Les Régiments
d' Infanterie :
Dictionnaire
des abréviations
101e
R.I. :
(124e D.I. ;
247e Brigade)
19 mai |
Il monte en
ligne au nord de l'étang de Vaux avec les 53e,
124e
et 142e
R.I.
Il relève les 35e,
42e, 44e
et 60e
R.I. |
Du 18 au 30
mai |
A.N.D. |
31 mai |
Les éléments sur l'étang
de Vaux repoussent une attaque All. à la grenade.
Plus tard, l'ennemi revient en nombre
et parvient à prendre pied sur les positions Fr.
La lutte est acharnée et toutes les forces Fr. sont anéanties.
Les All. progressent ensuite dans le bois Fumin.
|
1er
juin |
Le colonel Lanusse place ses réserves
en barrage dans le bois Fumin et devand l'ouvrage R1.
Les All. poursuivent leur avancée
sur le bois Fumin et R1 mais ils sont stoppés par le barrage
de mitrailleuses. Les cadavres
All. sont très nombreux devant la ligne Fr.
|
2 juin |
A 2 h 15, violente attaque All. sur
la 7e comp. qui occupe la tranchée
de Besançon (à gauche du fort de Vaux).
Les hommes sont contraints de se replier dans le fort et en défendent
l'entrée.
La 8e comp.
est attaquée de toutes parts mais elle défend âprement
l'ouvrage R1.
|
5 juin |
Luttant toujours
pour conserver l'ouvrage R1, la 8e comp. est
relevée durant la nuit. |
6 juin |
Les autres
éléments sont peu à peu relevés. |
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102e
R.I. :
(7e D.I. ; 13e
Brigade)
29 août |
Il monte en
ligne dans le secteur de la Maison-Blanche. |
1er
septembre |
Des éléments
se sont portés sur l'arête de Froideterre. |
3 septembre |
A 14 h, les éléments
sur Froideterre partent à l'assaut et prennent pied dans
les postes avancés de l'ennemi. Ils font 53 prisonniers dont
1 officier.
Les tirs de mitrailleuses les
empêchent cependant de poursuivre plus avant leur progression.
Le reste de la journée, l'ennemi
se venge par un bombardement d'une grande violence sur les nouvelles
positions Fr.
|
4 septembre |
Toute la journée
et jusqu'à 19 h, l'ennemi tente de reprendre le terrain qu'il
a perdu la veille. Il est repoussé et laisse sur le terrain
de nombreux morts. |
Du 5 au 21 septembre |
Les éléments
tiennent toujours leur ligne sur Froideterre. |
Du 22 au 30 septembre |
Il est renforcé
puis relevé par les 204e,
246e,
276e
et 289e
R.I.
Il quitte le front avec les 103e,
104e
et 315e
R.I. |
1er
novembre |
Il remonte
en ligne avec les 103e,
104e
et 315e
R.I. et tient la ligne du bois d'Haudraumont au village de Douaumont.
|
Après
le 1er novembre |
A.N.D. |
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103e
R.I. :
(7e D.I. ; 14e
Brigade)
31 août |
Il monte en
ligne dans le secteur de la Margueritte avec les 104e
et 315e
R.I.
Il relève les 48e,
70e, 71e
et 270e
R.I. |
Du 1er
au 21 septembre
|
Des éléments
se sont portés sur l'arête de Froideterre. Il vont tenir
ce point pendant 20 jours. |
Du 22 au 30 septembre |
Il est renforcé
puis relevé par les 204e,
246e,
276e
et 289e
R.I.
Il quitte le front avec les 102e,
104e
et 315e
R.I. |
1er
novembre |
Il monte en ligne avec
les 102e,
104e
et 315e
R.I. et tient la ligne du bois d'Haudraumont au village de Douaumont. |
Après le 1er
novembre |
A.N.D. |
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104e
R.I. :
(7e
D.I. ; 14e Brigade)
31 août |
Il monte en
ligne dans le secteur de la Margueritte avec les 103e
et 315e
R.I.
Il relève les 48e,
70e, 71e
et 270e
R.I. |
Du 1er
au 21 septembre
|
Des éléments
se sont portés sur l'arête de Froideterre. Il vont tenir
ce point pendant 20 jours. |
Du 22 au 30 septembre |
Il est renforcé
puis relevé par les 204e,
246e,
276e
et 289e
R.I.
Il quitte le front avec les 102e,
103e
et 315e
R.I. |
1er
novembre |
Il monte en ligne avec
les 102e,
103e
et 315e
R.I. et tient la ligne du bois d'Haudraumont au village de Douaumont. |
Après le 1er
novembre |
A.N.D. |
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105e
R.I. :
(26e D.I. ; 51e
Brigade)
29 février |
Il arrive
par voie ferrée et se rassemble en réserve dans la forêt
de Hesse. |
8 mars |
Il monte en ligne dans les secteurs
du bois des Corbeaux et de Cumières avec les 92e,
121e
et 139e
R.I.
|
Du 9 au 20
mars |
Le 1er
bat. et 1 comp. et demie du 3e bat. occupent
les ouvrages de la cote 310 (au sud-ouest d'Haucourt) et se tiennent
en liaison avec les unités qui défendent le Mort-Homme. |
21 mars |
Au matin, le 1er
bat. est relevé. Durant sa relève, il subit une forte
attaque All.
Les unités qui défendent les ouvrages Vaucluse et
Martin résistent héroïquement mais les effectifs
ennemis sont trop importants. Les hommes tombent les uns après
les autres.
Les survivants sont anéantis mais leur effort a permis aux
renforts d'arriver. L'ennemi est stoppé.
Suite à l'attaque All. victorieuse
lancée la veille sur le bois de Malancourt (106e,
111e
et 258e
R.I.), il reçoit l'ordre de contre-attaquer avec les 3e,
111e,
121e,
139e,
141e
et 258e
R.I.
A 6 h, les 6e
et 7e comp. du 2e bat.
partent en tête. Malgré un feu violent, la 6e
comp. parvient à atteindre le bois, à traverser le
réseau de fils de fer et à progresser d'une 100e
de mètres dans le bois.
Le feu All. devenant trop violent, les hommes de la 6e
comp. se terrent ensuite à une 30e
de mètres des lignes All.
Jusqu'à 18 h, malgré
les pertes, les hommes parviennent à se maintenir sur le
terrain conquis.
A la nuit, selon les ordres reçus,
le 2e bat. se replie un peu en arrière
et organise une nouvelle ligne. Le 3e bat.
prolonge le 2e sur la gauche.
|
Du 22 au 24
mars |
L'attaque
sur le bois de Malancourt se poursuit. Le combat et le bombardement
sont violents. |
25 mars |
Des unités
sont en ligne à l'ouest du boyau de la Garoupe avec les 121e
et 139e
R.I. |
28 mars |
Il est relevé.
Il part en camion dans la région d'Estrée Saint Denis
pour se reposer et se reconstituer. |
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106e
R.I. :
(12e D.I. ; 24e
Brigade)
18 juin |
Pendant la nuit, des éléments
montent en ligne du ravin des Fontaines à la Laufée
avec les 54e,
67e et
132e
R.I. (en face du fort de Vaux).
Il relève les 292e,
305e
et 321e
R.I. très éprouvés par leur lutte face au fort.
|
20 juin |
D'autres éléments
se placent en ligne dans le bois de Nawè avec les 54e,
67e et
132e
R.I. (à la batterie de Damloup) |
21 juin |
Dès 8 h, dans le bois de Nawé,
violent bombardement All. avec peu de réaction de l'artillerie
Fr.
Une torpille tue un lieutenant, 8 hommes et fait 4 blessés.
Un obus défonce l'abri S.-O. de la batterie de Damloup où
toute une section de mitrailleuses est ensevelie.
Dans la soirée, il vient renforcer
le 3e bat. du 132e
R.I.
|
22 juin |
3 comp. viennent renforcer
1 bat. du 54e
R.I. et lancent une contre-attaque vers la cote 349, à
l'ouest du fort de Vaux.
Des secteurs minimes sont repris. |
23 juin |
A 5 h 30, l'ennemi attaque la batterie
de Damloup mais ne parvient pas à percer, les fantassins
All. redescendent rapidement la pente que parsèment de nombreux
cadavres.
3 comp. accompagnés de 2 bat.
du 63e
R.I. montent en renfort sur Froideterre.
Pour les éléments en
ligne du ravin des Fontaines aux abords du fort de Vaux, la bataille
ne faiblit pas.
|
24 juin |
A 10 h 30, une attaque est lancée
sur la Vaux-Regnier avec l'aide sur la gauche du 171e
R.I. Cependant, les hommes peuvent à peine progresser.
La 7e comp.
qui a perdu tous ses officiers et presque tous ses sous-officiers
est ramenée à la fontaine de Tavannes.
|
25 juin |
Violent bombardement All. |
26 juin |
Pendant la nuit, il est
relevé par le 173e
R.I.
Il a eu 224 tués dont 7 officiers, 644 blessés dont
11 officiers et 82 disparus. Il remet à ses successeurs tout
le terrain qu'on lui a confié le 18 juin. |
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110e
R.I. :
(2e D.I. ; 4e
Brigade)
26 février |
A midi des
éléments prennent position dans le village de Douaumont
et ses abords.
Ils sont commandés par le lieutenant-colonel Lechéres. |
27 février |
Au matin, ils reçoivent des
renforts du 73e
R.I.
A 16 h, ils subissent une sévère
attaque All. qu'ils parviennent à maîtriser mais les
pertes sont lourdes.
|
28 février |
A 15 h, l'ennemi attaque le calvaire
de Douaumont. Les survivants parviennent dans un ultime effort à
repousser l'ennemi qui laisse sur le terrain de nombreux cadavres.
A 16 h, nouvelle tentative d'attaque.
Des corps à corps locaux s'engagent mais globalement, l'ennemi
est de nouveau renvoyé dans ses lignes. Il ne parvient qu'à
enlever un élément de tranchée.
|
2 mars |
Pendant la
nuit, les éléments sont relevés par le 32e
R.I. |
18 juin |
Il remonte
en ligne dans le secteur du fort de Douaumont. |
Du 19 au 22
juin |
A.N.D. |
23 juin |
Il est relevé. |
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111e
R.I. :
(29e D.I. ; 57e
Brigade)
1er
mars |
Il est stationné
sur Avocourt-Béthincourt. |
Du 2 au 19
mars |
A.N.D. |
20 mars |
Des éléments se sont
portés en ligne au bois de Malancourt avec les 258e
et 272e R.I.
A 7 h, un violent bombardement All. s'abat pour la 1ère
fois sur le bois de Malancourt, c'est la confusion la plus totale.
A 14 h 30, les vagues All.
débouchent devant le bois.
Au soir, la situation est tragique,
le bois de Malancourt est perdu et de nombreuses unités ont
été faites prisonnières.
Selon les sources officielles, il semblerait que les éléments
du régiment qui se trouvaient dans le secteur de Malancourt
ce jour là se soient délibérément rendus
à l'ennemi.
|
21 mars |
Suite à l'attaque All. victorieuse
lancée la veille sur le bois de Malancourt (avec le 258e
R.I.), de nouveaux éléments reçoivent l'ordre
de contre-attaquer à 4 h 30 avec les 3e,
105e,
121e,
139e,
141e
et 258e
R.I.
L'ennemi a eu le temps de consolider
le terrain qu'il a conquis et d'y acheminer des renforts. La progression
est très difficile et finalement, les positions restent inchangées.
|
25 mars |
Il est relevé
par les 157e,
163e,
210e
et 227e
R.I.
Il quitte le front avec les 3e,
141e
et 258e
R.I. |
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112e
R.I. :
(126e D.I. ;
251e Brigade)
19 mai |
Il monte en ligne dans le secteur
de la cote 304 et du Mort-Homme avec les 6e,
12e, 55e,
173e,
255e,
411e
et 412e
R.I.
|
20 mai |
Les éléments
au Mort-Homme subissent une sévère attaque All. et sont
obligés de reculer. |
21 mai |
Il contre-attaque
avec les 16e
B.C.P et les 287e,
306e
et 332e
R.I. pour tenter de reprendre le terrain perdu la veille.
L'assaut n'améliore pas la situation et beaucoup de victimes
sont à déplorer. |
Du 22 mai
au 21 juillet |
A.N.D., il
est relevé. |
22 juillet |
Il est mis
à la disposition du général Maud'hui et monte
en ligne d'Avocourt à la Hayette. |
Du 23 juillet
au 14 août |
A.N.D. |
15 août |
Il change
de secteur et se déploie avec les 55e,
173e,
255e
R.I. dans le secteur d'Avocourt. Il relève les 206e,
212e,
234e
et 344e
R.I. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive
prévue par le général Mangin pour fin octobre.
Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Du 16 octobre
au 14 décembre |
A.N.D., il
est relevé. |
15 décembre |
Il monte en
ligne sur le cote du Poivre (secteur du Mort-Homme). |
Après
le 15 décembre |
A.N.D. |
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113e
R.I. :
(9e D.I. ; 18e
Brigade)
Mois d'août |
Il monte en ligne dans les secteurs
d'Avocourt et de Bassene.
|
Jusqu'au 4
septembre |
A.N.D. |
5 septembre |
Les éléments
sur Avocourt sont relevés par des éléments du
221e
R.I. |
6 septembre |
Les éléments
sur Bassene sont relevés par des éléments du
221e R.I. |
25 octobre |
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans le secteur qui s'étend du fort de Douaumont au ravin
de la Fausse-Cote.
Une 2e ligne
occupe les ravins de la Caillette, du Bazil et de Chambouillat et
notamment la tranchée du chemin de fer.
|
Du 26 octobre
au 14 décembre |
Il tient la
ligne allant de la Tourelle à l'étang de Vaux avec le
66e B.C.P.
et les 4e,
82e et
313e
R.I. |
15 décembre |
Il est relevé. |
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114e
R.I. :
(152e D.I. ;
Brigade : ?)
6 mai |
Au matin, il monte en ligne sur la
cote 304 avec les 125e
et 296e
R.I. pour tenter de reprendre le terrain perdu la veille par les
68e,
77e,
268e
et 290e
R.I.
Un bat. se place sur la crête.
L'attaque est prévue le lendemain
matin.
|
7 mai |
Devançant l'attaque Fr., les
All. reprennent l'offensive dès 3 h 30 sur tout le front
de la cote 304.
Les combats sont violents et l'avancèe All. est importante
de part et d'autre.
Le régiment est complétement
isolé. Les hommes menent alors une lutte exemplaire : certaines
comp. partent à la charge en chantant la Marseillaise; Les
cartouches des morts sont ramassées; Les canons des fusils
sont brûlants; Les hommes tirent comme des démons enivrés
par la peur, le bruit, la poudre..
Enfin, le soir, l'ennemi est stoppé.
|
Du 9 au 11
mai |
Violent bombardement
All. L'épuisement est à son comble des 2 côtés,
les pertes sont énormes.
Le régiment est relevé. |
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115e
R.I. :
(8e D.I. ; 16e
Brigade)
5 juillet |
Sur ordre du général
Nivelle, il est mis à la disposition du général
Mangin. |
12 juillet |
Il monte en ligne sur
la cote de Froideterre.
Il relève les 202e,
225e,
247e
et 248e
R.I. |
13 juillet |
Un bat. reçoit
l'ordre de contre-attaquer sur le P.C. 119, la batterie C et le dépôt
près de Souville.
L'heure H est fixée pour le 15 juillet à 7 h 55. |
15 juillet |
A 7 h 55, le bat. s'élance.
Il livre assauts sur assauts pendant 8 h sans pourvoir progresser.
Vers 18 h 30, renforcé par
une comp. du 317e
R.I. et suivi par une du 130e
R.I. qui s'est jointe d'elle-même à l'attaque, le P.C.
119 est enfin réoccupé.
|
16 et 17 juillet |
L'effort continue sur
la batterie C et le Dépôt.
Toutes les tentatives sur la batterie C sont brisées par l'ennemi. |
18 juillet |
Pendant la nuit, les All.
tentent de contre-attaquer sur le P.C. 119 mais leur vague est repoussée.
Dans la journée, le combat pour la batterie C continue. |
25 juillet |
A 7 h 40, au ravin de la Folie, les
All. sont aperçus baïonnette au canon dans leurs tranchées.
Bientôt, un fort groupe ennemi approche.
Un violent combat s'engage à
la grenade et l'ennemi désorganisé doit rejoindre
ses tranchées.
|
Du 31 juillet
au 4 août |
Il est relevé par les 81e,
96e,
122e
et 322e
R.I.
Il a perdu 24 officiers (5 tués et 19 blessés), et
1017 hommes tués ou blessés.
Il quitte le front avec les 117e,
130e
et 317e
R.I.
|
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116e
R.I. :
(22e D.I. ; 43e
Brigade)
30 mars |
Il monte en ligne du bois d'Hardaumont
à la ferme de Thiaumont avec les 19e,
62e
et 118e
R.I.
Il relève le 16e
B.C.P. et les 94e,
151e
et 162e
R.I.
|
Du 31 mars au 16 avril |
A.N.D. |
17 avril |
Des éléments se sont
portés dans le secteur sud de Douaumont. Ils sont en ligne
à côté du 62e
R.I.
Dès l'aube, le bombardement
All. est très violent.
A 10 h, un grand nombre d'All. se lancent à l' attaque. A
15 h, les Fr. sont obligés de se replier.
Par cette manuvre, l'ennemi
devient maître de la carrière d'Haudraumont, des tranchées
Derrien, Morchée et Rivalain.
|
18 avril |
Le matin, l'attaque de la veille
est toujours contenue.
A 15 h, une contre-attaque Fr. permet
de reconquérir la tranchée Derrien perdue la veille.
A 18 h 30, les All. débouchent
de la carrière d'Haudraumont et du ravin Bras et contre-attaquent
la tranchée Derrien. Ils rejettent les Fr. sur leurs positions
du matin.
La situation ne bouge plus de la nuit.
|
19 avril |
A 2 h, une nouvelle tentative de
contre-attaque est lancée par les Fr. sur la tranchée
Balfourier.
L'objectif est atteint mais la riposte All. les rejette aussitôt
à leur point de départ.
A 5 h, nouvel effort Fr. sans succès.
En 38 h de combat, la ligne de front
du régiment a été perdue 3 fois et reprise
2 fois.
|
20 avril |
Les 2 adversaires sont
épuisés. Ils se consolident dans leur ligne respective. |
21 avril |
Pendant la
nuit, le régiment est relevé par les 22e,
30e, 99e
et 416e
R.I.
Il quitte le front avec les 19e,
62e
et 118e
R.I. |
2 novembre |
Il remonte en ligne dans
le secteur de Vaux avec les 19e,
62e
et 118e
R.I.
Il relève les 216e,
238e,
292e,
298e,
305e
et 321e
R.I. |
4 novembre |
Il s'organise sur les
mamelons face à la Woëvre. |
Après le 4 novembre |
A.N.D. |
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117e
R.I. :
(8e D.I. ; 16e
Brigade)
21 avril |
Il se trouve en ligne dans le secteur
du Mort-Homme.
A 4 h, le 3e
bat. contre-attaque et reprend les tranchées des Caurettes
et Moisson, le boyau Nourrisson et une partie du boyau Bablon.
Lors de cet assaut, 40 ennemis sont faits prisonniers.
|
Du 22 avril au 4 juillet |
A.N.D., il est relevé. |
5 juillet |
Il est mis à la
disposition du général Mangin. |
12 juillet |
Il monte en ligne sur
la cote de Froideterre et relève les 202e,
225e,
247e
et 248e
R.I. |
Du 13 au 30 juillet |
A.N.D. |
Du 31 juillet au 4 août |
Il est relevé par
les 81e,
96e, 122e
et 322e
R.I.
Il quitte le front avec les 115e,
130e
et 317e
R.I. |
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118e
R.I. :
(22e D.I. ; 44e
Brigade)
30 mars |
Il monte en
ligne du bois d'Hardaumont à la ferme de Thiaumont avec les
19e, 62e
et 116e
R.I.
Il relève le 16e
B.C.P. et les 94e,
151e
et 162e
R.I. |
4 avril |
A 11 h 30, le 1er
bat. en ligne au nord de l'ouvrage de Thiaumont repousse une violente
attaque All. |
Du 5 au 16 avril |
A.N.D. |
17 avril |
Au bois Nawé, le
bombardement All. cause de lourdes pertes dans les lignes Fr. |
21 avril |
Pendant la nuit, le régiment
est relevé par les 22e,
30e, 99e
et 416e
R.I.
Il quitte le front avec les 19e,
62e
et 116e
R.I. |
2 novembre |
Il remonte en ligne dans le secteur
de Vaux avec les 19e,
62e
et 116e
R.I.
Il relève les 216e,
238e,
292e,
298e,
305e
et 321e
R.I.
Une conversation All. par radio interceptée,
apprend aux Fr. que le fort de Vaux doit être évacué
dans la nuit du 2 au 3 novembre.
Une comp. est chargée d'aller vérifier l'exactitude
de l'information. Elle abordera le fort par la face nord alors qu'une
2e comp. du 298e
R.I. approchera par la face sud.
A 1 h, elle arrive dans le fossé
du fort, escalade la superstructure et retrouve le 298e
R.I. Les 2 comp. pénètrent ensemble dans le fort par
un trou d'obus bouché de sacs de terre que les hommes défoncent
à coups de pioche.
Dans l'enceinte, elles ne trouvent que les traces de la fuite précipitée
des All. ; armes, munitions, eau minérale ; etc
A 2 h 30, le fort de Vaux est définitivement
libéré.
|
4 novembre |
Il s'organise sur les
mamelons face à la Woëvre. |
Après le 4 novembre |
A.N.D. |
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120e
R.I. :
(4e D.I. ; 8e
Brigade)
14 avril |
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans le secteur sud de Douaumont avec les 9e
et 18e
B.C.P. et les 147e
et 328e
R.I.
Il relève les 36e,
74e,
129e
et 274e
R.I.
Dans la journée, le combat
est continu sur la tranchée Morchée.
|
15 avril |
A 18 h10, il attaque les tranchées
All. de 1ère ligne sur le plateau sud-est
du fort de Douaumont. L' attaque est menée avec l'aide du
140e
R.I.
Le boyau Hans est pris avec 28 prisonniers.
|
19 avril |
De 17 à 20 h, 3
pelotons aux ordres des lieutenants Rouvés, Arnaud et Frezons,
s'emparent du fortin de Vaux.
Le bilan est de 250 ennemis tués, 200 prisonniers, 6 mitrailleuses
et 1 lance-flamme. |
22 avril |
Pendant la nuit, il est
relevé par les 170e
et 174e
R.I.
Il quitte le front avec les 9e
et 18e
B.C.P. et les 147e
et 328e
R.I. |
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121e
R.I. :
(26e D.I. ; 51e
Brigade)
8 mars |
Il monte en ligne dans les secteurs
du bois des Corbeaux et de Cumières avec les 92e,
105e
et 139e
R.I.
|
Du 9 au 20
mars |
A.N.D. |
21 mars |
Suite à l'attaque All. victorieuse
lancée la veille sur le bois de Malancourt (106e,
111e
et 258e
R.I.), il reçoit l'ordre dans l'après-midi de contre-attaquer
à 4 h 30 avec les 3e,
105e,
111e,
139e,
141e
et 258e
R.I.
L'ennemi a eu le temps de consolider
le terrain qu'il a conquis et d'y acheminer des renforts. La progression
est très difficile et finalement, les positions restent inchangées.
|
Du 22 au 24
mars |
L'attaque
sur le bois de Malancourt se poursuit, les combats sont violents. |
25 mars |
Des unités
sont en ligne à l'ouest du boyau de la Garoupe avec les 105e
et 139e
R.I. |
Après
le 25 mars |
A.N.D. |
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122e
R.I. :
(31e D.I. ; 62e
Brigade)
Du 31 juillet
au 4 août |
Il monte en ligne dans le secteur
de Vaux avec les 81e,
96e et
322e
R.I.
Il relève les 11e,
20e, 115e,
117e,
130e
et 317e
R.I.
|
5 août |
Des éléments
se positionnent au bois des 3 Cornes aux côtés du 322e
R.I. |
7 août |
Au bois des Trois-Cornes,
ils repoussent 2 attaques All. (en relation avec le 322e
R.I.) |
8 août |
Pendant la nuit, il est renforcé
par les 48e
et 71e
R.I.
L'ennemi s'infiltre entre le retranchement
Z et la Batterie C.
De vives altercations se succèdent toute la journée.
|
9 août |
Avec l'infiltration
All. qui a eu lieu la veille, le 2e bat. est
pris à revers par la droite.
Toutes les liaisons sont coupées avec le P.C. en arrière. |
11 août |
Pendant la
nuit, il est relevé par le 70e
R.I.
Il a perdu 35 officiers et 998 hommes. |
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123e
R.I. :
(35e D.I. ; 69e
Brigade)
3 mai |
Il monte en
ligne dans la région de Souville avec le 249e
R.I.
Il relève les 170e
et 174e
R.I. |
7 mai |
Des éléments
se sont positionnés du bois de la Caillette au ravin de la
Fausse-Cote.
Ils repoussent 3 attaques All. |
8 et 9 mai |
Les assauts All. au bois
de la Caillettes sont incessants. |
11 mai |
Il repousse 1 attaque All. généralisée
du bois de la Caillette au ravin de la Fausse-Cote.
Une fois les All. retournés
dans leur position, une contre-attaque est lancée qui permet
aux Fr. de progresser légèrement dans un ensemble
de boyaux.
|
12 mai |
Au bois de
la Caillette, alternance d'assauts All. et de bombardements.
Les éléments en place résistent comme ils le
peuvent mais les munitions commencent à manquer. Tous les officiers
sont morts, les hommes de troupes tombent peu à peu. |
Du 14 au 18
mai |
Violent bombardement
All.
Les hommes se terrent dans leur
tranchée, attendant l'éclat d'obus qui les frappera.
Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui
coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable)
qui se mêle à la poussière et forme des caillots
affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force. |
Après le 18 mai |
A.N.D. |
Retour
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124e
R.I. :
(124e D.I. :
247e Brigade)
19 mai |
Il monte en
ligne au nord de l'étang de Vaux avec les 53e,
101e
et 142e
R.I.
Il relève les 35e,
42e, 44e
et 60e
R.I. |
21 mai |
A 2 h, les éléments
en avant des ouvrages R1 et R2 (secteur de Vaux)
lancent une attaque et reprennent la tranchée Sarajevo. |
22 mai |
Dans la tranchée
Sarajevo, les munitions et les grenades manquent.
L'ennemi s'en aperçoit et contre-attaque en force. Mais la
résistance Fr. est acharnée et la tranchée reste
entre leurs mains. |
28 mai |
Des éléments
sont en ligne dans le secteur de Tavannes. |
2 juin |
Pendant la nuit, le 2e
bat. monte en ligne au bois Fumin (à la tranchée Fumin).
Il lance une attaque à la
grenade qui ne donne pas de résultat sinon d'anéantir
presque en totalité l'une de ses compagnies et d'affaiblir
grandement les autres.
|
Après
le 2 juin |
A.N.D. |
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125e
R.I. :
(152e D.I. ;
Brigade : ?)
6 mai |
Au matin, 2 bat. montent en ligne
sur la cote 304 avec les 114e
et 296e
R.I. pour tenter de reprendre le terrain perdu la veille par les
68e,
77e,
268e
et 290e
R.I.
2 bat. se placent de la crête
au Crochet de la cote.
|
7 mai |
Devançant la contre-attaque
Fr., les All. reprennent l'offensive dès 3 h 30 sur tout
le front de la cote 304.
Les combats sont violents et la progression de l'ennemi est importante.
Le front du 290e
R.I. est enfoncé, ce qui permet à l'ennemi d'encercler
2 comp. du 3e bat.
Les hommes de ces 2 comp. se battent jusqu'à la mort. Il
ne reste que très peu de survivants.
|
Du 9 au 11 mai |
Violent bombardement All.
L'épuisement est à son comble des 2 côtés
et les pertes sont énormes.
Le régiment est relevé. |
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129e
R.I. :
(5e D.I. ; 10e
Brigade)
4 avril |
Pendant la nuit, il monte en ligne
sur les pentes du fort de Douaumont et du bois Morchée.
Dès l'aube et une bonne partie
de la journée, il subit un terrible bombardement All. par
obus de 150 et 210 sur tout son front.
Les hommes se terrent dans
leur tranchée, attendant l'éclat d'obus qui les frappera.
Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang
qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et
de sable) qui se mêle à la poussière et forme
des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à
bout de force.
Plus tard, dans un effort surhumain,
ils parviennent à repousser à la grenade une attaque
All.
|
5 avril |
La nuit, les All. attaquent
et prennent 150 m de la tranchée Morchée.
Quelques heures plus tard, 100 m de tranchée sont repris à
la grenade. |
6 avril |
De 7 h à 14 h, les hommes
subissent un bombardement aussi violent que celui du 4 avril.
A 14 h 30, une nouvelle attaque All.
est repoussée.
Le 3e bat.
reçoit l'ordre de reprendre la tranchée Morchée
et le boyau Vigoureux qu'il a devant lui et qui ont été
perdus le 2 avril.
Il sera aidé pour cela
par le 36e
R.I.
La 9e et 10e comp. partent
d'un seul élan à la contre-attaque et reprennent le
terrain en totalité.
2 retours offensifs All. sont ensuite
repoussés mais les pertes sont assez élevées.
|
7 avril |
4 nouveaux assauts All.
sont repoussés. Le 5e l'oblige à
évacuer la tranchée Morchée.
Le
bombardement All. reprend dans l'après-midi. |
8 avril |
A 3 h, la 2e
comp. du 3e bat. subit une attaque.
Un poste ainsi qu'une barricade sont
perdus mais reconquis aussitôt par une contre-attaque à
la baïonnette.
Au soir, aidé d'éléments
du 36e
R.I., il lance une attaque sur les tranchées Couderc et Morchée.
Les hommes parviennent à enlever la 1ère
ligne et à progresser dans la seconde.
|
9 avril |
Dans la matinée, la 11e
comp. du 3e bat., aux ordres de l'adjudant
Rithouey, attaque vigoureusement et avance de 150 m.
A sa droite, la 4e comp. progresse de 80 m.
Le soir, un nouvel assaut permet
aux hommes de la 11e comp. un nouveau gain
de 70 m.
|
10 avril |
A 14 h, au saillant de
Douaumont, la 1ère comp. subit un bombardement
par obus de très gros calibres.
A 15 h, une attaque All. lui fait perdre 40 m de terrain.
A 21 h 30, il contre-attaque reprend le terrain perdu. |
11 avril |
La tranchée Morchée
est de nouveau perdue. |
12 avril |
Il reçoit des renforts du
5e R.I.
La lutte au sud de Douaumont a repris
à 18 h.
A 22 h 30, une contre-attaque Fr. sur la tranchée Morchée
échoue.
|
13 avril |
A 9 h 30 et
à 16 h, 2 attaques All. sur la tranchée de Douaumont
échouent. |
14 avril |
Pendant la nuit, il est relevé
par les 9e
et 18e
B.C.P. et les 120e,
147e
et 328e
R.I.
En 9 jours, la tranchée Morchée
est passée 3 fois d'un camp à l'autre. Elle reste
finalement aux mains de l'ennemi.
|
22 mai |
Une grande offensive est mise sur
pied pour reprendre le fort de Douaumont. 2 bat. ont pour objectif
l'enveloppe nord du fort.
A l'heure H, 2 bat. s'élancent
au pas de charge sur la gauche. L'ennemi, en voyant les troupes
Fr. approcher, se rendent sans aucune résistance.
En quelques minutes, l'objectif est donc atteint et même dépassé.
L'angle nord du fort est occupé ainsi que la face nord-ouest
jusqu'à l'angle nord, le boyau Fontaine est repris, ainsi
que les tranchées qui défendent la face sud.
Vers 14 h 30 les 2 bat. reçoivent
des renforts de la 8e comp. du 36e
R.I. qui les rejoint sous un violent bombardement. Les hommes tentent
alors désespérément de forcer l'entrée
du fort à la grenade. L'entreprise s'avérant finalement
impossible, tous les soldats encore valides se mettent à
creuser une tranchée commençant en avant du saillant
nord-est, longeant la paroi et s'arrêtant vers l'entrée
du fort (soit 200 m).
Le reste de l'après midi,
l'ennemi reste bien à l'abri dans le fort et son artillerie
bombarde violemment. Nos éléments sont décimés
dans les positions qu'ils viennent de conquérir.
Dans la soirée, plusieurs
attaques All. sortant du fort sur cette nouvelle tranchée
sont néanmoins repoussées.
A 23 h, il est rejoint par une section
de la 5e comp. du 34e
R.I.
Le bilan de la journée est
triste, toute la partie est du fort a échappé aux
Fr. Par ce côté, de nouveaux effectifs très
importants et de nombreux autres qui avaient quitté le fort
pour ne pas être faits prisonniers regagnent la forteresse.
D'importants ravitaillements en matériel sont également
acheminés.
Partout, les hommes qui ont attaqué aujourd'hui luttent désespérément
et de façon précaire pour conserver les maigres positions
qu'ils sont parvenus à conquérir.
|
23 mai |
Les 2 bat.
qui ont attaqué la veille le fort de Douaumont supportent 2
assauts All. sur leur nouvelle tranchée à 13 h et 17
h.
Il ne reste plus que des comp. réduites à une poignée
d'hommes.
Ils sont relevés durant la nuit. |
Du 24 au 27
mai |
Le reste du
régiment est relevé peu à peu.
Il a perdu avec les 36e,
74e et
274e
R.I., 130 officiers et 5507 hommes. |
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130e
R.I. :
(8e D.I. : 15e
Brigade)
5 juillet |
Sur ordre du
général Nivelle, il est mis à la disposition
du général Mangin. |
Du 8 au 12
juillet |
Des éléments
montent en ligne dans le secteur de Thiaumont et sur la cote
de Froideterre.
Ils relèvent sur Froideterre, les 202e,
225e,
247e
et 248e
R.I. |
15 juillet |
Une comp.
se joint (sans ordre au préalable) au bat. du 115e
R.I. qui a l'ordre d'attaquer le P.C. 119.
Vers 18 h 30, le P.C. est redevenu Fr. |
Du 31 juillet
au 4 août |
Il est relevé par les 81e,
96e,
122e
et 322e
R.I.
Il quitte le front avec les
115e,
117e
et 317e
R.I.
|
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132e
R.I. :
(12e D.I. ; 24e
Brigade)
19 juin |
Pendant la
nuit, il monte en ligne du ravin des Fontaines à la Laufée
(bois de Nawé) et dans le secteur de Tavannes avec les 54e,
67e et
106e
R.I.
Il relève les 292e,
305e
et 321e
R.I. très éprouvés par leur lutte face au fort
de Vaux. |
21 juin |
Dès 8 h dans le bois de Nawé,
violent bombardement All. avec peu de réaction de l'artillerie
Fr.
A la nuit tombée, l'ennemi
tente de contourner le 3e bat. qui a beaucoup
souffert du bombardement All. et qui n'est en tout état de
cause pas en état de subir une attaque.
Les hommes du 3e bat. décident alors de devancer l'ennemi
et de s'élancer vers lui de manière imposante faisant
ainsi croire qu'ils sont très nombreux et bien armés.
La ruse fonctionne parfaitement car l'ennemi stoppe aussitôt
sa progression et s'enterre sur place.
Le 3e bat. fait de même face à
l'ennemi.
A 22 h, des éléments
du 106e
et d'autres du 132e R.I. viennent renforcer
le 3e bat.
|
22 juin |
2 comp. viennent
renforcer 1 bat. du 54e
R.I. et lancent une contre-attaque vers la cote 349, à
l'ouest du fort de Vaux.
Des secteurs minimes sont repris. |
23 juin |
Pour les éléments
en ligne du ravin des Fontaines au abord du fort de Vaux, la bataille
ne faiblit pas.
Les pertes sont de jour en jour plus importantes. |
Après le 23 juin |
A.N.D. |
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134e
R.I. :
(15e D.I. ; 29e
Brigade)
16 avril |
Il monte en ligne dans
le secteur de Fleury-sous-Douaumont. |
Du 17 au 30
avril |
A.N.D. |
31 avril |
Il est relevé.
|
21 juillet |
Il monte en ligne dans
le secteur Marceau avec les 10e,
27e et 56e
R.I. |
1er
août |
Des éléments
se sont positionnés entre l'arête de Vaux-Chapitre et
la ferme de Dicourt. |
3 août |
Durant la nuit, le 1er
bat. s'empare du talus du chemin de fer, à la lisière
sud-est de Fleury. |
4 août |
Au talus du chemin de fer, au matin,
le 1er bat. subit un bombardement par gaz
qui dure pendant 3 h. Beaucoup d'hommes meurent malgré leur
masque.
A 17 h, une attaque All. brutale
et puissante lui fait reperdre le talus.
Le 3e bat.
reçoit à son tour l'ordre d'attaquer sur Fleury.
Quittant les tranchées situées en avant de la caserne
Marceau, il gagne la croupe nord de la Poudrière sous des
barrages d'artillerie d'une violence incroyable.
A 15 h, une grande partie des
ruines de Fleury sont enlevées après un dur combat.
Le 2e bat.
attaque de son côté la grande tranchée qui longe
les lisières sud-ouest du village, à environ 200 m
des ruines.
La progression est rendue très difficile et très coûteuse
en vies par les tirs venant de la région de Thiaumont.
L'objectif est malgré tout atteint et le bat. s'y cramponne.
|
6 août |
Aux lisières
sud-ouest de Fleury, le 2e bat. continue sa
progression mètre par mètre. |
8 août |
Les 3e
bat. tentent une attaque plus forte et concertée pour s'emparer
de la totalité du village sur Fleury. Cet assaut général
échoue et cause de lourdes pertes aux Fr. |
10 août |
Le régiment est
relevé pendant la nuit.
Il a perdu 15 officiers et 700 hommes. |
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135e
R.I. :
(18e D.I. ; 36e
Brigade)
28 avril |
Il monte en ligne avec
les 32e,
66e et
77e R.I.
dans le secteur de la cote 304.
Il relève les 2e
et 4e B.C.P.
et les 418e
R.I. |
3 mai |
Il tient la
ligne du bois d'Avocourt au bois Camard. |
6 mai |
Il étend sa position
sur celle du 66e
R.I. qu'il relève (au bois Camard). |
7 mai |
Dès
le matin, il est violemment attaqué et doit reculer.
Toute la journée, il tente de regagner ses positions mais en
vain.
Au soir, le bois Camard est perdu. |
Du 9 au 11 mai |
Violent bombardement All.
L'épuisement est à son comble des 2 côtés
et les pertes sont énormes.
Le régiment est relevé. |
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137e
R.I. :
(21e D.I. ; 42e
Brigade)
9 juin |
Sur ordre
du général Nollet, il monte en ligne dans le secteur
de Thiaumont avec les 64e,
65e et
93e R.I.
Il renforce les 293e,
337e,
403e
et 410e
R.I. |
10 juin |
Violent bombardement pendant toute
la journée. Les hommes tombent les uns après les autres.
Un grand nombre sont commotionnés,
ils sont sourds, hébétés, suffoqués.
Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000
blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle
à la poussière et forme des caillots affreux. Ils
sont physiquement et moralement à bout de force.
|
11 juin |
Bombardement All. aussi violent que
la veille.
Une 60e
d'hommes sont ensevelis vivants, par un tir de gros calibre, dans
leur tranchée.
|
12 juin |
Toute la nuit, le bombardement continue
en baissant quelque peu d'intensité. Les pertes depuis le
9 sont impressionnantes.
A 6 h, attaque All.
Le 1er bat. lutte jusqu'au bout de ses forces
puis se rend.
Les hommes du 3e bat. (réduit au tiers
de ses effectifs) parviennent à tenir pendant 26 h grâce
aux cartouches des morts.
En 3 jours, le régiment a
perdu 37 officiers et 1 500 hommes.
L'épisode de "la tranchée des baïonnettes"
se place au cours de ces combats.
|
20 juin |
Il est relevé par
les 106e,
114e,
120e et
121e B.C.P.
et les 297e
et 359e
R.I. |
Retour
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138e
R.I. :
(23e D.I. ; 46e
Brigade)
11 avril |
Il monte en
ligne dans le secteur du Mort-Homme, près du village de Vacherauville. |
Du 12 au 17
avril |
Il tient les
positions face au bois Franco-Boche et au bois Bride. |
Du 18 au 22 avril |
Le 3e
bataillon (bataillon Beaumont) tente une série de contre-attaques
sur le bois Franco-Boche, le bois Bride et dans le ravin du Monument.
Cependant, il ne parvient pas à percer. |
Du 23 avril
au 23 mai |
A.N.D., il est relevé. |
24 mai |
Des éléments
montent à nouveau en ligne du bois Franco-Boche au bois d'Haudraumont.
L'ennemi lance un série d'actions offensives et parvient à
s'infiltrer dans le bois de Nawè. |
Jusqu'au 23
juin |
Il tient ses
positions dans le secteur du Mort-Homme. Il est relevé. |
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139e
R.I. :
(26e D.I. ; 52e
Brigade)
8 mars |
Il monte en ligne dans les secteurs
du bois des Corbeaux et de Cumières avec les 92e,
105e
et 121e
R.I.
Dans l'après-midi, 2 comp.
vont renforcer le 92e
R.I. L'une se place à la lisière du bois des Corbeaux,
l'autre va étayer la 6e comp. du 92e.
|
10 mars |
2 nouvelles comp. vont renforcer
le 92e
R.I. qui doit attaquer le bois des Cumières.
Le bois est repris entièrement
en 1 demi-heure.
La riposte All ne se fait pas attendre.
Les officiers et les hommes tombent peu à peu. Privés
de munitions, l'étau se resserrant indéniablement,
le bois des Corbeaux à peine conquis doit être évacué
en début d'après-midi.
Les autres éléments
qui résistent toujours au bois de Cumières, subissent
de très lourdes pertes et doivent céder le bois à
l'ennemi.
En fin de journée, les bois
de Cumières et des Corbeaux sont définitivements perdus.
|
Du 11 au 20
mars |
A.N.D., il
part en repos en arrière du front. |
21 mars |
Suite à l'attaque All. victorieuse
lancée la veille sur le bois de Malancourt (106e,
111e
et 258e
R.I.), il reçoit l'ordre dans l'après-midi de contre-attaquer
à 4 h 30 avec les 3e,
105e,
111e,
121e,
141e
et 258e
R.I.
L'ennemi a eu le temps de consolider
le terrain qu'il a conquis et d'y acheminer des renforts. La progression
est très difficile et finalement, les positions restent inchangées.
|
Du 22 au 24
mars |
L'attaque
sur le bois de Malancourt se poursuit, les combats sont violents. |
25 mars |
Des unités
sont en ligne à l'ouest du boyau de la Garoupe avec les 105e
et 121e
R.I. |
Après
le 25 mars |
A.N.D. |
Retour
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140e
R.I. :
(27e D.I. ; 53e
Brigade)
11 mars |
Il monte en ligne dans
le secteur de Bevaux avec les 75e
et 415e
R.I. |
18 mars
|
A 12 h 30,
il subit une sévère attaque All. aux lance-flammes de
l'étang de Vaux à la redoute de Douaumont.
Il doit se replier mais une fois ressaisi, il contre-attaque et regagne
le terrain qu'il vient de perdre. |
Du 17 mars au 14 avril |
A.N.D. |
15 avril |
A 18 h10, il vient en
soutien au 120e
R.I. pour attaquer les tranchées All. de 1ère
ligne sur le plateau sud-est du fort de Douaumont.
Le boyau Hans est enlevé avec 28 prisonniers. |
Du 16 avril au 3 août |
A.N.D., il est relevé. |
4 août |
Il monte en ligne dans
la région de Retegnebois et de la Vaux-Regnier avec les 52e,
75e et
415e
R.I.
Il relève les 413e
et 414e
R.I. |
13 août |
Des éléments
se portent sur les positions du 75e
R.I. et le relèvent. |
18 août |
Les 1er, 2e
et 3e bat. ont l'ordre de s'emparer du lieu-dit
Retegnebois, ils sont aidés pour cela de 2 bat. du 415e
R.I.
Avant l'attaque, les 3 bat. sont pratiquement décimés
par l'artillerie All., complaisamment aidée par les canons
Fr. Cependant, à 15 h, les hommes qui sont encore valides
s'élancent.
A gauche, le 2e
bat. finit d'être anéanti par les tirs de mitrailleuses,
seul 8 hommes reviendront idemnes.
Au centre, le 3e
bat. est cloué au sol par les tirs All. et ne peut avancer.
A droite, le 1er
bat. atteint rapidement ses objectifs, sur ce point, l'artillerie
Fr. a été efficace. La 1ère
comp. progresse notamment dans la tranchée de Fulda et atteint
le Petit-Dépôt, la 3e arrive
jusqu'à l'ouvrage Rond. Cette avancée n'a cependant
pas été réalisée sans des pertes sensibles.
|
19 août |
Il est relevé par les 346e,
356e,
367e
et 369e
R.I.
Il quitte le front avec les 52e
et 415e
R.I.
|
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141e
R.I. :
(29e D.I. ; 58e
Brigade)
1er
mars |
Il est stationné
sur Avocourt-Béthincourt. |
21 mars |
Suite à l'attaque All. de
la veille sur le bois de Malancourt, il reçoit l'ordre de
contre-attaquer à 4 h 30 avec des éléments
des 3e,
105e,
111e,
121e,
139e
et 258e
R.I. sur le bois.
L'ennemi a eu le temps de consolider
le terrain qu'il a conquis et d'y acheminer des renforts. La progression
est très difficile et finalement, les positions restent inchangées.
|
22 mars |
Il subit une attaque All.
sur le mamelon d'Haucourt (à l'observatoire).
Les éléments présents sont fait prisonniers après
une lutte acharnée. |
25 mars |
Il est relevé par les 157e,
163e,
210e
et 227e
R.I.
Il quitte le front avec les 3e,
111eet
258e
R.I.
|
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142e
R.I. :
(124e D.I. ;
248e Brigade)
19 mai |
Il monte en ligne au nord de l'étang
de Vaux avec les 53e,
101e,
124e
R.I.
Il relève les 35e,
42e, 44e
et 60e
R.I.
Le colonel Tahon installe son P.C.
au nord-ouest du tunnel de Tavannes. Le 1er
bat. est en 1ère ligne et les 2e
et 3e bat. sont au tunnel de Tavannes.
|
Du 20 au 27
mai |
Violent bombardement All.
Les pertes sont lourdes. Un grand
nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang
qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et
de sable) qui se mêle à la poussière et forme
des caillots affreux.
|
28 mai |
Les 2e
et 3e bat. se portent à la batterie de
Damloup. |
31 mai |
6 comp. aux ordres du lieutenant
Alirol et 3 comp. de mitrailleuses aux ordres du lieutenant Bazy
sont en garnison dans le fort de Vaux.
|
1er
juin |
Le 2e
bat en ligne au nord de l'étang de Vaux (à la droite
du 101e
R.I.) subit un violent bombardement à la fois de l'artillerie
All. et également Fr. |
2 juin |
Suite au repli de la 7e
comp. du 101e
R.I. à la tranchée Besançon, l'ennemi longe
le fossé nord du fort de Vaux et prend à revers la
comp. qui occupe la tranchée à droite du fort.
Les survivants sont rares.
La 4e comp.
en réserve dans le fort de Vaux est aussitôt lancée
à la contre-attaque mais elle est anéantie par le
tir de barrage All.
La 11e comp.
part à son tour mais subit le même sort.
Ce même jour, à 2 h
15, la 8e comp. du 2e
bat. qui occupe la tranchée franco-boche subit une violente
attaque All. et parvient à la repousser.
Au matin, le 1er
bat. à gauche du 2e qui occupe le village
de Damloup est surpris par une attaque dans le brouillard. Le village
est perdu et un grand nombre d' hommes sont faits prisonniers.
Suite à la disparition du
1er bat., le 2e bat.
se trouve complètement isolé de toutes les autres
troupes en ligne.
Dans la matinée, il ne reste donc sur ce point du front,
qu'un ensemble de 7 sections et de la 2e comp.
de mitrailleuses du 2e bat.
Plusieurs attaques ennemies sur ces
éléments parviennent tout de même à être
repoussées en fin de matinée.
|
3 juin |
A midi, l'artillerie All. fait rage.
Tout à coup, elle allonge le tir et les vagues All. s'élancent.
Elles sont fauchées par les mitrailleuses de la 2e comp du
2e bat.
A 17 h, les All. vêtus d'uniformes
Fr. s'avancent. Ils sont repoussés à la grenade.
3 nouveaux assauts All. sont ensuite
repoussés.
A 16 h 30, la 2e
comp. de mitrailleuses du 2e bat. parvient
à être rejointe par 1 bat. du 52e
R.I. Toute la nuit, ils repoussent ensemble plusieurs attaques lancées
sur la tranchée de Belfort.
|
4 juin |
Toujours en accord avec
le 52e R.I., une nouvelle attaque est repoussée. |
5 juin |
Le régiment
est relevé par le 305e
R.I. |
6 juin |
Le régiment rejoint
Haudainville. |
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143e
R.I. :
(32e D.I. ; 64e
Brigade)
16 avril |
Il monte en ligne dans
le secteur de Douaumont. |
Du 17 au 30
avril |
A.N.D. |
31 avril |
Il est relevé.
|
12 août |
Il est affecté
au groupement Mangin avec les 15e,
80e et
342e
R.I.
Il monte en ligne dans le sous-secteur de la Haie-Renard. |
Du 13 au 17 août |
Violents bombardement
All.
Les hommes se terrent dans leur tranchée, attendant l'éclat
d'obus qui les frappera. Un grand nombre sont commotionnés,
ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur
visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures
(projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à
la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement
et moralement à bout de force. |
18 août |
Il reçoit l'ordre d'attaquer
dans le sous-secteur de la Haie-Renard (secteur s'étendant
du ravin des Fontaines à la route Souville-Vaux). Ses objectifs
sont les tranchées de la Haie-Renard, Sundgau et Viola, et
l'ouvrage Triangulaire.
A 15 h, les vagues d'assaut s'élancent
en progressant de trous d'obus en trous d'obus.
A gauche, des éléments
du 3e bat. atteignent la tranchée de
la Haie-Renard où s'engage une série de combats individuels.
A droite, la 7e
comp. aidée de la 5e comp. du 8e
Tirailleurs s'emparent non sans mal de l'ouvrage Triangulaire et
s'efforce de nettoyer les alentours, dont le boyau de l'Etang.
Vers 16 h 30, des renforts All. arrivent
et partent aussitôt à la contre-attaque en progressant
par le bois Fumin et le ravin des Fontaines. Les éléments
qui ont le plus progressé dans les positions All. (de 800
m environ) sont alors soumis au feu nourri et sont obligés
de se replier. L'ennemi ne parvient cependant pas à réoccuper
tout le terrain qu'il vient de perdre.
A 18 h 30, une seconde attaque All.
est lancée depuis la tranchée Viola. Le 3e
bat. parvient à la stopper grâce à ses grenadiers.
Les éléments restent
accrochés à des positions précaires qu'ils
tentent tant bien que mal d'aménager et de consolider.
|
Du 19 au 21 août |
Bien que ses effectifs
soient lourdement affaiblis, le régiment parvient à
garder le secteur qu'il a conquis le 17. |
Après le 21 août |
A.N.D. |
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146e
R.I. :
(39e D.I. ; 77e Brigade)
25 février |
Au matin, il est misà la disposition
du général Herr.
Le régiment embarque en voiture
et débarque à Regret. Il cantonne à la caserne
Marceau.
|
26 février |
A 3 h 25, il prend position (3e
bat. en tête) en arrière du 160e
R.I. qui se trouve en avant du Calvaire de Douaumont.
Sa mission est de tenir à
tout prix le secteur de Bras - carrefour ouest de Douaumont.
A 13 h, la 11e
comp. du 3e bat. charge et stoppe l'ennemi
qui avance devant le Calvaire. Elle est rapidement rejointe par
les 9e et 12e comp.
Elles chargent et mettent en fuite l'ennemi et parviennent à
avancer quelque peu dans ses lignes.
A 16 h 10 et 16 h 30, 2 retours offensifs
All. sont repoussés baïonnette au canon.
Le soir, le 3e
bat. est rejoint par le 1er. Le secteur conquis
est organisé, il est limité à droite par le
Calvaire et à gauche par la ferme Houdremont.
|
27 février |
Une forte préparation
ennemie est repérée, des rassemblements importants et
des infiltrations sont signalés. Cependant, aucune attaque
ne suit. Elle a probablement été brisée par les
tirs répétés de l'artillerie Fr. |
28 février |
A 15 h et
15 h 30, 2 attaques All. sont disloquées dès leur début
par le tir de barrage Fr. |
29 février |
L'artillerie continue
à bombarder l'ennemi sans relâche. |
1er
mars |
Pendant la nuit, quelques
comp. relèvent le 8e
R.I. et 1 bat. du 73e
R.I. sur les pentes sud de la ferme d'Haudemont. |
2 mars |
A 3 h 45, le bombardement All. atteint
une intensité extraordinaire.
A 9 h 45, il est au paroxysme de
sa violence. C'est visiblement le prélude d'une action All.
En effet, à 13 h , des vagues
d'assaut All. très fournies avancent sur les lignes Fr.
A 13 h 30, les éléments
Fr. à droite sont écrasés sous le nombre et
se replient pied à pied sur la route Bras-Douaumont. Sur
la gauche, au bois Chaufour, les comp. résistent admirablement
et restent inébranlables.
A 16 h, l'attaque s'achève.
Cette journée a coûté
4 officiers blessés, 3 disparus, 126 hommes tués et
301 blessés
|
3 mars |
Calme relatif.
|
4 mars |
Après un bombardement qui
dure toute la journée, une attaque All se déclenche
à 18 h. Elle subit le même sort que celle entreprise
le 2 mars, l'ennemi est renvoyé dans ses lignes.
Le soir, les 1er
et 3e bat. sont relevés par le 153e
R.I.
|
31 mars |
Le régiment débarque
en voiture à Dombasle-en-Argonne. |
7 avril |
Plusieurs bat. montent en ligne à
Montzéville.
le 1er bat.
pousse plus loin et prend position entre le bois Camard et le bois
Equerre (cote 304). Il vient combler le vide qui s'est produit
entre le 79e
et 153e
R.I.
|
8 avril |
Un bat. aidé de 2 bat. du
160e
R.I. ont pour ordre de reprendre les ouvrages perdus la veille sur
Haucourt (ouvrages de Vassincourt, Peyrou et Palavas).
Le départ est prévu
de la pointe nord du bois Camard et de la lisière sud du
bois Equerre à 4 h. Cependant, devant la violence du bombardement
All. et les pertes subies avant l'assaut, l'opération n'a
qu'une portée très limitée pour ne pas dire
nulle.
|
10 avril |
Au sud de Béthincourt, les
éléments en place sont écrasés sous
le bombardement.
Ils doivent se replier au bois Camard.
Ils rejoignent les éléments
de leur régiment déjà en place à cet
endroit (sur la gauche des 37e
et 79e
R.I.)
|
Du 11 eau
13 avril |
Bombardement
continu de l'artillerie All. et Fr. |
14 avril |
Il est relevé
par le 2e
B.C.P. et gagne Béthelainville et Vignéville. |
19 avril |
Il quitte définivement
les champs de bataille de Verdun. |
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147e
R.I. :
(4e D.I. ; 7e
Brigade)
14 avril |
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans le secteur sud de Douaumont avec le 18e
B.C.P. et les 120e
et 328e
R.I.
Il relève les 36e,
74e,
129e
et 274e
R.I.
Dans la journée, Le combat
est continu sur la tranchée Morchée.
|
Du 15 au 21
avril |
A.N.D. |
22 avril |
Il est relevé de nuit par
les 170e
et 174e
R.I.
Il quitte le front avec les 9e
et 18e
B.C.P. et les 120e
et 328e
R.I.
|
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149e
R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)
9 mars |
Il vient renforcer le 21e
B.C.P. sur Vaux.
Les 1ère
et 4e comp. aux ordres du commandant Magagnosc
(1er bat.) reprennent une partie du village
de Vaux. Elles repoussent ensuite plusieurs contre-attaques All.
|
Du 10 mars au 1er
avril |
A.N.D. |
2 avril |
A 4 h 30, le 1er
bat. appuyé sur sa gauche par le 31e
B.C.P. et sur sa droite par le 158e
R.I., se porte une nouvelle fois à l'attaque du village de
Vaux.
Après avoir reconquis quelques
ruines de maisons, les hommes sont contraints à s'arrêter,
soumis à un formidable bombardement et aux tirs d'une 10e
de mitrailleuses.
Bientôt, une forte contre-attaque
All. se rue sur eux et un furieux corps à corps s'engage.
Les survivants doivent se retrancher vers leur position initiale.
|
4 avril |
Le bat. Magagnosc est
relevé.
Il a perdu 6 officiers et 359 hommes. |
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150e
R.I. :
(40e D.I. ; 80e
Brigade)
16 mars |
Pendant la nuit, il monte
en ligne sur Cumière-Béthincourt avec les 154e,
155e
et 161e
R.I.
Il relève les 16e
et 98e
R.I. |
Du 17 mars au 17 avril |
A.N.D. |
18 avril |
Des comp. se portent au
Mort-Homme avec des éléments des 154e,
155e
et 161e
R.I.
Elles y renforcent les 251e,
254e,
267e,
287e,
306e
et 332e
R.I. |
20 avril |
A 17 h 30, 1 bat. appuyé à
droite par 1 bat. du 306e
R.I. et 1 du 154e
tente de reprendre la cote 295 sur le Mort-Homme.
Il parvient avec le 306e,
à enlever l'ouvrage des Poutres et la tranchée Garçon.
Et progresse ensuite jusqu'aux
pentes nord de la cote 295.
|
21 et 22 avril |
L'attaque et la progression
débutées la veille sur la cote 295 se poursuivent. |
24 avril |
Sur la cote 295, le bat.
repousse 2 contre-attaques All. à 0 h et 4 h sur ses nouvelles
positions.
2 autres sont également repoussées dans l'après-midi. |
3 mai |
Avec les 287e
et 332e
R.I., il organise un assaut qui lui permet d'avancer sa ligne de front
sur la crête du Mort-Homme. |
Du 4 au 22 mai |
A.N.D. Il quitte le Mort-Homme. |
23 mai |
Dans la soirée,
il est envoyé avec le 161e
R.I. au sud-ouest du Mort-Homme pour renforcer les éléments
déjà en place. |
30 mai |
Les éléments
sur le Mort-Homme reçoivent des renforts des 48e,
70e, 71e
et 270e
R.I. |
31 mai |
A 11 h 30, avec le 161e
R.I., il part à l'assaut sur les pentes sud-ouest du Mort-Homme
et s'empare des abris Netter en faisant 250 prisonniers. |
Après le 31 mai |
A.N.D. |
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|