ravin des Fontaines aux abords du fort de Vaux, la bataille
ne faiblit pas. Les pertes sont terribles.
La 8e comp. qui comptait 4 officiers et 180
hommes est réduite à 14 hommes commandés par
un sous-lieutenant. |
Après le 23 juin |
A.N.D. |
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55e
R.I. :
(126e D.I. ;
251e Brigade)
19 mai |
Il monte en
ligne dans le secteur de la cote 304 avec les 6e,
12e, 112e,
173e,
255e,
411e
et 412e
R.I. |
Du 20 au 29 mai |
Bombardement All. intensif
sur tout le secteur.
Les pertes sont sérieuses. De plus, un grand nombre d'hommes
sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui
coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable)
qui se mêle à la poussière et forme des caillots
affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
Du 30 mai
au 21 juillet |
A.N.D., il
est relevé. |
22 juillet |
Il est mis
à la disposition du général Maud'hui et monte
en ligne d'Avocourt à la Hayette. |
Du 23 juillet
au 14 août |
A.N.D., il
est relevé. |
15 août |
Il remonte
en ligne avec les 112e,
173e,
255e
R.I. dans le secteur d'Avocourt.
Il relève les 206e,
212e,
234e
et 344e
R.I. |
Après le 15 août |
A.N.D. |
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56e
R.I. :
(15e D.I. ; 29e
Brigade)
16 avril |
Il monte en ligne dans
le secteur de Fleury-sous-Douaumont. |
Du 17 au 30
avril |
A.N.D. |
31 avril |
Il est relevé.
|
21 juillet |
Il monte en ligne dans
le secteur Marceau avec les 10e,
27e et 134e
R.I. |
1er
août |
Il tient la ligne entre
l'arête de Vaux-Chapitre et la ferme de Dicourt. |
2 août |
A 13 h, le 3e
bat. ainsi que les 5e et 6e
comp. du 2e bat. s'élancent à
l'assaut de Fleury. Après ¼ d'heure de combat, les
2 comp. ont atteint l'ouvrage sud-est de Fleury et parviennent même
à le dépasser en faisant plus d'une 100e
de prisonniers et en prenant 3 mitrailleuses.
Cependant, dans leur avance, elles
ont perdu leur liaison avec le 3e bat. qui
a été retardé par une forte résistance
au ravin de la Poudrière.
Vers 18 h 30, après un vif combat à la grenade, l'ennemi
est bousculé et le 3e bat. parvient
à la hauteur de 2 comp. du 2e bat.
|
5 août |
Vers 7 h, l'ennemi attaque
Vaux-Chapitre et la Haie-Renard.
Les troupes d'assaut sont repoussées avec l'aide du 10e
R.I. |
6 août |
Pendant la nuit, les survivants
sont relevés par le 65e
R.I. |
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57e
R.I. :
(35e D.I. ; 70e
Brigade)
5 mai |
Il est en
ligne de la Courtine au fort de Vaux avec le 144e
R.I. |
7 mai |
Il subit un violent bombardement
All.
A 18 h, une attaque All. semble se
préparer sur le front du 1er bat. L'artillerie
est prévenue et déclenche un puissant tir de barrage.
L'assaut que voulait donner l'ennemi est abandonné.
|
21 mai |
Il est relevé.
Il a perdu 12 officiers et 427 hommes. |
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58e
R.I. :
(30e D.I. ; 59e
Brigade)
20 juin |
Il monte en
ligne à la cote du Poivre avec les 40e,
61e et
240e
R.I. |
Du 21 juin
au 15 août |
A.N.D. |
Du 16 au 20
août |
Il est relevé
par les 9e,
11e, 20e
et 207e
R.I. |
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59e
R.I. :
(34e D.I. ; 59e
Brigade)
6 avril |
Il monte en
ligne devant le bois d'Avocourt avec les 83e,
88e et
209e
R.I.
Les 2e et 3e bat. passent
à l'attaque et s'emparent de la lisière du bois. |
Du 7 avril
au 17 juin |
A.N.D. |
18 juin |
Il est relevé
par les 206e,
212e,
234e
et 344e
R.I.
Il quitte le front avec les 83e,
88e et
209e
R.I. |
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60e
R.I. :
(14e D.I. ; 27e
Brigade)
22 février |
2 bat. sont mis sous les ordres du
général Bapst pour défendre le bois des Caures.
Ils montent en ligne dans le secteur. Le soir, le bois des Caures
est perdu mais l'ennemi ne peut poursuivre plus avant.
Un 3e bat.
se tient près en arrière entre Samogneux et la cote
344.
|
23 février |
Les 2 bat. qui se sont repliés
au bois le Fays (sud-ouest du bois des Caures) subissent 4 violentes
attaques All. Le soir, les pertes sont très lourdes.
Les survivants se regroupent avec
ceux des 165e
et 365e
R.I et tiennent toute la nuit.
|
24 février |
A 4 h 15, les 2 bat. repliés
la veille sur le bois le Fays reçoivent l'ordre d'attaquer
sur Samogneux.
Cette attaque se solde par un échec.
A 14 h, devant la poussée
All., ils sont obligés de rejoindre le bois le Fays. A cet
endroit, ils parviennent à contenir l'ennemi pendant un certain
temps, mais complètement isolés de toutes autres unités,
ils sont débordés et se replient vers 19 h, sur la
cote du Poivre.
|
Du 25 févier
au 30 mars |
A.N.D., les
2 bat. sont relevés. |
31 mars |
2 bat. ont
pour ordre de contre-attaquer à 21 h le bois Camard.
A 21 h, la résistance All. est trop forte et ils ne peuvent
pas progresser. |
Du 1er
avril au 18 mai |
A.N.D. |
19 mai |
Il est relevé par
les 53e,
101e,
124e
et 142e
R.I.
Il quitte le front avec les 35e,
42e et 44e
R.I. |
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61e
R.I. :
(30e D.I. ; 60e
Brigade)
20 juin |
Il monte en
ligne à la cote du Poivre avec les 40e,
58e et
240e
R.I. |
Du 21 juin
au 15 août |
A.N.D. |
Du 16 au 20
août |
Il est relevé
par les 9e,
11e, 20e
et 207e
R.I. |
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62e
R.I. :
(22e D.I. ; 43e
Brigade)
30 mars |
Il monte en ligne du bois
d'Hardaumont à la ferme de Thiaumont avec les 19e,
116e
et 118e
R.I.
Il relève le 16e
B.C.P. et les 94e,
151e
et 162e
R.I. |
Du 31 mars au 16 avril |
A.N.D. |
17 avril |
Des éléments se sont
portés dans le secteur sud de Douaumont. Ils sont en ligne
à côté du 116e
R.I.
Dès l'aube, le bombardement
All. est très violent.
A 10 h, un grand nombre d'All. se lancent à l' attaque. A
15 h, les Fr. sont obligés de se replier.
Par cette manuvre, l'ennemi
devient maître de la carrière d'Haudraumont, des tranchées
Derrien, Morchée et Rivalain.
|
18 avril |
Très
tôt le matin, un bat. aidé d'un bat. du 328e
R.I. contre-attaque pour tenter de dégager le plateau au nord
du ravin de la Mort. L'attaque échoue. |
21 avril |
Pendant la
nuit, il est relevé par les 22e,
30e, 99e
et 416e
R.I.
Il quitte le front avec les 19e,
116e
et 118e
R.I. |
2 novembre |
Il remonte en ligne dans
le secteur de Vaux avec les 19e,
116e
et 118e
R.I.
Il relève les 216e,
238e,
292e,
298e,
305e
et 321e
R.I. |
3 novembre |
Dès la tombée
de la nuit, il part en formations accolées.
A 21 h 30, il se positionne sur les positions du 299e
R.I. qu'il relève (à l'est du fort de Vaux). |
Après
le 3 novembre |
A.N.D. |
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63e
R.I. :
(23e D.I. ; 45e
Brigade)
26 mai |
Pendant la nuit, il monte en ligne
devant le bois de Nawé.
Au matin, le 3e
bat. attaque à la lisière du bois.
A gauche, la 10e comp. réussit à
s'emparer de 2 tranchées All. A droite, les autres comp.
ne peuvent progresser.
|
Du 27 mai au 22 avril |
A.N.D. |
23 juin |
2 bat. renforcés
de 3 comp. du 106e
R.I. montent en ligne sur Froideterre.
Ils renforcent les éléments déjà en ligne
à cet endroit. |
24 juin |
A 5 h, les 2 bat. renforcés
d'un 1 bat. du 297e
R.I. se portent en avant de part et d'autre du chemin de Froideterre-Thiaumont.
Ils sont appuyés au nord par les 3 comp. du 106e
B.C.P.
Cette avancée ne peut dépasser le retranchement Y
et la batterie B.
Dans l'après-midi, un nouvel
effort permet de rétablir la liaison entre les régiments
disloqués et séparés la veille vers la cote
261 du ravin des Vosges.
|
25 juin |
L'attaque commencée la veille
se poursuit. Les unités s'élancent
des pentes de Froideterre en direction du l'abri 119. Arrivées
devant l'abri, un tir de mitrailleuse meurtrier oblige les hommes
à se terrer dans les trous d'obus. Ils y restent jusqu'à
la nuit.
|
26 juin |
Tôt le matin, une contre-attaque
est menée par le 3e bat. à la lisière ouest
du bois de Nawè (secteur très actif ces derniers jours).
Sur la gauche, la 10e
comp. parvient à reconquérir 2 tranchées. Sur
la droite, aucune progression n'est possible, les tirs de mitrailleuses
All. sont trop soutenus et le réseau de barbelé est
trop dense.
|
Après le 26 juin |
A.N.D. |
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64e
R.I. :
(21e D.I. ; 41e
Brigade)
12 juin |
Pendant la nuit, il monte
en ligne dans le secteur du bois de Nawé avec les 65e,
93e et
137e
R.I.
Il renforce les 293e,
337e,
403e
et 410e
R.I. |
Du 13 au 19 juin |
A.N.D. |
20 juin |
Il est relevé par
les 106e,
114e,
120e et
121e B.C.P.
et les 297e
et 359e
R.I. |
Retour
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65e
R.I. :
(21e D.I. ; 41e
Brigade)
12 juin |
Pendant la nuit, il monte
en ligne dans le secteur du bois de Nawé avec les 64e,
93e et
137e
R.I.
Il renforce les 293e,
337e,
403e
et 410e
R.I. |
15 juin |
Les éléments sont en
ligne à la tranchée "des Sapeurs" (au nord-ouest
de la ferme de Thiaumont).
Après un violent bombardement,
une attaque All. avec liquide enflammé les oblige à
se replier. La tranchée est perdue.
Avec l'aide d'une comp. du 106e
B.C.P., la 1ère comp. contre-attaque
mais ne parvient pas à reprendre pied dans la tranchée
des Chasseurs.
|
Du 16 juin au 19 juin |
Les hommes se terrent
sous le bombardement All.
Les pertes sont sérieuses. De plus, un grand nombre d'hommes
sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui
coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable)
qui se mêle à la poussière et forme des caillots
affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
20 juin |
Il est relevé par
les 106e,
114e,
120e et
121e B.C.P.
et les 297e
et 359e
R.I. |
4 août |
2 bat., alors en réserve
à Belrupt, sont réquisitionnés et se portent
en soutien à la Haie-Renard occupé par la 15e
D.I. Ils relèvent le 2e bat. du 10e
R.I. |
Après le 4 août |
A.N.D. |
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66e
R.I. :
(18e D.I. ; 35e
Brigade)
28 avril |
Il monte en ligne avec
les 32e,
77e et
135e
R.I. dans le secteur de la cote 304.
Il relève les 2e
et 4e B.C.P.
et les 418e
R.I. |
3 mai |
Il tient le front du bois
d'Avocourt au bois Camard. |
5 mai |
A 4 h, un bombardement All. débute
au bois Camard qui dure toute la journée.
Plus tard, il repousse plusieurs
attaques All. Les hommes qui participent à ces combats font
preuve d'un courage et d'un héroïsme remarquables.
La 6e comp.
qui compte 143 hommes au matin est réduite à 11 hommes
en fin d'après-midi, et
tellement épuisés physiquement et moralement qu'ils
ne sont plus en état de combattre.
|
6 mai |
Il est relevé par
le 135e
R.I. qui s'étend sur sa position. |
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67e
R.I. :
(12e D.I. ; 23e
Brigade)
19 juin |
Pendant la
nuit, il monte en ligne du ravin des Fontaines à la Laufée
avec les 54e,
106e
et 132e
R.I.
Il relève les 292e,
305e
et 321e
R.I. très éprouvés par leur lutte face au fort
de Vaux. |
21 juin |
Vers le milieu de l'après-midi,
une forte attaque All. générale sur tout le front
se déclenche, entre le ravin des Fontaines et les abords
sud-est du fort de Vaux.
Au bois Fumin, 3 assauts sont repoussés
avec l'aide du 54e
R.I.
Plus tard, le 54e
étant anéanti, il tente de reprendre le terrain qu'il
occupait. 2 de ses compagnies lancent une contre-attaque et parviennent
à reprendre un élément de tranchée.
|
22 juin |
Au petit jour, une reconnaissance
All. est stoppée et renvoyée dans ses lignes.
A midi, nouvelle attaque également
repoussée. Par représailles, un furieux bombardement
s'abat sur ses positions.
|
23 juin |
Du ravin des Fontaines aux abords
du fort de Vaux, la bataille ne faiblit pas.
Plusieurs attaques All. sont arrêtées net et une contre-attaque
permet de reprendre du terrain et faire des prisonniers.
Cependant, les hommes sont à bout de force.
Il est relevé dans la nuit
par le 26e
B.C.P.
|
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68e
R.I. :
(17e D.I. ; 33e
Brigade)
19 avril |
Il monte en
ligne dans le secteur de la cote 304 avec les 90e
et 290e
R.I.
Il relève les 153e,
156e
et 160e
R.I. |
20 et 21 avril |
Violent bombardement All,
les hommes se terrent dans leurs tranchées. Un grand nombre
sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui
coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable)
qui se mêle à la poussière et forme des caillots
affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
22 avril |
A 6 h, le bombardement redouble de
violence.
A 14 h, une attaque All. qui débouche est repoussée.
Cette attaque est presque accueillie comme un soulagement par les
soldats Fr. qui n'en peuvent plus du pilonnage.
Le bombardement All. reprend ensuite
avec la même intensité que le matin. Les 2e
et 3e bat. en ligne cote 304 et bois
Eponge (200 m au nord de 304) subissent de lourdes pertes.
Le 1er bat en réserve à Esnes
n'est pas épargné, les obus de 210 et de 380 y tombent
à chaque instant.
|
23 avril |
Même bombardement que la veille.
La 5e comp.
repousse une attaque All. et fait 40 prisonniers.
|
Du 24 avril |
Les 3 bat. sont relevés par
le 268e
R.I. et partent en repos au bois Saint-Pierre.
|
29 avril |
Au soir, le 1er
et 3e bat. reprennent les lignes sur la cote
304, le 2e bat. part en soutien à Esnes.
Il relève le 268e
R.I. qui part au repos. |
Du 30 avril au 2 mai |
les hommes exécutent
des travaux de renfort (installation de postes de mitrailleuses en
avant des 1ère lignes). Ces travaux sont
systématiquement détruits par le bombardement All. |
3 mai |
Le bombardement All. commence à
11 h, il dure toute la journée avec une intensité
qui atteint parfois 30 à 35 coups dans un rayon de 100 m
carrés.
Au soir, les pertes des 4 derniers
jours sont pour le 1er bat. de 250 hommes
tués ou blessés et 41 disparus, la proportion des
tués est de 50%. La journée du 3 coûte à
elle seule 160 hommes tués.
Au soir, le 2e
bat. vient renforcer les unités de 1ère
ligne; à droite, la 7e comp. vient
renforcer le 90e
R.I., la 5e comp. se place derrière
le 3e bat. sur les pentes sud de la cote 304.,
la 6e comp. est en réserve au P.C.
du colonel, aux ouvrages Blancs.
Le bombardement All. continue toute
la nuit mais baisse un peu d'intensité.
|
4 mai |
Dès l'aube, le bombardement
All. s'intensifie et dépasse celui de la veille.
A 16 h 30, une attaque All. se déclenche
mais les Fr. ne peuvent la contenir. les 2 bat. sont contraints
à se replier. L'ennemi envahit les pentes nord de la cote
304 à plusieurs endroits, les hommes n'ayant pas put suivre
le repli sont complétement
isolés et faits prisonniers.
Pendant la nuit, les survivants se
rassemblent et tentent en vain de rétablir la situation.
Des éléments
des 77e,
268e
et 290e
R.I. sont envoyés en renfort en toute hâte.
Une contre-attaque avec ces nouvelles
troupes est prévue pour le lendemain face au nord de la cote
304.
|
5 mai |
La contre-attaque
est déclenchée à l'aube sous les ordres du lieutenant-colonel
Mariani.
Cependant, l'ennemi a eu le temps de fortifier les positions qu'il
a conquises le 3.
L'attaque Fr. échoue sur tous les points attaqués. |
6 mai |
Les survivants sont relevés
avec ceux du 90e
R.I. |
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69e
R.I. :
(11e D.I. : 21e
Brigade)
28 mars |
Pendant la
nuit, il monte en ligne à l'est du boyau de la Garoupe avec
les 26e,
37e et 79e
R.I.
Il relève les éléments des 157e,
163e,
210e
et 227e
R.I. |
30 mars |
Le matin, des éléments
prennent position aux ouvrages de Vassancourt, Peyron et Palavas,
aux villages de Mallancourt et aux retranchements R2 et R3.
A 17 h, les éléments
sur Mallancourt subissent une violente attaque après un bombardement
de 7 h.
Ils résistent toute la nuit mais doivent abandonner le village
(beaucoup d'hommes sont faits prisonniers).
|
5 avril |
Tous les éléments
encore en vie sur Mallancourt sont anéantis par le bombardement.
Devant Palavas, les troupes subissent également un terrible
pilonnage. |
8 avril |
Depuis le 30 mars devant
Palavas et Mallancourt, les pertes sont de 60 officiers et de 1300
hommes. |
9 avril |
Devant l'avancée All., le
général Pétain décide de retirer les
éléments en ligne sur Palavas.
Pendant la nuit, ils sont envoyés
en soutien entre le bois Equerre et les ouvrages Alsace et Lorraine
(au sud de Béthincourt).
|
12 avril |
Le régiment
est relevé.
Il quitte le front avec les 26e,
37e et 79e
R.I. |
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70e
R.I. :
(19e D.I. ; 38e
Brigade)
14 mars |
Il monte en ligne dans le secteur
du Mort-Homme.
Il est chargé de la défense d'un poste avancé,
la cote 264.
|
Jusqu'à
fin mars |
Il subit des pertes considérables
sur la cote 264.
Il se fait écraser plutôt que de livrer le passage
aux All. qui veulent à tout prix percer par le Mort-Homme.
|
Jusqu'au 5
avril |
Il tient le
secteur allant de Chattancourt à Charny. |
Mois de mai |
Il est en
ligne dans la forêt de Hesse où il subit d'intenses bombardements. |
30 mai |
Pendant la nuit, il remonte en ligne
dans le secteur du Mort-Homme avec les 48e,
71e et
270e
R.I.
Il vient renforcer les 150e,
154e,
155e
et 161e
R.I.
Il se positionne plus particulièrement
à Chattancourt et à Cumière, devenue 1ère
ligne depuis la chute du Mort-Homme.
|
Du 31 mai au 21 juillet |
A.N.D., il est relevé. |
22 juillet |
Il est mis à la
disposition du général Delétoile et se place
en ligne de la Hayette à Cumière. |
Du 23 juillet au 11 août |
A.N.D. |
12 août |
Pendant la nuit, il change
de secteur et se positionne sur Froideterre et au bois des Trois Cornes.
Il y relève le 122e
R.I. et vient en renfort au 71e
R.I. |
Du 12 au 16
août |
Il subit de
violents bombardement All. et tous les jours, les canons Fr. tirent
trop court. |
31 août |
Il est relevé par
les 103e,
104e
et 315e
R.I.
Il quitte le front avec les 71e
et 270e
R.I. |
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71e
R.I. :
(19e D.I. ; 37e
Brigade)
22 février |
Il monte en ligne à 2 km environ
au sud-ouest d'Avocourt, au lieu dit "le Pont des 4 Enfants"
et s'installe à flanc de coteau dans de profonds abris.
Il relève le 91e
R.I.
|
Du 23 au 29
février |
A.N.D. |
1er
mai |
Il est relevé et
part au repos à Sénart. |
30 mai |
Pendant la nuit, il remonte
en ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 48e,
70e et
270e
R.I.
Il vient renforcer les 150e,
154e,
155e
et 161e
R.I. |
31 mai |
Le 1er bat.
se porte au Bois Bouchet, en 2ème ligne.
Les 2e
et 3e bat. montent en 1ère ligne et
contre-attaquent le bois des Caurettes avec l'aide du 306e
R.I. mais leurs efforts sont brisés.
En fin de journée, 300 m sont
repris aux 800 perdus le 28 mai par le 154e
R.I.
|
1er
juin |
4 comp. (6e,
7e, 8e et 12e)
tentent d'améliorer leur position au nord de Chattancourt
par une attaque menée à l'est du Mort-Homme.
Les sections de tête progressent
d'abord sans difficultés, elles atteignent l'ennemi lorsqu'un
violent tir de barrage et des feux croisés de mitrailleuses
les arrêtent et les déciment.
La 8e comp. conserve avec peine le terrain
qu'elle vient de gagner. Les pertes sont de 20 tués, dont
3 officiers et 60 blessés.
|
Du 2 au 5
juin |
Les tranchées de 1ère
lignes sont réparées et consolidées.
Quelques unités du 3e
bat. occupent une position de soutien au nord de Chattancourt. Elles
subissent des pertes sensibles à cause du bombardement All.
tiré de la cote du Talou.
|
6 juin |
L'opération du 1er
juin est renouvelée sans plus de réussite. Seul
le boyau de Valence est repris.
|
9 juin |
Il est relevé. |
15 juin |
Les 1er et
3e bat. remontent dans le secteur de Chattancourt,
le 2e au Bois Bourru.
|
Du 16 juin au 13 juillet |
Relevé depuis du
secteur de Chattancourt, des comp. réalisent des travaux d'organisation
des 2e lignes. |
14 juillet |
Il remonte une 3e
fois en ligne dans le secteur de Chattancourt.
Les 1er et 3e bat. en
1ère ligne, le 2e
en réserve.
Le secteur est assez calme.
|
Du 15 au 20 juillet |
A.N.D. |
21 juillet |
Il est relevé. |
7 août |
Il embarque en camions à destination
de Verdun.
Le soir, les comp. se munissent de
vivres et de toutes les munitions nécessaires dans les casernes
de Niel et de jardin Fontaine.
|
8 août |
Pendant la nuit, il vient renforcer
le 122e
R.I. dans le secteur de Thiaumont.
Vers 4 h, un violent bombardement
All. se déclenche sur Thiaumont et les ouvrages plus à
l'ouest.
A 6 h, le 1er
bat. reçoit l'ordre d'aller occuper la tranchée Lagadec.
A 7 h, l'ennemi s'infiltre entre
le retranchement Z et la Batterie C.
A 8 h, la 2e
comp. partant des batteries B, exécute une brillante contre-attaque
sous le commandement du capitaine DOMEON. Elle dégage le
P.C. 119, s'empare de la partie sud des batteries C, où elle
se maintient, malgré un bombardement d'une extrême
violence et des pertes considérables.
De son côté, le
2e bat., commandé par le chef de bataillon
FERRANT, reçoit l'ordre d'enrayer l'avance All. dans la direction
de Froideterre.
Les 5e et 7e comp. en
tête, la 6e en soutien, entraînées
par les officiers, s'opposent à l'avance des All. et les
font reculer. Elles s'emparent de l'ouvrage X, le dépassent,
capturant de nombreux prisonniers puis se rendent maîtres
de l'ouvrage Y.
A 15 h, le 3e
bat. reçoit l'ordre de contre-attaquer l'ennemi qui avance
par le ravin des Vignes. Les 9e et 11e
comp., sous les ordres du capitaine DEMAURE, atteignent le P.C.
119, le dépassent et renforcent à droite le 1er
bat.
Le 2e
bat. talonne l'ennemi jusqu'aux abris C où il engage un sanglant
corps à corps à la baïonnette.
A 15 h 30, des éléments
atteignent l'ouvrage de Thiaumont, le réoccupent mais sont
contraints de l'évacuer à 18 h.
Le soir, le régiment occupe
les retranchements Z et une ligne allant de Z à 200 m au
sud du P.C. 118, jusqu'à la route de Bras à Fleury.
Les All. ont été arrêtés, battus, repoussés
jusqu'à leur ligne de départ.
|
9 août |
Le régiment
est mis en urgence à la disposition de la 31e
D.I.
La 2e comp. de son 1er
bat. doit contre-attaquer face au P.C. 119. Elle part à la
charge et reprend le poste de commandement ainsi que le partie sud
de la batterie C. Un bombardement très violent s'abat ensuite
sur les positions qu'elle parvient à tenir.
Les 9e et 11e comp. du
2e bat. partent alors pour venir en aide à
la 2e comp. Elle le rejoigne sous une pluie
d'obus puis la dépasse et s'empare des ouvrages X et Y. De
nombreux All. sont fait prisonnier.
Dans l'après-midi, les 2 comp.
poursuivent leur progression en talonnant l'ennemi qui recule. Elles
atteignent les abris C puis à 15 h 30, les abords de Thiaumont.
Pour atteindre cette position, elles ont du charger à la
baïonnette à plusieurs reprises.
|
11 août |
Le régiment est relevé
par le 48e
R.I.
Les pertes pour le 8, 9 et
10 août sont de 19 officiers, 480 sous-officiers et soldats.
|
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74e
R.I. :
(5e D.I. : 9e
Brigade)
2 avril |
En réponse à la brèche
ouverte sur le front du 269e
R.I. (sud du fort de Douaumont), 2 bat. se mettent en route vers
Souville.
Le chemin est périlleux car
le bombardement All. est violent. Vers minuit, après une
marche de 18 h, les 2 bat. atteignent enfin le fort de Souville.
|
3 avril |
Ils ont pour ordre de combler la
brèche ouverte la veille.
A 2 h, les 2 bat. quittent le fort pour gagner leur emplacement
final.
A 4 h, ils sont en place face au
fort de Douaumont, au talus du chemin de fer qui longe la pente
sud du plateau de la Caillette.
A 4 h 30, l'assaut est donné.
La progression est lente et très coûteuse en vies mais
après un dur et long combat rapproché, les 2 bat.
rejettent en partie les All. vers l'arrière et referment
la brèche. La tranchée Morchée et le boyau
Vigoureux restent aux mains de l'ennemi.
Les hommes a bout de force se barricadent sur place, face à
l'ennemi.
|
4 avril |
Le bombardement All. est assez violent
toute la journée.
A 19 h, l'ennemi veut reprendre le
terrain perdu la veille. Il charge sur le 1er
bat. (à la tranchée des Chasseurs) mais il est repoussé
par les mitrailleuses du lieutenant Boyer.
A 19 h 30, le 1er
bat. passe à l'attaque à son tour mais il est également
renvoyé sur ses positions.
|
5 avril |
Une nouvelle attaque All. est repoussée
mais avec de lourdes pertes du côté Fr (les comp. ne
comptent plus qu'une poignée d'hommes).
Les boyaux de communications sont
coupés et plus aucun ravitaillement, vivre, munition ne peut
atteindre les 1ère lignes.
Vers 16 h, le 1er bat. attaque à
son tour et parvient cette fois-ci à prendre une partie du
boyau Hans. Il réalise ainsi une importante progression.
Dans la nuit, le 36e
R.I. prend la place des survivants qui reculent pour se reposer.
Seule la comp. de mitrailleuse reste au côté du 36e.
|
Du 6 au 10
avril |
Bombardement
All., les pertes continuent.
Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds,
hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs
mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection
de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière
et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement
à bout de force. |
11 avril |
Les mitrailleurs restés en
ligne viennent en aide au 36e
R.I. qui a dû reculer devant la violence du feu All.
Par un assaut subit, ils parviennent à reprendre ensemble
le terrain perdu le jour même par le 36e.
De même, à droite, à
la tranchée Hans, les mitrailleurs viennent en aide aux hommes
du 274e
R.I. et ils parviennent ensemble à reprendre le terrain perdu.
|
14 avril |
La comp. de mitrailleuses rejoint
le reste du régiment.
Pendant la nuit, il est relevé
par les 9e
et 18e
B.C.P. et les 120e,
147e
et 328e
R.I.
|
19 mai |
Une grande offensive est mise sur
pied pour reprendre le fort de Douaumont, le régiment doit
y participer.
Il monte en ligne par le même
chemin qu'il avait emprunté le 2 avril et gravit le plateau
de la Caillette.
Le régiment se place en ligne
au ravin du Bazil et à la voie ferrée qui le longe.
Le 1er et le
2e bat. restent à ce point alors que
le 3e bat. prend les avant-postes.
|
22 mai |
A 11 h 50, l'heure H, les hommes
s'élancent.
Toutes les tranchées ennemies sont franchies et de nombreux
All. se rendent instantanément.
La crête du fort est atteinte
par le 3e bat. sans trop de difficulté
et les hommes s'affairent maintenant à reconquérir
la tourelle 3.212 qui semble fortement gardée. Après
un sanglant corps à corps, elle est reprise mais la situation
est précaire, l'ouvrage est soumis aux feux croisés
venant des cornes sud-est et nord-est du fort. Des coureurs partent
pour tenter de rétablir la liaison.
Jusqu'à la nuit, les pertes sont très sérieuses.
Le reste de l'après midi,
l'ennemi reste bien à l'abri dans le fort et son artillerie
bombarde violemment. Nos éléments sont décimés
dans les positions qu'ils viennent de conquérir.
Le bilan de la journée est
triste, toute la partie est du fort a échappé aux
Fr. Par ce côté, de nouveaux effectifs très
importants et de nombreux autres qui avaient quitté le fort
pour ne pas être faits prisonniers regagnent la forteresse.
D'importants ravitaillements en matériel sont également
acheminés.
Partout, les hommes qui ont attaqué aujourd'hui luttent désespérément
et de façon précaire pour conserver les maigres positions
qu'ils sont parvenus à conquérir.
|
23 mai |
Le 3e bat. qui tient la tourelle
3.212 est attaqué plusieurs fois mais résiste.
Il ne reste plus que des comp. réduites à une poignée
d'hommes.
|
24 mai |
Au matin, le bombardement All. prend
encore plus d'intensité.
A 12 h, les All. sortent du fort
et se lancent à l'attaque de la tourelle 3.212 qui est tenue
par le 3e bat.
A 13 h 30, le 3e
bat. est complétement encerclé, mais il tient toujours.
A la fin de la journée, sans
minutions, sans vivres ni eau, harassés par 2 jours de combats
incessants, sans espoir de secours, les hommes du 3e
bat se rendent.
Leur honneur est sauf, ils ont tenu jusqu'à la limite des
forces humaines.
|
25 mai |
Il est relevé, il a perdu
avec les 36e,
129e
et 274e
R.I., 130 officiers et 5507 hommes.
Ayant beaucoup souffert au combat,
il est reconstitué par de jeunes gens qui n'ont pas encore
eu l'expérience du feu.
Encadrés par les anciens, "ceux de Verdun",
ils recevront à leur contact le souffle d'énergie
qui fait gagner les batailles.
|
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75e
R.I. :
(27e D.I. ; 53e
Brigade)
11 mars |
Il monte en ligne dans le secteur
de Bevaux avec les 140e
et 415e
R.I.
|
30 mars |
La nuit, une unité
effectue une patrouille commandée en avant des lignes ennemies
pour repérer les travaux en cours. |
Du 31 mars au 1er
juin |
A.N.D., il est relevé. |
2 juin |
Pendant la nuit, le 2e
bat. monte en ligne face aux cotes ouest du bois de la Caillette.
|
3 juin |
Pendant la nuit, le 2e
bat. attaque sur la Caillette mais cet l'assaut se solde par un échec.
A 9 h, idem. |
Du 4 juin au 3 août |
A.N.D., il est relevé. |
4 août |
Il monte en ligne dans
la région de Retegnebois et de la Vaux-Regnier avec les 52e,
140e
et 415e
R.I.
Il relève les 413e
et 414e
R.I. |
8 août |
2 bat. dans le secteur
de Tavannes attaquent de part et d'autre de la cote 359 mais n'obtiennent
pas de résultat appréciable. |
9 août |
Les éléments sur Retegnebois
passent à l'attaque à 10 h en direction de la route
de Souville, du village de Vaux et de la route stratégique
du fort de Vaux.
Les pertes sont cruelles, tant à
cause des mitrailleuses ennemies que des tirs trop courts de l'artillerie
Fr.
Plusieurs tranchées All. sont tout de même prises mais
aussitôt évacuées en raison de la violence du
pilonnage.
|
12 août |
Pendant la nuit, il est
relevé par le 140e
R.I. qui s'étend sur sa position.
Depuis le 4 août, il a perdu 685 hommes. |
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77e
R.I. :
(18e D.I. ; 36e
Brigade)
28 avril |
Il remonte en ligne avec les 32e,
66e et
135e
R.I. dans le secteur de la cote 304.
Il relève les 2e
et 4e
B.C.P. et les 418e
R.I.
Le 3e bat. se positionnent plus particulièrement
sur la cote 287, à 3 km au nort-ouest d'Esnes). 2 comp.
sont en avant, la 11e est à gauche
et la 9e est à droite.
|
29 et 30
avril |
Bombardement
All. sur tout le secteur. Les pertes sont sensibles au 3e
bat.
Quelques reconnaissances ennemies sont arrêtées par le
feu Fr. |
1er
mai |
Suite à l'anéantissement
des éléments des 68e
et 90e
R.I., le 2e bat. se positionnent sur les pentes
ouest. Les 5e, 6e et
8e comp. sont en avant.
|
2 et 3 mai |
Le bombardement All. ne baisse pas
d'intensité sur le 2e et 3e
bat.
Des patrouilles sont envoyées
pour tenter d'obtenir des informations sur l'emplacement et les
intentions de l'ennemi.
Elles parviennent à faire un prisonnier qui leur apprend
la préparation d'une grosse attaque sur la cote 304.
|
4 mai |
La 10e comp.
reçoit la mission de contre-attaquer avec les restes du 68e
face au nord sur 304. L'assaut est fixé pour le lendemain,
à l'aube.
Il reçoit pour cela les renforts des 68e
(déjà sur place) et 290e
R.I.
|
5 mai |
A l'aube, la contre-attaque prévue
est déclenchée sous les ordres du lieutenant-colonel
Mariani. Les hommes sont cloués
sur place par les mitrailleuses All.
A midi, des nouveaux renforts arrivent
avec le 90e
R.I.
Malheureusement, l'attaque
ne donne pas les résultats escomptés.
A 17 h, l'ennemi attaque à
son tour mais son élan est brisé sous les feux du
3e bat.
|
6 mai |
La 6e comp.
qui est très éprouvée rejoint les abris de
Pommerieu.
|
7 mai |
La 6e comp.
est rejointe par le reste du régiment.
|
10 mai |
Le régiment est relevé.
|
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78e
R.I. :
(23e D.I. ; 45e
Brigade)
Avant le 9
avril |
A.N.D. |
9 avril |
Il est en ligne aux bois franco-boche
et Bride et dans le ravin du Monument.
Il subit un violent bombardement.
Le soir, l'ennemi se lance à
l'attaque et pénètre dans le ravin. Les pertes sont
très lourdes, 850 hommes sont mis hors de combat. Les survivants
reculent mais leur résistance est acharnée et l'ennemi
doit stopper.
|
10 avril |
A 4 h, il lance une contre-attaque
devant le village de Bras.
Les positions au bois Bride et au
ravin du Monument, perdues la veille, sont reconquises. Seules les
tranchées du bois franco-boche restent aux mains de l'ennemi.
|
11 avril |
Le jour se lève sous un violent
bombardement de l'artillerie All.
Vers 8 h, il contre-attaque le bois
franco-boche et parvient à réoccuper les tranchées
à la lisière du bois.
Le terrible bombardement All. se
poursuit une bonne partie de l'après-midi.
|
Après
le 11 avril |
A.N.D.
|
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79e
R.I. :
(11e D.I. ; 22e
Brigade)
28 mars |
Pendant la nuit, il monte
en ligne à l'est du boyau de la Garoupe (Mort-Homme) avec les
26e, 37e
et 69e
R.I.
Il relève les éléments des 157e,
163e,
210e
et 227e
R.I. |
30 mars |
Le 1er
bat. prend position aux ouvrages au nord du ruisseau de Forges. |
31 mars |
Il est rejoint par le
2e bat.
Etant menacés d'encerclement, les 2 bat. se replient à
leur point de départ. |
Du 1er
au 8 avril |
Violent bombardement All.
Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds,
hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs
mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection
de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière
et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement
à bout de force.
|
9 avril |
A 12 h 30, l'ennemi attaque en force
le boyau de la Garoupe. Il est repoussé par les survivants.
Les All. semblent étonnés de trouver encore âme
qui vive devant eux.
A 15 h, l'ennemi est de nouveau repoussé.
Par ailleurs, devant l'avancée
All. réalisée sur le Mort-Homme, le général
Pétain décide de retirer les éléments
en ligne dans le secteur du ruisseau des Forges.
Pendant la nuit, ils sont envoyés
en soutien entre le bois Equerre et les ouvrages Alsace et Lorraine
(au sud de Béthincourt).
Dans la journée, ces éléments
sont écrasés sous le bombardement All. et doivent
se replier plus au sud.
Dans la soirée, ils reçoivent
des renforts du 160e
R.I.
|
10 avril |
La 1ère
comp. du 3e bat. perd l'ouvrage Alsace avec
de lourdes pertes.
Au sud de Béthincourt, les
éléments en place sont écrasés sous
le bombardement et doivent se replier jusqu'aux pieds des pentes
nord de la cote 304.
Il se place à la droite des 146e
et 153e
R.I. et à la gauche des 8e
et 16e
B.C.P et des 94e,
151e
et 162e
R.I.
|
12 avril |
Le régiment
est relevé.
Il quitte le front avec les 26e,
37e et 69e
R.I. |
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80e
R.I. :
(32e D.I. ; 63e
Brigade)
16 avril |
Il monte en ligne dans
le secteur de Fleury-sous-Douaumont. |
Du 17 au 30
avril |
A.N.D. |
31 avril |
Il est relevé.
|
14 août |
Il est affecté
au groupement Mangin avec les 15e,
143e
et 342e
R.I. |
18 août |
Pendant la nuit, il relève
le Régiment d'Infanterie Coloniale de Maroc dans les ruines
du village de Fleury.
Le R.I.C.M l'a reconquis le jour même. |
Du 20 au 23
août |
Il tient toujours
le village de Fleury malgré un bombardement intensif. |
24 août |
En avant des ruines de Fleury, l'espace
qui le sépare des lignes All. est très étroit
et le bombardement qu'il subit depuis la veille au soir les a également
touchées. Cela laisse à penser qu'elles ont dû
être évacuées durant la nuit. Il est décidé
de se porter en avant. Les hommes trouvent en effet les premières
lignes All. vides et les occupent sans difficulté.
Cette avance procure un gain de 200
m.
|
26 août |
3 attaques All. sur ses
nouvelles lignes sont repoussées à la grenade. |
Après le 26 août |
A.N.D. |
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81e
R.I. :
(31e D.I. ; 61e
Brigade)
4 août |
En milieu de matinée, le 2e
bat. reçoit l'ordre de se rendre à la batterie 1295,
située dans la branche gauche du ravin des Vignes. Le 1er
bat. doit quant à lui gagner la branche droite du ravin.
Selon l'ordre, ce mouvement réalisé en plein vers
Fleury doit être accomplie " à n'importe quel
prix ".
Malgré un violent tir de barrage
puis des tirs de mitrailleuses venant du village de Fleury, les
2 bat. parviennent à atteindre avant la nuit leurs positions
respectives. Cependant, les pertes ont été lourdes.
Ils y relèvent des éléments
du 96e
R.I.
|
5 août |
A 20 h, les
1er et 2e bat. passent
à l'attaque et atteignent, en 2 endroits, la crête Fleury-Bras. |
7 août |
le bombardement All. est très
violent. Presque tous les officiers sont tués ou blessés
(de nombreuses comp. sont commandées par de simples sergents).
Un grand nombre d'hommes sont commotionnés,
ils sont sourds, hébétés, suffoqués.
Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000
blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle
à la poussière et forme des caillots affreux. Ils
sont physiquement et moralement à bout de force.
Cependant, la confiance est absolue.
|
9 août |
La résistance
aux assauts All. sur la crête de Thiaumont est énergique. |
Après le 9 août |
A.N.D. |
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82e
R.I. :
(9e D.I. ; 17e
Brigade)
6 octobre |
Il monte en
ligne dans le secteur de Souville-Froideterre avec le 66e
B.C.P. et les 4e
et 313e
R.I.
Il renforce les 239e
et 407e
R.I. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive
prévue par le général Mangin pour fin octobre.
Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Du 15 au 29 octobre |
A.N.D |
30 octobre |
Il est en ligne dans le
ravin de la Fausse-Cote. |
1er
novembre |
Il tient la ligne allant
de la Tourelle à l'étang de Vaux avec le 66e
B.C.P. et les 4e,
113e
et 313e
R.I. |
3 novembre |
Vers l'étang de
Vaux, des éléments se portent en avant. Ils parviennent
à atteindre à gauche, la tranchée de Ralisbonne,
et à droite, le village de Vaux. |
Après le 3 novembre |
A.N.D |
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83e
R.I. :
(34e D.I. ; 67e
Brigade)
6 avril |
Il monte en ligne devant le bois
d'Avocourt avec les 59e,
88e et
209e
R.I.
La 4e comp.
contre-attaque la corne ouest du bois et s'en empare avant que les
All. aient pu tirer un coup de fusil. Elle s'organise sur la position
qu'elle vient de conquérir.
L'ennemi contre-attaque à
plusieurs reprises, mais en vain.
|
10 avril |
Pendant la
nuit, la 12e comp. s'empare d'une partie de
la lisière est du bois d'Avocourt.
Ce point permet de surplomber le ravin et constitue une place d'arme
naturelle. |
Du 11 au 21 avril |
A.N.D. |
22 avril |
La 10e
comp. a pour ordre de reprendre un poste All. dans le secteur du Mort-Homme.
Le poste parvient à être enlevé. |
18 juin |
Il est relevé par
les 206e,
212e,
234e
et 344e
R.I.
Il quitte le front avec les 59e,
88e et
209e
R.I. |
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85e
R.I. :
(16e D.I. ; 31e
Brigade)
24 février |
A 16 h, il arrive en renfort au carrefour
de la Chapelle Sainte-Fine.
Durant la nuit, il monte en ligne.
Les officiers ne connaissent pas le secteur, ne trouvent pas leurs
guides, n'ont aucuns ordres précis sur leur affectation et
les positions tenues par l'ennemi. Avancant vers l'inconnu, ils
se fortifient sur place lorsqu'ils rencontrent l'ennemi. Le régiment
prend position au ravin ouest de Fleury.
|
25 février |
Dans la journée, les 5e,
6e, 7e et 8e
comp. du 2e bat. y subissent une sévère
attaque All. qu'ils arrivent à maîtriser mais non sans
pertes.
Le 1er bat.
en réserve au ravin de Bras est réduit de moitié
sans combattre par le bombardement All.
Un bat. est envoyé par le
général Reibell, en direction du village de Douaumont
.
|
26 février |
Pendant la nuit, 3 bat. prennent
position sur la cote 347 et Louvemont.
Dans la matinée, ils subissent
une violente attaque qui leur cause de lourdes pertes. Les survivants
doivent se replier vers midi, laissant ainsi à l'ennemi une
partie du bois d'Hardaumont - Douaumont.
Cependant, ils tiennent toujours
la pente sud de Louvemont, avec des éléments du 273e
R.I.
Dans la journée, des éléments
tiennent le bois d'Haudemont.
Au soir, Louvemont est perdu.
|
Du 27 février au
12 juillet |
A.N.D., il est relevé. |
11 juillet |
Il monte en
ligne dans le secteur de Tavannes avec les 29e
et 95e
R.I.
Il renforce les 217e,
221e,
358e
et 370e
R.I. |
Du 11 au 14 juillet |
A.N.D. |
15 juillet |
Il est relevé. |
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86e
R.I. :
(D.I.: ? ; Brigade: ?)
7 mars |
Des éléments se trouvent
en ligne au sud de Damloup au Grand Feuilla.
Après un violent bombardement
All. par 150 et 210, un bat. ennemi se jette à l'attaque
sur les positions tenues par le régiment.
Un violent corps à corps s'engage toute la nuit. Au matin,
après maintes contre-attaques, tous les ennemis sont chassés
du bois de Damloup.
|
8 mars |
La lutte de
la nuit a repris mais devant la supériorité numérique
de l'ennemi et les pertes qu'il a subies, il doit abandonner le Grand
Feuilla et se retirer à l'ouest de la route Eix-Damloup. |
9 mars |
Un nouvel assaut All.
sur les nouvelles positions Fr. est repoussé.
Une comp. arrive en renfort au fort de Vaux. |
Après le 9 mars |
A.N.D. |
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88e
R.I. :
(34e D.I. ; 68e Brigade)
6 avril |
Il monte en
ligne devant le bois d'Avocourt avec les 59e,
83e et
209e
R.I. |
Du 7 au 17 juin |
A.N.D. |
18 juin |
Il est relevé par
les 206e,
212e,
234e
et 344e
R.I.
Il quitte le front avec les 59e,
83e et
209e
R.I. |
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90e
R.I. :
(17e D.I. ; 33e
Brigade)
21 avril |
Il monte en ligne dans le secteur
du Mort-Homme avec les 68e
et 290e
R.I.
Il relève les 153e,
156e
et 160e
R.I.
Un bat. se place au ruisseau de Béthincourt
(en liaison avec le Mort-Homme).
Il est pratiquement décimé par le barrage All. sans
avoir encore vu l'ennemi.
|
3 mai |
Un bat. s'est mis en ligne sur les
pentes nord-est de la cote 304. Il tient cette position avec 2 bat.
du 68e
R.I.
Toute la journée, le bombardement
All. est très violent.
|
4 mai |
Dès l'aube, le bombardement
All. s'intensifie et dépasse celui de la veille.
A 16 h 30, une attaque All. se déclenche
mais les Fr. ne peuvent la contenir. le bat. est contraint à
se replier. L'ennemi envahit les pentes nord de la cote 304 à
plusieurs endroits, les hommes n'ayant pas put suivre le repli
sont complètement isolés et faits prisonniers.
|
Du 5 au 7
mai |
A.N.D. |
8 mai |
Les survivants sont relevés
avec ceux du 68e
R.I. |
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92e
R.I. :
(26e D.I. ; 52e
Brigade)
6 mars |
Il arrive pendant la nuit au bois
du Bouchet.
Au petit matin, il se porte en formation d'approche sur la route
d'Esnes à Chattancourt. Il s'y établit en position
d'attente.
|
8 mars |
A 6 h, il monte en ligne dans les
secteurs du bois des Corbeaux et de Cumières avec les 105e,
121e
et 139e
R.I.
Le 2e et 3e
bat. commandés par le lieutenant-colonel Macker sont chargés
de reprendre le bois des Corbeaux tombé le 6 mars.
A 7 h, les 2 bat. s'élancent
à découvert. Ils ont près de 900 m à
franchir sur le versant face à l'ennemi, et un tir de barrage
effrayant arrose le terrain.
Les obus et les balles font de grandes brèches dans les lignes
mais les hommes se serrent les uns aux autres et continuent à
avancer d'un pas calme et régulier. Les 100 derniers mètres
se font au pas de charge.
Les hommes qui atteignent le
bois se ruent sur les mitrailleuses All. et font fuir leurs servants.
La progression peut ensuite se poursuivre jusqu'à la lisière
nord du bois des Corbeaux.
Le
2e bat. prolonge la lutte à la grenade,
sa 6e comp. y perdra 70 hommes.
La lisière du bois est prise et, peu après, les 2/3
du bois.
Dans l'après-midi, les survivants
reçoivent des renforts de 2 comp. du 139e
R.I. L'une est gardée à la lisière du bois,
l'autre va étayer la 6e comp.
|
9 mars |
Durant la nuit, l'ennemi lance une
contre-attaque pour tenter de reprendre le bois mais il est repoussé
à coups de fusil et de baïonnette.
Le reste de la journée, violent
bombardement All. sur le bois et principalement sur la lisière
sud pour empêcher les ravitaillements et les renforts d'approcher.
A 18 h, l'ennemi contre-attaque à
l'est du bois devant les 7e et 8e
comp. La lutte est dure et les pertes sévères mais
les Fr. ne cèdent pas.
|
10 mars |
A 6 h, les 5e,
7e et 8e comp. du 3e
bat. sont chargées de contre-attaquer le bois des Corbeaux.
Elles sont aidées de 2 nouvelles comp. du 139e
R.I.
Le bois est repris entièrement
en une 1/2 heure.
La riposte All ne se fait pas attendre.
Les officiers et les hommes tombent peu à peu. Privés
de munitions, l'étau se resserrant indéniablement,
le bois des Corbeaux à peine conquis doitêtre évacué
en début d'après-midi. Le lieutenant-colonel Macker
est tué lors de cette retraite.
Les autres éléments
qui résistent toujours au bois de Cumières, subissent
de très lourdes pertes et doivent céder le bois à
l'ennemi.
En fin de journée, les bois
de Cumières et des Corbeaux sont définitivements perdus.
|
13 mars |
Les 2 bat. sont relevés.
Il ne reste que 140 hommes au 3e bat. et 166
au 2e bat.
600 sont blessés. |
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93e
R.I. :
(21e D.I. ; 42e
Brigade)
12 juin |
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans le secteur du bois de Nawé avec les 64e,
65e et
137e
R.I.
Il renforce les 293e,
337e,
403e
et 410e
R.I.
A 6 h, il subit plusieurs attaques
mais résiste à tous les assauts.
Plus tard, en raison de la disparition du 137e
R.I., l'aile droite de son 1er bat. se trouve
débordée.
La 1ère comp. du 1er
bat. se lance sur les anciennes positions qu'occupait le 137e
et qui sont maintenant occupées par l'ennemi.
La 2e comp. défend la tranchée
Sapeur que l'ennemi. a commencé à envahir.
Ces 2 assauts simultanés stoppent
la percée All.
Une fois les anciennes positions
du 137e R.I. reprises, le 2e
bat. reçoit l'ordre d'aller renforcer la 1ère
comp. du 1er bat. qui s'y trouve.
Dans ce mouvement, il perd la moitié de ses effectifs a cause
du barrage All. qui a repris avec une extrême violence.
Les hommes ayant réussi à passer le barrage, parviennent
tout de même à leur objectif.
|
13 juin |
Il reçoit des renforts
de 2 comp. du 348e
R.I. pour consolider ses nouvelles positions. |
20 juin |
Il est relevé par
les 106e,
114e,
120e et
121e B.C.P.
et les 297e
et 359e
R.I. |
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94e
R.I. :
(42e D.I. ; 83e
Brigade)
11 mars |
Pendant la nuit, il monte
en ligne dans le secteur de Froideterre-Thiaumont avec le 16e
B.C.P. et les 151e
et 162e
R.I. |
Du 12 au 29 mars |
A.N.D. |
30 mars |
Il est relevé
par les 19e,
62e, 116e
et 118e
R.I. |
9 avril |
Des éléments remontent
en ligne dans le village de Cumières.
Ils repoussent une forte attaque
sur Cumière qui empêche l'ennemi de pénétrer
dans le village.
|
10 avril |
Les éléments sur Cumière
reçoivent des renforts des 251e,
254e,
267e,
287e,
306e
et 332e
R.I.
Au sud de Béthincourt, les
éléments en place sont écrasés sous
le bombardement All. Ils doivent abandonner leur position et se
replier à la Hayette, sur la cote 209 (à la
droite des 37e
et 79e
R.I.).
|
Après le 10 avril |
A.N.D. |
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95e
R.I. :
(16e D.I. ; 31e
Brigade)
24 février |
A 16 h, il arrive en renfort au carrefour
de la Chapelle Sainte-Fine.
Les hommes viennent de parcourir à pied 52 km en 36 h, le
ventre vide.
Durant la nuit, il monte en ligne.
Les officiers ne connaissent pas le secteur, ne trouvent pas leurs
guides, n'ont aucuns ordres précis sur leur affectation et
les positions tenues par l'ennemi. Avancant vers l'inconnu, les
bat. se fortifient sur place lorsqu'ils rencontrent l'ennemi. Le
1er bat. se place à la cote 347, le
2e bat. à 400 m au sud de la cote 378
et le 3e bat. reste en réserve au village
de Douaumont.
|
25 février |
A 12 h, le 1er
bat. subit une sévère attaque All., il ne reste que
très peu de survivants
Dans la journée, le 3e
bat. résiste à 3 assauts All.
|
26 février |
Au matin, le 2e
bat. se porte en réserve dans le ravin de la ferme de Thiaumont.
Le 3e bat.
et les débris du 1er se reportent à
500 m au nord du Village de Douaumont.
Dans la journée, le village
est durement défendu. 3 vagues d'assaut ennemies sont brisées
jusqu'au soir.
Le régiment est relevé
à la nuit. Il a perdu 800 hommes.
|
23 avril |
Des éléments
se trouvent dans la région des Eparges.
A 4 h 30, l'explosion d'une mine fait 18 morts. |
Du 24 au
30 avril |
Violent bombardement All.
Les hommes se terrent dans
leur tranchée, attendant l'éclat d'obus qui les frappera.
Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds,
hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs
mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection
de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière
et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement
à bout de force.
|
Du 1er
mai au 10 juillet |
A.N.D., il est relevé. |
11 juillet |
Il remonte en ligne dans
le secteur de Tavannes avec les 29e
et 85e
R.I.
Il renforce les 217e,
221e,
358e
et 370e
R.I. |
Du 13 au 15
juillet |
Certains éléments
en ligne sur Tavannes sont relevés.
D'autres sont en station dans le tunnel de Tavannes. |
24 juillet |
A 3 h, les éléments
en ligne sur Dicourt subissent une attaque All. sur la ferme de
Dicourt.
La 11e comp.
et une section de la 9e sont encerclées.
Elles se battent héroïquement mais sont anéanties
sous le nombre des forces ennemies.
Les autres comp. contre-attaquent
et parviennent à repousser l'ennemi.
|
Après le 24 juillet |
A.N.D. |
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96e
R.I. :
(31e D.I. ; 61e
Brigade)
31 mai |
le commandant Raynal (du
96e R.I.) prend le commandement du fort de Vaux. |
3, 4 et 5
juin |
Les assauts All. sur le fort sont
incessants, ils sont néanmoins contenus.
Le commandant Raynal envoie le 5
juin à 21 h 45 et à 23 h, 2 messages par pigeon voyageur
demandant une intervention d'urgence car il voit le fort toucher
au bout de ses forces (il n'y a plus d'eau dans la citerne et la
soif torture les occupants du fort).
|
7 juin |
A 6 h, le commandant Raynal capitule,
vaincu par la soif.
Le
fort de Vaux est perdu.
L'évacuation se fait par la
brèche nord-est.
Au pied des pentes du fort, la plaine marécageuse et les
trous d'obus sont remplis d'eau. Tous se jettent dans cette eau
pourtant pleine de vase et de cadavres.
|
Du 31 juillet
au 2 août |
Le régiment
monte en ligne dans le secteur de la Marguerite avec les 81e,
122e
et 322e
R.I.
Il relève les 11e,
20e, 115e,
117e,
130e
et 317e
R.I. |
3 août |
Le matin, il s'empare de la ligne
Dépôt-Batterie C en faisant de nombreux prisonniers.
A 18 h, la 7e
comp. du 3e bat. enlève l'ouvrage de
Thiaumont et l'organise immédiatement.
Ensuite, une section commandée
par le sergent Hervé s'avance jusqu'à la tranchée
Wagner et y fait 80 prisonniers.
|
4 août |
Au petit jour, les troupes ennemies
se précipitent sur Thiaumont tenue par le 3e
bat. épuisé.
L'attaque est très violente et les pertes sont importantes
pour les 5e, 6e, 7e
et 11e comp. Cependant, dans un effort ultime,
l'ouvrage et son saillant parviennent à être conservés.
A droite, les éléments
qui tiennent la position sont submergés et se replis sur
la ligne Dépôt-Batterie C.
Le soir, les 30 hommes qui restent
sont relevés par le 81e
R.I.
En quelques jours, le régiment
qui était étalé sur un front de 800 m de large
et 1000 m de profondeur, a fait 500 prisonniers, a perdu 36 officiers
et 1285 hommes de troupes.
|
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97e
R.I. :
(77e D.I. ; 88e
Brigade)
12 mars |
Il est mis à la disposition
du général Maistre.
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans le secteur de Vaux avec les 17e,
57e,
60e et
61e B.C.P.
et le 159e
R.I.
|
Du 13 au 24 mars |
A.N.D. |
Du 25 au 28 mars |
En arrière de Vaux,
une comp. a 80 hommes tués par le bombardement All. sans avoir
encore été en contact avec l'ennemi. |
31 mars |
Il
est relevé par les 1er,
3e, 10e
et 31e
B.C.P. et les 49e
et 158e
R.I.
|
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98e
R.I. :
(25e D.I. ; 50e
Brigade)
6 mars |
Pendant la
nuit, il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme. |
11 mars |
Au matin, suite à une erreur
de direction d'ordre, le 3e bat. contre-attaque
sur le bois de Cumières (fortement fortifié) au lieu
du bois des Corbeaux.
Quand l'erreur est reconnue, les
troupes sont déjà parties à l'assaut.
Les pertes sont très lourdes.
|
13 et 14
mars |
Violent bombardement de 6 h (120
coups par minute).
Un
grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds,
hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs
mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection
de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière
et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement
à bout de force.
Vers 15 h 15 le 14, il subit une
violente attaque All. Les pertes sont énormes.
Il doit abandonner ses positions.
|
16 mars |
Il est relevé de
nuit par les 150e,
154e,
155e
et 161e
R.I. |
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99e
R.I. :
(28e D.I. ; 55e
Brigade)
21 avril |
Pendant la
nuit, il monte en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont avec
les 22e,
30e et 416e
R.I.
Il relève les 19e,
62e, 116e
et 118e
R.I. |
Du 22 avril au 2 mai |
A.N.D. |
3 mai |
Des éléments
se trouvent en ligne au ravin de la Mort et à la ferme de Thiaumont. |
7 mai |
Les éléments
en ligne à la ferme de Thiaumont sont attaqués par toute
une division All.
Le soir, après une résistance farouche, les positions
restent inchangées. |
14 mai |
Il est relevé par les 65e
et 69e
B.C.P. et les 294e,
350e,
354e,
355e
et 361e
R.I.
Il quitte le front avec les 22e
et 416e
R.I.
|
15 août |
Il remonte en ligne dans
le secteur de Dicourt et au pied des cotes de Meuse avec les
22e, 30e
et 416e
R.I. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive
prévue par le général Mangin pour fin octobre.
Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Du 15 au 23 octobre |
A.N.D |
24 octobre |
Il est en ligne à
la batterie de Damloup. |
Après le 24 octobre |
A.N.D. |
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100e
R.I. :
(128e D.I. ;
156e Brigade)
8 mars |
Des éléments sont en
ligne au sud-est du fort de Douaumont et au nord de l'étang
de Vaux.
A 11 h, une sévère
attaque All. parvient à ouvrir une brèche et l'ennemi
pénètre dans le ravin de la Caillette.
En raison de ce mouvement, le 1er bat. du
17e R.I.
(au sud du fort de Douaumont) risque l'encerclement.
|
Du 9 mars au 2 juillet |
A.N.D., il est relevé. |
9 juillet |
Il monte en
ligne dans le secteur de Souville avec les 167e,
168e
et 169e
R.I. |
11 juillet |
A 11 h, 1 bat. en réserve
à Verdun monte en ligne au sud de la caserne Marceau. |
12 juillet |
Avant le lever du jour,
le bat. monté en ligne la veille doit prendre place en 1ere
ligne entre la Chapelle Sainte-Fine et la Poudrière. Cependant,
le bombardement est tel, qu'il ne parvient pas à atteindre
cette position. |
Après
le 12 juillet |
A.N.D. |
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|