Les Régiments
d' Infanterie :
Dictionnaire
des abréviations
401e
R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)
23 octobre |
Il est de
ceux qui vont participer à la grandes offensive prévue
par le général Mangin pour le 24 octobre à 11
h 40.
Il gagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ. |
24 octobre |
Ses objectifs sont de s'emparer à
la hauteur de Fleury, du ravin de Brazil, des pentes de la Caillettes
et du ravin de la Fausse-Cote.
Cette mission est réalisée en liaison avec les 32e,
102e,
107e
et 116e
B.C.P. et le 321e
R.I.
A 11 h 40, il s'avance dans le ravin des Fontaines.
Sa gauche atteint assez vite le débouché du couloir
de la Fausse-Cote et peut s'y organiser. Par contre, sa droite se
heurte à une forte résistance dans le ravin des Fontaines
et au "Nez de Souville".
Après un dur combat, il parvient néanmoins jusqu'à
l'étang de Vaux.
|
Après
le 24 octobre |
A.N.D. |
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403e
R.I. :
(151e D.I. ;
301e Brigade)
27 mai |
Il est mis à la disposition
du général Nollet avec les 293e,
337e
et 410e
R.I.
Il monte en ligne dans le secteur
de Froideterre et relève les 65e
et 69e
B.C.P. et les 350e,
354e,
355e
et 361e
R.I.
|
30 mai |
A 3 h, il attaque par surprise le
ravin de la Mort avec le 410e
R.I.
Il parvient à reprendre certains points des berges ouest.
Toute la journée, l'ennemi tente de reprendre
ces positions s'en y parvenir.
|
Du 31 mai au 7 juin |
A.N.D. |
8 juin |
Etant maître du fort de Vaux,
les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de
Froideterre et le bois de Nawé.
Violent bombardement sur tout le
secteur, les hommes se terrent dans leurs tranchées.
Les pertes sont sérieuses.
De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils
sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur
visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures
(projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à
la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement
et moralement à bout de force.
|
9 juin |
Il reçoit des renforts
du 137e
R.I. dans le secteur de Thiaumont. |
12 juin |
Il est relevé par
les 64e,
65e et
93e R.I. |
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405e
R.I. :
(130e D.I. ;
307e Brigade)
20 juin |
Il monte en
ligne dans le secteur de Souville avec les 39e,
239e
et 407e
R.I. |
21 juin |
A 10 h , violent bombardement puis
attaque All.
Les hommes abassourdis réussissent
à trouver la force de lancer leurs grenades sur l'ennemi
qui avance. Les All. semblent surpris de trouver encore des êtres
vivant devant eux et se replies.
A 11 h 50, un nouvel assaut All.
est une fois de plus repoussé.
Le bombardement All. reprend.
|
22 juin |
Bombardement All. sous
forme de 2 violentes séries au levé puis au coucher
du soleil. |
23 juin |
Des éléments prennent
position à Vaux-Chapitre et à la lisière ouest
du bois de Nawé avec des éléments des 39e,
239e
et 407e
R.I.
Une attaque All. sur le bois de Nawè,
les oblige à se replier sur les abords du ravin des Fontaines.
Ils se placent au coté du 407e R.I.
Le combat continue mais la progression
All. parvient à être stoppée.
|
25 juin |
Il est relevé.
Il quitte le front avec les 39e,
239e
et 407e
R.I. |
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407e
R.I. :
(130e
D.I. ; 307e Brigade)
20 juin |
Il monte en
ligne dans le secteur de Souville avec les 39e,
239e
et 405e
R.I. |
23 juin |
Des éléments prennent
position à Vaux-Chapitre et aux abords du ravin des Fontaines
avec des éléments des 39e,
239e
et 405e
R.I.
Dans la journée, ils recueillent
les survivants du 405e
R.I. et combattent les All. qui afflut en masse. La progression
All. parvient à être stoppée.
|
25 juin |
Il est relevé.
Il quitte le front avec les 39e,
239e
et 405e
R.I. |
1er
octobre |
Il monte en ligne dans
le secteur Souville-Froideterre avec le 239e
R.I.
Il relève les 32e,
107e et
116e B.C.P.
et le 321e
R.I. |
6 octobre |
Il est renforcé
par le 66e
B.C.P. et les 4e,
82e et
333e
R.I. sur Souville-Froideterre. |
Jusqu'au 15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après le 15 octobre |
A.N.D. |
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408e
R.I. :
(120e D.I. ;
303e Brigade)
2 mars |
Il monte en ligne dans
le secteur de Vaux |
Du 3 au 8
mars |
Bombardement All. intensif sur tout
le secteur.
Les pertes sont sérieuses.
De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils
sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur
visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures
(projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à
la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement
et moralement à bout de force.
|
9 mars |
Sur les pentes du fort de Vaux,
le 1er
bat. subit une forte attaque All.
Les survivants se replis avec ceux du 409e
R.I. dans le village de Vaux.
Plus tard dans la journée,
nouvelle attaque All.
sur le village.
|
10 mars |
Il parvient à enrayer une
attaque All. mais il a atteint le bout de ses forces.Il est relevé
pendant la nuit.
Après
5 jours de combat, il a perdu au total en tués, blessés
ou disparus, 26 officiers et 1009 hommes.
|
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409e
R.I. :
(120e D.I. ;
303e Brigade)
4 mars |
Sur ordre
du colonel Naulin, le 3e bat. contre-attaque
sur Hardaumont et parvient à reprendre l'ouvrage et le village. |
5 mars |
A 3 h, l'ouvrage
de Hardaumont est de nouveau perdu.
A 5 h, il est repris par une contre-attaque surprise. |
7 mars |
Au nord du village de Vaux, 4 sévères
attaques All. sur le bat. Proust sont brillamment repoussés
durant toute la journée. L'ouvrage d'Hardaumont est successivement
abandonné puis repris.
Ces assauts All. sont entrecoupés
de violents bombardements qui causent de lourdes pertes dans les
rangs du bat.
|
8 mars |
Dans l'après-midi, après
un pilonnage qui a commencé à 10 h, le bat. repoussent
pas moins de 12 assauts
All. vers le village de Vaux (la 1ère
comp. est anéantie)
Une 13e attaque
All. est lancée mais cette fois, trop affaibli, il doit abandonner
une partie du village.
|
9 mars |
Les éléments encore
en ligne sont rejoint par les restes du 408e
R.I.
Nouvel assaut All. sur le village
de Vaux qui parvient à être contenue.
Durant la nuit, il quitte enfin les
1ère lignes. Il a perdu 34 officiers
et 1479 hommes.
|
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410e
R.I. :
(151e D.I. ;
301e Brigade)
27 mai |
Il est mis à la disposition
du général Nollet avec les 293e,
337e
et 403e
R.I.
Il monte en ligne dans le secteur
de Froideterre et relève les 65e
et 69e
B.C.P. et les 350e,
354e,
355e
et 361e
R.I.
|
30 mai |
A 3 h, il attaque par surprise le
ravin de la Mort avec le 403e
R.I.
Il parvient à reprendre certains points des berges ouest.
Toute la journée, l'ennemi tente de reprendre
ces positions s'en y parvenir.
|
8 juin |
Etant maître du fort de Vaux,
les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de
Froideterre et le bois de Nawé.
Violent bombardement sur tout le
secteur, les hommes se terrent dans leurs tranchées.
Les pertes sont sérieuses.
De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils
sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur
visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures
(projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à
la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement
et moralement à bout de force.
|
9 juin |
Il reçoit des renforts
du 137e
R.I. dans le secteur de Thiaumont. |
12 juin |
Il repousse plusieurs assaut All.
Il est relevé par les 64e,
65e et
93e R.I.
|
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411e
R.I. :
(123e D.I. ;
305e Brigade)
19 mai |
Il monte en ligne dans le secteur
de la cote 304 avec les 6e,
12e, 55e,
112e,
173e,
255e
et 412e
R.I.
|
Du 20 mai
au 7 juillet |
Bombardement All. intensif sur tout
le secteur.
Les pertes sont sérieuses.
De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils
sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur
visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures
(projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à
la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement
et moralement à bout de force.
|
8 juillet |
Il est relevé. |
22 juillet |
Il est mis
à la disposition du général Maud'hui et se place
en ligne d'Avocourt à la Hayette. |
Du 23 juillet
eu 28 octobre
|
A.N.D. |
29 octobre |
Il est définitivement
relevé de la cote 304. |
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412e
R.I. :
(123e D.I. ;
305e Brigade)
19 mai |
Il monte en ligne dans le secteur
de la cote 304 avec les 6e,
12e, 55e,
112e,
173e,
255e
et 411e
R.I.
|
Du 20 mai
au 9 juin |
Bombardement
All. intensif sur tout le secteur. |
9 juin |
Le 1er bat.
en ligne à la droite de la cote 304 subit un violent
bombardement interrompu à 4 reprises pour permettre aux vagues
d'assaut ennemies d'attaquer.
Le bat. est anéantis. Il ne
reste à la fin de la journée qu'une 50e
d'hommes sans officier.
|
Du 10 juin
eu 28 octobre |
A.N.D. |
29 octobre |
Il est définitivement
relevé de la cote 304. |
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413e
R.I. :
(154e D.I. ;
309e Brigade)
1er
août |
2 bat. montent en ligne avec 2 bat.
du 414e
R.I. du bois Fumin à la Vaux-Regnier.
Ils subisent une violente attaque
All. La lutte est acharnée. Les hommes finissent néanmoins
par être enfoncés mais refuse de se rendre. Pratiquement
la totalité des 1500 hommes qui composent les 2 bat. sont
anéanties, mitraillés ou brûlés vif par
les lance-flammes de l'ennemi.
Les survivant se replient.
|
2 et 3 août |
A.N.D. |
4 août |
Il est relevé
avec le 414e
R.I. par les 52e,
75e, 140e
et 415e
R.I. |
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414e
R.I. :
(154e D.I. ;
309e Brigade)
1er
août |
2 bat. montent en ligne avec 2 bat.
du 413e
R.I. du bois Fumin à la Vaux-Regnier.
Durant la nuit, 2 comp. sont envoyées
sur les positions qu'occupaient le matin même les 2 bat. du
413e. Une fois face à l'ennemi, les
2 comp. lancent une contre-attaque et reprennent les lignes. Elles
poussent même leur progression 100 m au delà.
|
2 août |
2 comp. du 2e
bat. qui étaient la veille à Belrupt, sont envoyées
pendant la nuit dans la région de Retegnebois et de la Vaux-Regnier.
Elles doivent se placer à
l'endroit ou les 2 bat. de leur régiment et les 2 bat. du
413e
R.I. ont disparu la veille. Elles
ne savent pas ou trouver l'ennemi, elles ont l'ordre d'avancer le
plus possible et de se consolider sur place lorsqu'on leur tirera
dessus.
Une fois l'ennemi repéré,
vers 4 h 30, les éléments se regroupent et lancent
une contre-attaque.
Ils reprennent le terrain perdu la veille et s'avancent même
à une 100e de mètres au delà.
|
3 août |
Après
2 nouvelles tentatives d'attaques, à 9 h et 20 h, les 2 comp.
atteignent la corne sud de la Haie-Renard, la pointe de Retegnebois
et les abords de la cote 359 (dans la Vaux-Regnier). |
4 août |
Il est relevé avec le 413e
R.I. par les 52e,
75e,
140e
et 415e
R.I.
Il a perdu la moitiè de son
effectif.
|
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415e
R.I. :
(27e D.I. ; 54e
Brigade)
11 mars |
Il monte en ligne dans
le secteur de Bevaux avec les 75e
et 140e
R.I. |
Du 12 mars
au 2 mai |
A.N.D., il
est relevé. |
3 mai |
Il monte en ligne de Damloup
à Eix. |
Du 4 mai au
3 août |
A.N.D., il
est relevé. |
4 août |
Il monte en
ligne dans la région de Retegnebois et de la Vaux-Regnier avec
les 52e,
75e et
140e
R.I.
Il relève les 413e
et 414e
R.I. |
18 août |
2 bat. viennent en support aux 1er,
2e et 3e bat. du 140e
R.I. pour tenter ensemble de s'emparer du lieu-dit Retegnebois.
Avant l'attaque, les 2 bat. sont
littéralement décimés par l'artillerie All.,
complaisamment aidée par l'artillerie Fr.
|
19 août |
Il est relevé par les 346e,
356e,
367e
et 369e
R.I.
Il quitte le front avec les 52e
et 140e
R.I.
|
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416e
R.I. :
(28e D.I. ; 56e
Brigade)
21 avril |
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans le secteur sud du fort de Douaumont avec les 22e,
30e et
99e R.I.
Il relève les 19e,
62e,
116e
et 118e
R.I.
|
Du 22 avril au 2 mai |
A.N.D. |
3 mai |
Des éléments
sont en ligne au ravin de la Mort. |
7 mai |
Au ravin de la Mort, 2
comp. sont anéanties par le bombardement All. |
14 mai |
Il est relevé par les 65e
et 69e
B.C.P. et les 294e,
350e,
354e,
355e
et 361e
R.I.
Il quitte le front avec les 22e
et 99e
R.I.
|
15 août |
Il monte en ligne dans
le secteur de Dicourt et au pied des cotes de Meuse avec les
22e, 30e
et 99e
R.I. |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes
offensive prévue par le général Mangin pour
fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après
le 15 octobre |
A.N.D. |
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418e
R.I. :
(153e D.I. ;
306e Brigade)
25 février |
Arrivé
de nuit, il prend position dans le ravin ouest de Vaux-Devant-Douaumont. |
26 février |
Il repousse une attaque
All. et se lance ensuite à l'assaut, ce qui lui permet d'élargir
ses lignes entre la croupe nord de Vaux et le fort de Douaumont. |
27 février |
Des éléments
commandés par le lieutenant-colonel Valon réussissent
à progresser à droite du fort de Douaumont. |
28 février |
Le combat est continue
aux alentours du fort. |
2 mars |
La comp. Bosquet s'empare
des chalets au sud de Douaumont. Plusieurs contre-attaques All successives
sont ensuites repoussées. |
Du 3 mars
au 9 avril |
A.N.D., il
est relevé. |
10 avril |
Sur décision du
général Pétain, des comp. montent en ligne sur
le front du groupement Balfouquier (secteur d'Esnes, cote 304). |
Du 11 au 20 avril |
A.N.D. |
21 avril |
Le régiment est
relevé par les 32e,
66e, 77e
et 135e
R.I.
Il relève les 2e
et 4e B.C.P. |
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R.I.C.M
(Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc) :
(38e D.I. ; 76e
Brigade)
9 août |
Dans la nuit,
il reléve le 134e R.I. est s'installe
dans une grande partie des ruines du village de Fleury, dont l'observatoire. |
Du 10 au 16
août |
A.N.D. |
17 août |
Les élément
en ligne au village de Fleury reçoivent l'ordre de prendre
d'assaut le village tout entier. L'attaque est prévue à
18 h.
Dès le matin, l'artillerie
Fr. tire avec acharnement des obus de gros calibre sur le village.
A l'heure H, les unités s'élancent en chantant la
Marseillaise. Un combat au corps à corps s'engage qui se
poursuit jusqu'à tard dans la nuit.
Les hommes parviennent à pénétrer profondément
dans le village puis à tenir leur position. Seule la partie
est du village reste désormais aux mains de l'ennemi.
|
18 août |
Dès l'aube, le combat sur
Fleury reprend. Après plusieurs départs à la
charge et plusieurs ripostes All., les hommes parviennent à
enlever les dernières tranchées encore tenues par
l'ennemi. Le village de Fleury est repris.
Les hommes s'activent ensuite à
organiser la défense des positions reconquises.
A la tombé de la nuit, les
éléments sont relevés par le 80e
R.I.
|
23 octobre |
Il est de
ceux qui vont participer à la grandes offensive prévue
par le général Mangin pour le 24 octobre à 11
h 40.
Il gagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ. |
24 octobre |
Tous partant du ravin des Vignes:
- le 4e bat. doit s'emparer de la 1ère
ligne ennemie et s'y organiser défensivement.
- Le 1er bat. doit ensuite dépasser
le 4e, encercler le fort de Douaumont et s'organiser
en avant.
- Le 8e bat. doit pour finir prendre et nettoyer
le fort.
A 11 h 40, le 4e
bat. s'élance et s'établi assez rapidement dans les
lignes ennemies.
Le 1er bat.
le dépasse à travers le brouillard et s'avance vers
le fort. A quelques 300 m des fossés du fort, le brouillard
se déchire brusquement et le bat. s'aperçoit qu'il
est seul dans le plaine. L'artillerie Fr. a très bien fait
son travail !
Il occupe les fossés et attend le 8e
bat. qui doit le dépasser pour prendre le fort.
Quelques temps plus tard, ne voyant
toujours pas le 8e bat., il décide
de poursuivre et de prendre le fort seul. Il s'élance à
l'assaut et grimpe sur le fort en envahissant les superstructures.
Sur le fort, il retrouve le 321e
R.I. qui a put également escalader le fort par un autre coté.
Le 8e bat.
s'est élancé dans la brume à la suite des 2
autres bat. en se dirigeant à la boussole. Cependant, le
commandant Nicolay dirige son bat. trop à l'est, l'aiguille
de la boussole étant déviée par l'acier de
son revolvers. L'erreur étant reconnue et corrigée,
il retrouve le 1er bat. qui se trouve déjà
sur le fort avec le 321e.
Le 1er bat.
décide alors de changer sa mission et de continuer la glorieuse
tâche qu'il a commencée.
Il se déploie sur toute la superficie de l'édifice,
pénètre à l'intérieur et nettoie petit
à petit le fort de ses occupants. Le 8e
bat, quand à lui, se fortifie sur les superstructures.
Le soir, le fort de Douaumont est
définitivement délivré.
|
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