Dictionnaire
des abréviations
1er
R.I. :
(1e D.I. ; 2e
Brigade)
22
février |
Le régiment cantonne à
Venteley, Romain et Bouvancourt.
|
23
février |
Il gagne Romigny par une longue marche.
|
24
février |
Il est allerté et gagne par
camion le secteur de Verdun.
|
26
février |
Il arrive à la forteresse
de Verdun puis s'établit au nord-est de la ville dans les
hangars du champ d'aviation dernièrement évacués.
Il est placé en réserve
du groupement Guillaumat
|
2
mars |
Il
arrive de nuit à Belleville (en arrière des 1ère
lignes).
Les bat. Frères et Job se déploient entre le fort de
Belleville et le fort de Saint-Michel et entre le bois Lecourtier
et la cote de Froideterre. Le bat. Mangin se place à Thiervielle
sur les rives de la Meuse. |
Du
3 au 18 mars |
Il fait des travaux de renforcement
du terrain puis reçoit l'ordre de faire évacuer Belleville
de ses habitants.
Bien que les obus allemands démolissent
petit à petit le village, de nombreuses personnes refusent
d'abandonner leur maison et leur terre. C'est avec beaucoup de délicatesse
et de bonne volonté que les soldats parviennent enfin à
faire évacuer Belleville.
|
19
mars |
Il reçoit l'ordre de passer
en 1ère ligne.
2 bat. relèvent le 43e
R.I. sur la pente sud de la cote du Poivre dont le sommet est tenu
par les Allemands. Le 3e bat. se place à
droite dans les carrières d'Haudromont, en liaison avec le
162e
R.I.
Les compagnies de réserve occupent Bras et Petit-Bras la
Folie au débouché d'une série de ravins orientés
d'est en ouest.
|
Du
20 mars au 6 avril |
Sous un bombardement allemand régulier
par obus de 105 et de 150, les hommes tiennent leur position en
approfondissant le réseau de tranchées, creusant des
abris et aménageant des banquettes de tir.
Ils repoussent plusieurs assauts
locaux et interdisent ainsi le développement des attaques
ou la marche en avant des patrouilles ennemies.
Quelques reconnaissances sont entreprises.
Une nuit, un poste allemand perché sur la crête est
enlevé par la comp. Houvenaeghel.
|
6 avril |
Pendant la nuit, il quitte le front.
|
Retour
en haut de page
3e
R.I. :
(29e D.I. ; 58e
Brigade)
10 mars |
Des éléments se trouvent
en ligne au nord de Béthincourt. Ils
prennent part à une contre-attaque.
|
Du 11 au 19
mars |
Ils combattent sur les pentes ouest
du Mort-Homme et subissent de lourdes pertes..
|
20 mars |
Des éléments se trouvent
en ligne dans le secteur de Malancourt.
Suite à l'attaque All. victorieuse
lancée le matin sur le bois de Malancourt (106e,
111e
et 258e
R.I.), il reçoit l'ordre l'après-midi de contre-attaquer.
Le 2e bat. parvient à ré-occuper
une partie du bois.
|
21 mars |
A 4 h 30, il lance une nouvelle contre-attaque
sur le bois avec les 105e,
111e,
121e,
139e,
141e
et 258e
R.I.
L'ennemi a eu le temps de consolider
le terrain qu'il a conquis et d'y acheminer des renforts. La progression
est très difficile et finalement, les positions restent inchangées.
|
23 mars |
Le 3e
bat. contre-attaque et réussit à reprendre position
sur le mamelon à l'est d'Haucourt. |
25 mars |
Il est relevé
par les 157e,
163e,
210e
et 227e
R.I.
Il quitte le front avec les 111e,
141e
et 258e
R.I. |
Retour
en haut de page
4e
R.I. :
(9e D.I. ; 17e
Brigade)
6 octobre |
Il est transporté en camions
à Verdun et monte en ligne dans le secteur de Souville-Froideterre
avec le 66e
B.C.P. et les 82e
et 313e
R.I.
Il vient renforcer les 239e
et 407e
R.I.
Le 1er bat.
tient le saillant d'Haudremont, le 2e bat.
s'installe au bois de Nawé et le 3e
bat reste en réserve.
|
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive
prévue par le général Mangin pour fin octobre.
Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
19 octobre |
Il est relevé. |
1er
septembre |
Il monte en
ligne par Fleury-devant-Douaumont dans le bois de la Caillette et
le bois de Vaux-Chapitre. |
Du 2 septembre
au 10 décembre |
Des éléments tiennent
la ligne allant de la Tourelle à l'étang de Vaux avec
le 66e
B.C.P. et les 82e,
113e
et 313e
R.I.
Ses emplacements sont précisément
les ravins de la Fausse Cote, l'étang de Vaux et du Bazil.
Le bombardement All. leur cause jour après jour de plus en
plus de victimes. Les effectifs s'amenuisent petit à petit.
Un grand nombre d'hommes ne sont que commotionnés, ils sont
sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage
et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures
(projection de terre, de pierre et de sable).
|
11 décembre |
Le régiment
est relevé, il a perdu 5 officiers et 700 hommes. |
Retour
en haut de page
5e
R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)
Début
avril |
Le régiment prend la direction
de Verdun.
|
12 avril |
Pendant la nuit, les 1er
et 2e bat. montent en ligne dans le secteur
de Douaumont. Ils relèvent les éléments du
129e
R.I. dans le secteur.
Le 3e bat. et l'état-major se portent
au tunnel de Tavannes
|
13 avril |
Violent bombardement sur le 1er
et 2e bat.
Le 3e bat.
relève les éléments du 119e
R.I. dans le secteur de Vaux.
|
Du 14 avril
au 6 mai |
Les bat. tiennent leur position malgré
un important pilonnage All.
Les bat. de 1ère
lignes alternent avec ceux du 129e
R.I.
|
7 mai |
Le régiment
est relevé. |
29 mai |
Le 3e bat.
monte en ligne à la lisière du bois de la Caillette
(nord-ouest de Fleury).
La 1ère
ligne n'est faite que d'une succession de trous d'obus. Les boyaux
de communication n'existent plus.
|
31 mai |
le 3e bat.
est rejoint par le 1er bat.
Le 2e bat. se positionne un peu en retrait
à la ferme de Thiaumont
Le bombardement All. est d'une extrême
violence. Beaucoup d'hommes sont ensevelis vivant. Beaucoup d'autres
ne sont que commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang
qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et
de sable).
|
1er
juin |
Pendant la nuit, bombardement All.
avec la même intensité que la veille.
A 4 h, attaque All. de tous les côtés.
Les 3e et 1er bat. doivent
battre en retraite sur la ferme de Thiaumont.
Avec l'aide du 2e bat. l'assaut All. parvient
à être enrayé.
|
2 et 3 juin |
Les éléments
sont relevés et retournent à Verdun. |
15 septembre |
Le 2e bat.
est de ceux qui vont participer à la grande offensive pour
reprendre le fort de Douaumont.
Il s'élance depuis les 2e
lignes et suit le mouvement progressif en direction de Bezonvaux.
Il passe ensuite en 1ere ligne à la
hauteur des Carrières et poursuit la marche vers l'avant.
La 7e compagnie dirigée par le caporal
Turgard se distingue notamment en attaquant puis en prenant un îlot
de mitrailleuses All. qui gêne la progression.
A la nuit, le 2e
bat. participe à le reprise du village de Bezonvaux.
|
Retour
en haut de page
6e
R.I. :
(123e D.I. ;
245e Brigade)
19 mai |
Il monte en
ligne dans le secteur de la cote 304 avec les 12e,
55e, 112e,
173e,
255e,
411e
et 412e
R.I. |
20 mai |
Il subit une sévère
attaque All. qui l'oblige à reculer.
Il contre-attaque ensuite et parvient à reprendre l'ouvrage
du Bec. |
Du 21 mai au 21 juillet |
A.N.D., il est relevé. |
22 juillet |
Il est mis à la
disposition du général Maud'hui et monte en ligne d'Avocourt
à la Hayette. |
Du 23 juillet au 28 octobre |
A.N.D. |
29 octobre |
Il est définitivement
relevé de la cote 304. |
Retour
en haut de page
7e
R.I. :
(131e D.I. ;
262e Brigade)
3 juin |
Sur les ordres du général
Nivelle, il se dirige vers Verdun.
|
10 juillet |
Il monte en ligne dans
le secteur du fort de Souville et subit un violent bombardement All.
toute la journée.
La 10e comp. occupe le fort de Souville. |
11 juillet |
Des éléments sont en
ligne au nord-ouest de la Chapelle Sainte-Fine. Une violente attaque
All. parvient à enfoncer les lignes en 2 endroits. Plusieurs
actions locales sont menées qui rétablissent le front
sur la longueur occupée par le détachement.
Un bat. en ligne au bois Fumin prête
main forte au 4e bat. du 358e
R.I. dans sa lutte.
La 3e comp.,
aux ordres du lieutenant Dupuy, reçoit l'ordre de venir renforcer
le fort de Souville. Elle est réduite à 60 hommes
par le barrage All. durant sa montée au fort.
En arrivant, elle retrouve la 10e
comp. arrivée la veille dans un piteux état. Les ¾
des hommes sont intoxiqués et il n'y a plus d'officiers.
Le lieutenant Dupuy prend de lui même le commandement du fort
et en prépare la défense.
|
12 juillet |
Toute la nuit, le bombardement est
intense sur le fort. A 5 h, il devient inouï.
A 6 h, des centaines d'All. atteignent
la superstructure du fort et l'envahissent. La riposte est immédiate.
Le lieutenant Dupuy s'élance avec une poignet d'hommes et
un vif combat à la grenade s'engage.
Tous les Poilus valides dans le fort (3e et 10e comp.) se lèvent
et participent. S'engage alors sur la superstructure, une violente
lutte à la grenade et à la mitrailleuse. Finalement,
quelques All. se rendent, les autres reculent.
A 9 h, tous les ennemis ont été
chassés, mais les trous d'obus environnants et les fossés
en sont encore remplis.
S'abat alors sur le fort un violent bombardement All. mais aussi
Fr. (l'artillerie de Verdun croyant le fort aux mains de l'ennemi).
Ce pilonnage oblige les All. à reculer sur leurs positions
de départ.
A 11 h, un peloton du 14e
R.I. arrive en renfort et peu après, arrive la 4e
comp. du 25e
B.C.P.
Le reste de la journée, le
bombardement All. continue avec une extrême violence mais
aucune nouvelle attaque n'est tentée.
A 21 h 30, le 25e
B.C.P. relève la poignée d'hommes et le lieutenant
Dupuy qui viennent de se couvrir de gloire. Ils regagnent Verdun.
|
Retour
en haut de page
8e
R.I. :
(2e D.I. ; 4e
Brigade)
27 février |
Commandé par le lieutenant-colonel
Roubert, il prend position au matin sur les pentes au sud de la
ferme d'Haudraumont, à gauche du fort de Douaumont.
A 16 h, il repousse une attaque All.
|
28 février |
Il résiste à
plusieurs attaques All. |
1er
mars |
Pendant la nuit, il est
relevé par les 146e
et 160e
R.I. |
Retour
en haut de page
9e
R.I. :
(33e D.I. ; 65e
Brigade)
11 juillet |
Le général
Mangin ordonne l'acheminement du régiment sur Verdun.
Cette manoeuvre se fait avec les 11e,
20e et 207e
R.I. |
16 juillet |
Il part de
Verdun pour les 1ère lignes et prend
position dans le secteur de Souville. |
Du 17 au 30
juillet |
Attaques et
contre-attaques incessantes près de Souville. |
31 juillet |
Pendant la
nuit, il gagne un peu de terrain sur la croupe sud-ouest de Fleury. |
3 août |
Des éléments remontent
en ligne et se placent à droite du 207e
R.I. au ravin des Vignes.
A 17 h, il reçoit l'ordre
d'attaquer sur Fleury en liaison avec le 207e.
Le village est entièrement repris presque sans résistance.
40 soldats All. sont capturés.
|
7 août |
Il est relevé
pendant la nuit. |
Du 16 au 20
août |
Il se déplace
avec les 11e,
20e et 207e
R.I. dans le secteur stabilisé de Belleville.
Il relève les 40e,
58e, 61e
et 240e
R.I. qui sont en ligne depuis le 21 juin et sont arrivés à
limite d'usure. |
Mois de septembre |
Il est en
ligne à la cote du Poivre |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive
prévue par le général Mangin pour fin octobre.
Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après le 15 octobre |
A.N.D. |
Retour
en haut de page
10e
R.I. :
(15e D.I. ; 30e
Brigade)
24 juillet |
Il quitte
Vavincourt et gagne par camions le village de Moulin-Brûlé,
près de Nixéville. Il cantonne la nuit dans le secteur. |
26 juillet |
Il monte en
ligne en plein jour dans le secteur Marceau. La marche est très
pénible car la chaleur est grande et le terrain est complètement
bouleversé.
Il a reçu l'ordre de progresser tous les jours. |
27 juillet |
Le 2e bat., en première
ligne, organise les positions relevées la veille. |
28 juillet |
Dans la journée,
une attaque allemande est repoussée, les pertes ennemis sont
lourdes.
Pendant la nuit, le 2e bat., grenadiers en tête,
se porte en direction de la voie ferrée qui va à Fleury
(au nord-ouest de la chapelle Sainte-Fine). Il avance ainsi sa ligne
de plus de 100 m. |
29 juillet |
La journée est passée
à organiser les positions prises la veille.
La 10e comp. du 3e bat. reléve
la 6e, et la 11e comp. relève la 1ere comp. du 27e
R.I., qui occupait les positions à droite.
Pendant la nuit, le bat. vient
en aide à 2 reprises au 9e R.I., qui est attaqué de
face et dont la position forme un angle droit sur la gauche avec
le bat. Les tirs de flancs réalisés par le 10e R.I.
dispersent rapidement l'ennemi.
|
30 juillet |
Dans la journée, Le 2e
bataillon du 10e R.I. progresse de quelques 10e de mètres
en avant de la voie férrée.
|
31 juillet |
A 2 heures du matin, une violente
attaque allemande parvient à être repoussée.
Plus tard, une nouvelle progression
parvient à être réalisée jusqu'au coude
de la voie ferrée, qui constitue sont objectif théorique.
|
1er
août |
Les nouvelles positions sont organisées
malgré le danger que représente la proximité
et le bombardement de l'ennemi.
Plus tard dans la journée,
alors que les allemands ont lancé une violente attaque et
que le 413e et le 27e
R.I. ont du reculer, le 1er bataillon se porte vers la batterie
Est de Souville. Constatant ensuite que l'ennemi progresse en direction
du ravin des Fontaines, il s'élance dans la nuit du 1er au
2e août à travers les gaz asphyxiants, sur la croupe
de la Haie-Renard pour contre-attaquer et rétablir une situation
dangereuse. Par ce mouvement périlleux, les 2e, 3e, 6e compagnie
et la 1ere compagnie de mitrailleuse obtiennent une citation.
|
2 août |
A 13 h, le 3e et le 2e bataillon
du 10e R.I. s'élancent vers la station de Fleury. Ils ont
devant eux 1000 m de terrains découverts et balayés
par un tir de barrage allemand extrêmement violent. Après
une traversée périlleuse, les hommes du 3e bataillon
se ruent sur l'ennemi, baïonnettes en avant. Vers 18 h 30,
la première ligne allemande est prise puis la seconde 80
m derrière la première. Le front s'établit
en amont de la station de Fleury. De très nombreux ennemis
sont capturés.
Par cette action, le 10e R.I. a réalisé
une avancée exceptionnelle, son extrême gauche se trouvant
approximativement à 120 m à l'ouest, en avant de la
station de Fleury.
Lorsque dans la nuit, il tire des
fusées éclairant pour signaler ses nouvelles positions,
l'arrière refuse d'y croire. Il faudra que descendent des
1ères lignes les 100es de prisonniers Allemands pour que
l'évidence soit enfin reconnue.
|
3 août |
Dés 4 h, le 3e bat. subit
une attaque sur sa droite. Elle est rapidement repousée.
Cela fait 8 jours que le régiment
est en ligne, et pratiquement tous les jours, il a livré
des combats !
|
4 août |
Il subit 5 bombardements
successifs à obus toxiques et repousse 2 nouvelles contre-attaques. |
5 août |
Dés 4 h, le bombardement redouble
sur les positions tenues par le régiment.
Vers 7 h, 3 bat. allemands attaquent
sur Vaux-Chapitre et la Haie-Renard. Les hommes du 10e parviennent
là encore à repousser l'ennemi, avec l'aide du 56e
R.I.
A 22 h, le 2e bat.
est enfin relevé par le 65e
R.I., après 10 jours de combats.
|
6 août |
Le reste des bat. sont relevés
durant la nuit.
Le régiment a perdu 29 officiers
et 898 hommes (133 tués, 545 blessés et 220 disparus),
soit 35% de perte. Il a avancé de 700 m, pris la station
de Fleury en faisant 532 prisonniers et 12 mitrailleuses. Il a repoussé
de nombreuses attaques et pas un mètre de terrain conquis
par lui n'a été perdu.
|
Retour
en haut de page
11e
R.I. :
(33e D.I. ; 66e
Brigade)
11 juillet |
Le général Mangin ordonne
l'acheminement du régiment sur Verdun.
Cette manoeuvre se fait avec les 9e,
20e et
207e
R.I.
|
16 juillet |
Il part de Verdun pour
les 1ère lignes et prend position dans
le secteur de Souville. |
21 juillet |
Un bat. tente de progresser
vers le sud du Dépôt de Souville.
Il avance de quelques mètres mais la distance à parcourir
est trop grande, il ne peut continuer. |
22 juillet |
3 attaques All. sont repoussées
à la grenade. Le bombardement All. reprend ensuite avec une
extrême violence. |
24 juillet |
Le bat. négrier
du régiment attaque sur la batterie C et parvient à
l'enlever à 11 h 30. Il fait à cette occasion une 40e
de prisonniers. |
28 juillet |
A 12 h 45,
le bat. négrier aidé du 3e bat.
du 20e R.I.
se lance à l'assaut du dépôt de Souville.
A la fin de la journée, après un long combat sanglant,
les 1ère et 2e
comp. parviennent à atteindre l'objectif fixé. |
Du 31 juillet
au 4 août |
Il est relevé
par les 81e,
96e, 122e
et 322e
R.I. |
Du 16 au 20
août |
Il remonte
en ligne avec les 9e,
20e et 207e
R.I dans le secteur stabilisé de Belleville.
Il relève les 40e,
58e, 61e
et 240e
R.I. qui sont en ligne depuis le 21 juin et sont arrivés à
limite d'usure. |
Mois de septembre |
Il est en ligne à
la cote du Poivre. |
Jusqu'au 15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive
prévue par le général Mangin pour fin octobre.
Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
24 octobre |
Après 4 jours d'un pilonnage
intense sur les positions All., l'heure de l'attaque est fixée
à 11 h 40.
Sa mission est d'atteindre la contre-pente
nord du ravin de la Couleuvre, de s'organiser dans le village de
Douaumont et de reconquérir le fort.
Vers 11 h 38, il se porte à
l'assaut de la tranchée Balfourier et de la carrière
d'Haudraumont.
S'il trouve les tranchées de 1ère
ligne All. inoccupées, la carrière est quant à
elle fortement tenue. Après un dur combat à la grenade,
il parvient à capturer tous les occupants de la carrière.
Il repousse ensuite d'incessantes contre-attaques jusqu'à
la fin de la journée.
|
Après le 24 octobre |
A.N.D. |
Retour
en haut de page
12e
R.I. :
(123e D.I. ;
245e Brigade)
19 mai |
Il monte en
ligne dans le secteur de la cote 304 avec les 6e,
55e, 112e,
173e,
255e,
411e
et 412e
R.I. |
Du 20 au
29 mai |
Bombardements
All. intensifs sur tout le secteur.
Les hommes se terrent dans leur
tranchée, attendant l'éclat d'obus qui les frappera.
La fatigue morale et physique est à son comble.
Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds,
hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs
mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection
de terre, de pierre et de sable). |
Du 30 mai et 21 juillet |
A.N.D., il est relevé. |
22 juillet |
Il est mis à la
disposition du général Maud'hui et monte en ligne d'Avocourt
à la Hayette. |
30 juillet |
Pendant la nuit, il repousse
2 attaques All. |
Du 31 juillet au 28 octobre |
A.N.D. |
29 octobre |
Il est définitivement
relevé de la cote 304. |
Retour
en haut de page
13e
R.I. :
(16e D.I. ; 32e
Brigade)
12 juillet |
Il monte en ligne dans le secteur
de Tavannes.
Il relève le 358e
R.I.
Le bat. De Renty se place au bois
Fumin et le bat. Lecocq au bois de Vaux-Régnier (face au
fort de Vaux qui est aux mains de l'ennemi).
Le bat. De La Grange reste
en soutien à la batterie.
A peine arrivé en ligne, le
bat. Lecocq repousse une attaque All.
|
Du 13 au 26 juillet |
Les bat. en 1ère
ligne résistent à tous les assauts All. |
27 juillet |
Ils sont relevés. |
Retour
en haut de page
14e
R.I. :
(131e D.I. ;
262e Brigade)
23 juin |
Sur les ordres du général
Nivelle, il se dirige vers Verdun. |
10 juillet |
Il monte en ligne aux
abords du fort de Souville où il subit un violent bombardement
All. toute la journée. |
11 juillet |
Des éléments occupent
le ravin des Fontaines (au sud de Fleury) et la croupe de Vaux-Chapitre.
A 4 h 30, sévères attaques
All. sur Vaux-Chapitre. L'ennemi est arrêté alors qu'il
ne se trouve plus qu'à 20 mètres des 1ère
lignes Fr.
Les canons 75 achèvent la déroute des assaillants.
|
12 juillet |
La 5e comp.,
terrée dans les trous d'obus qui bordent la chapelle Sainte-Fine,
lutte avec acharnement pour enrayer l'avance All.
Cependant, elle ne peut pas résister longtemps devant le
nombre.
A 11 h, un peloton arrive en renfort
dans le fort de Souville.
|
Après le 12 juillet |
A.N.D. |
Retour
en haut de page
15e
R.I. :
(32e D.I. ; 64e
Brigade)
14 août |
Il est affecté
au groupement Mangin avec les 80e,
143e
et 342e
R.I. |
17 août |
Il monte en ligne dans
le bois de Vaux-Chapitre. |
Du 18 au 25
août |
Il tient toujours
le village de Fleury malgré un bombardement intensif. |
26 août |
Une forte attaque allemande
est repoussée par les mitrailleurs et les grenadiers. |
Après le 26 août |
A.N.D. |
Retour
en haut de page
16e
R.I. :
(25e D.I. ; 50e
Brigade)
6 mars |
Il monte en
ligne au Mort-Homme. |
Du 7 au 13 mars |
A.N.D. |
14 mars |
Vers 15 h 15, il subit
une violente attaque All. Les pertes sont énormes.
Il doit abandonner le boyau du Mort-Homme. |
15 mars |
Le 3e bat.
est lancé par le général Debeney à la
contre-attaque sur la cote 265.
Sur la gauche, l'attaque est un succès,
les All. se replient et le terrain est repris. A droite, le bat.
ne parvient pas à progresser et doit reculer en laissant
de nombreux morts sur le terrain
(une comp. s'est trouvée aux ordres d'un sous-lieutenant
de 21 ans).
|
16 mars |
Pendant la
nuit, le régiment est relevé par les 150e,
154e,
155e,
161e
R.I. |
Retour
en haut de page
17e
R.I. :
(13e D.I. ; 25e
Brigade)
7 mars |
Des éléments
sont en ligne au sud-ouest et sud du fort de Douaumont.
Ils repoussent 3 assauts All. |
8 mars |
Nouvelle attaque All le matin. A
11 h, elle est repoussée.
Suite à la brèche ouverte
sur le 100e
R.I. au ravin de la Caillette, le 1er bat.
(au sud du fort de Douaumont) risque l'encerclement. Le colonel
Mareschal décide d'envoyer en urgence la 11e
et la 12e comp. (alors en soutien) sur le
ravin.
A 13 h, après un combat acharné, la brèche
ouverte une heure auparavant est refermée et mieux encore,
l'ennemi a été chassé du ravin de la Caillette.
Par cette furieuse contre-attaque
et le courage dont elle a fait preuve, la 11e
comp. a gagné le surnom de "Compagnie des Lions".
Dans cette affaire, le 1er
bat. a également reçu de l'aide d'éléments
du 109e
R.I.
|
9 mars |
Le 1er bat.
repousse 3 assauts All. au sud-ouest et sud du fort de Douaumont.
En 2 jours, il a eu 125 tués
et 360 blessés.
|
10 mars |
A 15 h, au sud-ouest et sud du fort,
l'attaque reprend. Les vagues successives de l'ennemi viennent se
briser devant les mitrailleuses Fr.
|
11 mars |
Il est relevé
pendant la nuit. |
Retour
en haut de page
18e
R.I. :
(36e D.I. ; 72e
Brigade)
23 mai |
Pendant la nuit, des éléments
sont envoyés en toute hâte sur le fort de Douaumont.
Ils y retrouvent des éléments du 49e
R.I. et les restes du 34e
R.I.
Sur ordre du général
Mangin, 1 bat. s'élance sur l'entrée du fort.
Cette assaut se solde par un échec et de lourdes pertes.
|
Du 24 au 27 mai |
A.N.D. |
28 mai |
Sur ordre du général
Lebrun, les éléments sont relevés. |
Retour
en haut de page
19e
R.I. :
(22e D.I. ; 44e
Brigade)
30 mars |
Il monte en
ligne du bois d'Hardaumont à la ferme de Thiaumont avec les
62e, 116e
et 118e
R.I.
Il relève le 16e
B.C.P. et les 94e,
151e
et 162e
R.I. |
4 avril |
Les éléments
au bois Albain sont victimes d'une erreur de tir. Des obus Fr. tombent
sur leur position et des hommes sont tués. |
17 avril |
Devant Thiaumont, le bombardement
All. est d'une violence inouïe.
Un bat. est pratiquement décimé quand les obus cessent
enfin de tomber. |
19 avril |
Dans l'après-midi, il tente
un assaut pour reconquérir les tranchées Rivalain
et Derrien.
Quand le départ est donné, il ne peut sortir de ses
positions car le feu All. est trop intense.
|
21 avril |
Pendant la
nuit, il est relevé par les 22e,
30e, 99e
et 416e
R.I.
Il quitte le front avec les 62e,
116e
et 118e
R.I. |
2 novembre |
Il remonte en ligne dans
le secteur de Vaux avec les 62e,
116e
et 118e
R.I.
Il relève les 216e,
238e,
292e,
298e,
305e
et 321e
R.I. |
4 novembre |
Il s'organise sur les
mamelons face à la Woëvre. |
Après le 4 novembre |
A.N.D. |
Retour
en haut de page
20e
R.I. :
(33e D.I. ; 66e
Brigade)
11 juillet |
Le général
Mangin ordonne l'acheminement du régiment sur Verdun.
Cette manoeuvre se fait avec les 9e,
11e et 207e
R.I. |
16 juillet |
Il part de
Verdun pour les 1ère lignes et prend
position dans le secteur de Souville. |
24 juillet |
La 2e
comp. s'élance à 11 h et va s'établir, ainsi
que l'ordre lui a été donné, à 200 m à
l'est de la batterie C (abord
nord-est du P.C. 119). |
26 juillet |
Le 3e
bat. tente de s'emparer du Dépôt de Souville. Les comp.
ne parviennent qu'à progresser faiblement. |
27 juillet |
Plusieurs fortes attaques
All. sont repoussées. |
28 juillet |
A 12 h 45, le 3e
bat. vient en aide au bat. négrier du 11e
R.I. pour lancer une attaque du dépôt de Souville.
A la fin de la journée, après un long combat sanglant,
l'objectif fixé est atteint.
De son côté, la 1ère
comp. se porte en avant et s'établit à l'est de Dépôt
de Souville.
Sur la gauche, la 2e comp. a progressé
pareillement et est venue se souder à la 1ère.
Ce même jour, le 2e
bat. en ligne à l'est du ravin du bois en T, repousse brillamment
une attaque dirigée sur son flanc droit.
|
5 août |
Le 1er bat.
lance une forte attaque et, après un bond en avant de 700
m, atteint la route de Thiaumont-Fleury.
En ligne depuis le 22 juillet, le
régiment a eu 7 officiers tués et 17 blessés,
350 hommes tués et 750 blessés.
|
Du 16 au 20 août |
Réapprovisionné
en troupes, il se positionne dans le secteur stabilisé de Belleville
avec les 9e,
11e et 207e
R.I.
Il relève les 40e,
58e, 61e
et 240e
R.I. qui sont en ligne depuis le 21 juin et sont arrivés à
limite d'usure. |
Mois de septembre |
Il est en ligne à
la cote du Poivre |
Jusqu'au
15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive
prévue par le général Mangin pour fin octobre.
Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Après
le 15 octobre |
A.N.D. |
Retour
en haut de page
21e
R.I. :
(13e D.I. : 25e
Brigade)
7 mars |
En ligne au ravin de la Caillette,
il subit à 11 h un violent bombardement All.
4 officiers et 50 hommes sont tués
et plus d'une 100e sont blessés. Les
survivants font peine à voir, un grand nombre sont commotionnés,
ils sont sourds, hébétés, suffoqués.
Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000
blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle
à la poussière et forme des caillots affreux.
Cela, sans combattre.
|
8 mars |
D'autres unités sont en ligne
au nord de l'étang de Vaux, vers les pentes d'Hardaumont.
Le bombardement All. dure toute la
matinée mais a 11 h, l'ennemi attaque enfin.
Jusqu'à 12 h 45, les vagues sont repoussées à
3 reprises et ne parviennent pas à percer la défense
Fr.
|
10 mars |
3 nouvelles attaques All. à
7 h, 8 h et 23 h sont également repoussées.
Lors de ces combats, plusieurs hommes
sont devenus fous.
|
Après
le 10 mars |
A.N.D. |
Retour
en haut de page
22e
R.I. :
(28e D.I. ; 55e
Brigade)
21 avril |
Pendant la
nuit, il monte en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont (à
la ferme de Thiaumont) avec les 30e,
99e et
416e
R.I.
Il relève les 19e,
62e, 116e
et 118e
R.I. |
Du 22 avril au 2 mai |
A.N.D. |
3 mai |
Des éléments
se sont positionnés dans le ravin de la Mort. |
7 mai |
A 2 h,
un prisonnier All. déclare qu'une attaque doit être
lancée au petit jour.
A 4 h, une section All. part à
l'assaut mais elle est stoppée net par les mitrailleuses
qui ont pu s'organiser.
A 4 h 15, un bombardement. d'une
violence inouïe par obus de 210 et 240 s'abat sur les positions
Fr.
A 5 h, un nouvel assaut All. est
brisé. Le bombardement reprend avec la même intensité.
Les pertes sont terribles dans toutes les comp. mais nul ne songe
à abandonner son poste.
A 9 h 15, le nouvel assaut All. est
accueilli comme un soulagement par les soldats Fr.
Des corps à corps acharnés s'engagent sur toute la
ligne. Les débris des comp. se regroupent pour mieux résister.
Le 2e bat. se distingue particulièrement
par son ardeur.
A midi, les combats sont terminés,
les All. sont battus. 40 d'entre eux dont 2 officiers ont été
faits prisonniers.
Pour se venger, un violent bombardement
All. s'abat sur la cote de Froideterre et de Thiaumont. L'observatoire
de Thiaumont s'effondre, ensevelissant la moitié de la 1ère
comp. du 2e bat. 60 hommes sont tués.
Lors de cette journée, 5 officiers
et 100 hommes sont morts, 4 officiers et 80 hommes sont blessés.
|
14 mai |
Il est relevé
par les 65e
et 69e
B.C.P. et les 294e,
350e,
354e,
355e
et 361e
R.I.
Il quitte le front avec les 99e
et 416e
R.I. |
5 juin |
Il remonte
en ligne dans le secteur de Moulainville-Eix. |
Du 6 juin au 14 août |
Il effectue des travaux
d'organisation de terrain. |
15 août |
Le régiment
se déplace plus au nord et occupe les secteurs de la Lauffée,
de Dicourt et aux pieds des cotes de Meuse avec les 30e,
99e et
416e
R.I. |
Jusqu'au 15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive
prévue par le général Mangin pour fin octobre.
Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 1er bat.
se trouve en autre devant la batterie de Damloup pour organiser
les parallèles de départ. Elles serviront au 30e
R.I. qui doit participer à la grande offensive du 24 octobre
pour reprendre les forts.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
Jusqu'à fin décembre |
Il réoccupe les
tranchées du secteur de Moulainville-Eix. |
27 décembre |
Il est relevé. |
Retour
en haut de page
26e
R.I. :
(11e D.I. ; 21e
Brigade)
28 mars |
Pendant la nuit, il monte
en ligne à l'est du boyau de la Garoupe avec les 37e,
69e et
79e R.I.
(cote 304).
Il relève des éléments des 157e,
163e,
210e
et 227e R.I. |
30 mars |
Des éléments
prennent position aux ouvrages de Vassancourt, Peyron, Palavas, au
ruisseau des Forges et aux retranchements R2 et R3. |
Du 31 mars au 4 avril |
Il se bat héroïquement
pour empêcher l'ennemi de percer sur la cote 304.
Ses pertes sont énormes durant cette période. |
5 avril |
A la nuit, un bat. et un du 153e
R.I. reçoivent l'ordre de contre-attaquer Palavas qui vient
de tomber aux mains de l'ennemi. Ils se mettent en route.
|
6 avril |
A 4 h 40, sous un violent bombardement
All, les 2 bat. partis la veille au soir viennent s'enterrer devant
Palavas, au bois Camard. Ils sont stabilisés mais leur situation
est précaire.
Cette tentative, réalisée
trop tard, n'a pas permis une reconquête du village, mais
permet néanmoins de stopper l'ennemi et de l'empêcher
de continuer sa progression au delà du village.
|
7 avril |
Ces éléments
résistent toute la journée sous le pilonnage et les
assauts All. |
8 avril |
Depuis le
30 mars devant Palavas, les pertes sont de 20 officiers et de 800
hommes. |
9 avril |
Devant l'avancée All, le général
Pétain décide de retirer les éléments
en ligne sur Palavas.
Pendant la nuit, ils sont envoyés
en soutien entre le bois Equerre et les ouvrages Alsace et Lorraine
(au sud de Béthincourt).
|
12 avril |
Le régiment
est relevé.
Il quitte le front avec les 37e,
69e et
79e R.I. |
Retour
en haut de page
27e
R.I. :
(15e D.I. : 30e
Brigade)
21 juillet |
Il monte en
ligne dans le secteur Marceau avec les 10e,
56e et
134e
R.I. |
28 juillet |
Pendant la
nuit, il essaie de s'emparer de la tranchée de Montbrison,
mais les mitrailleuses All. lui causent de lourdes pertes. |
1er
août |
Le 2e bat.
et le 3e sont en ligne entre l'arête
de Vaux-Chapitre et la ferme de Dicourt.
Dans le bois de Vaux-Chapitre, ils repoussent une sévère
attaque.
Le 1er bat.
en réserve au fort de Souville est envoyé à
la contre-attaque.
A midi, la 1ère
comp. et un peloton de la 2e comp. du 1er
bat. s'élancent sous les rafales d'obus et de mitrailleuses
mais l'assaut échoue. Elles se replient sur leur point de
départ.
|
5 août |
Il est relevé
pendant la nuit par le 4e Zouaves. |
Retour
en haut de page
29e
R.I. :
(16e D.I. ; 32e
Brigade)
11 juillet |
Il monte en ligne dans
le secteur de Tavannes avec les 85e
et 95e
R.I.
Il renforce les 217e,
221e,
358e
et 370e
R.I. |
Du 13 au 15 juillet |
Il les relève. |
Retour
en haut de page
30e
R.I. :
(28e D.I. ; 56e
Brigade)
21 avril |
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans le secteur sud du fort de Douaumont avec les 22e,
99e et
416e
R.I.
Il relève les 19e,
62e,
116e
et 118e
R.I.
|
Du 22 avril au 2 mai |
A.N.D. |
3 mai |
Des éléments
occupent le ravin de la Mort. |
11 mai |
Chaque bat. lance de petites
attaques locales sur ses positions au ravin de la Mort. Peu de progression. |
12 et 13 mai |
Les attaques locales commencées
le 11 se poursuivent mais sans nouveaux résultats. |
Du 14 au 18
mai |
Violent bombardement
All.
Les hommes se terrent dans leur
tranchée, attendant l'éclat d'obus qui les frappera.
La fatigue morale et physique est à son comble. Un grand nombre
sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui
coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable)
qui se mêle à la poussière et forme des caillots
affreux. |
23 juin |
Les 6e
et 10e comp. lancent une violente contre-attaque
devant l'ouvrage de la Poudrière et parviennent à stabiliser
la crête.
Elles vont la tenir pendant 3 jours. |
27 juin |
Il est relevé
pendant la nuit. |
15 août |
Il remonte en ligne dans
le secteur de Dicourt et au pied des cotes de Meuse avec les
22e, 99e
et 416e
R.I. |
Jusqu'au 15 octobre |
La bataille s'atténue dans
tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur
de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive
prévue par le général Mangin pour fin octobre.
Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique
avec les 1ère lignes par câbles
enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur
transformation en parallèles de départ, la création
d'abris et de P.C.
Partout, la pioche s'enfonce dans
les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans
les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.
Le 15 octobre, tout est prêt.
|
24 octobre |
Après 4 jours d'un pilonnage
intense sur les positions All., l'heure de l'attaque est fixée
à 11 h 40.
A l'heure H, le bat. Baillods s'élance
et enlève les tranchées Werber et Von Kluck au sud
de Damloup. De nombreux soldats All. sont capturés.
|
25 octobre |
Le bat. Baillods continue
sa progression sur la batterie de Damloup. |
Après le 25 octobre |
A.N.D. |
Retour
en haut de page
32e
R.I. :
(18e D.I. ; 35e
Brigade)
2 mars |
Pendant la nuit, des comp.
relèvent le 110e
R.I. dans le village de Douaumont et ses abords. |
Du 3 mai au
27 avril |
A.N.D., les
comp. sont relevées. |
28 avril |
Il remonte en ligne avec
les 66e,
77e et
135e
R.I. dans le secteur de la cote 304.
Il relève les 2e
et 4e B.C.P.
et les 418e
R.I. |
Du 29 avril au 5 mai |
A.N.D., il tient le saillant
de la cote 287. |
6 mai |
Des éléments
prennent position vers le bois d'Avocourt. |
7 mai |
Des éléments
contre-attaquent sur 304 avec les 114e,
125e
et 296e
R.I. pour stopper l'avancée All.
Le soir, l'ennemi est stoppé et tout le terrain perdu les jours
précédents est repris. |
Du 9 au 11
mai |
Violent bombardement. L'épuisement
est à son comble des 2 côtés, les pertes sont
énormes.
le régiment est relevé.
|
Retour
en haut de page
33e
R.I. :
(2e D.I. ; 3e
Brigade)
2 mars |
Pendant la nuit, il prend position
à l'est du village de Douaumont.
Dans la journée, sévère
attaque All. sur le village, 6 comp. sont anéanties.
Ne parviennent à se replier
que 2 sections commandées par le sergent Dacbert.
Le village de Douaumont est perdu.
|
3 mars |
Les éléments repliés
la veille repoussent à 20 h et à minuit de violentes
attaques entre le Calvaire et le village de Douaumont.
D'autres éléments cantonnent
aux abords de la ferme de Thiaumont (A.N.D.).
|
Après
le 3 mars |
A.N.D. |
Retour
en haut de page
34e
R.I. :
(36e D.I. ; 71e
Brigade)
6 mars |
Des éléments
sont en ligne au Mort-Homme.
Ils subissent une sévère attaque All. 2 comp. sont anéanties,
les autres résistent. |
8 mars |
Nouvelle attaque All.
sur le Mort-Homme, des éléments Fr. sont capturés. |
Du 9 mars au 21 mai |
A.N.D., il est relevé
et remonte en ligne sur la rive droite, dans le secteur du fort de
Douaumont. |
22 mai |
Il fait partie des régiments
qui doivent appuyer l'attaque du fort de Douaumont.
A 23 h, une section de la 5e
comp. est envoyée vers le fort et parvient à atteindre
une tranchée construite à la hâte le long de
la paroi du fort par les 36e
et 129e
R.I.
|
23 mai |
A 7 h, le commandant de Vulpillières
(2e bat.) prend la direction des opérations
devant le fort de Douaumont (une grande offensive Fr. a été
lancée la veille sur le fort).
A 9 h, violent bombardement All.
Les 2e et 3e bat. soutiennent
une résistance désespérée
|
24 mai |
Les 2e et 3e bat. qui ont subi des
pertes considérables ces 2 derniers jours sont contraints
à se replier. Ils retrouvent des éléments des
18e et
49e R.I.
qui ont été envoyés en renfort dans la nuit.
|
25 mai |
Aux côtés
des 18e
et 49e R.I.,
ils repoussent plusieurs attaques très violentes sur leur nouvelle
position. |
27 mai |
Pendant la nuit, les survivants
sont relevés et regagnent Verdun.
Le régiment a perdu en 3 jours, 390 officiers et 1381 hommes. |
Retour
en haut de page
35e
R.I. :
(14e D.I. ; 28e
Brigade)
24 février |
2 bat. montent en ligne
le matin et se placent aux cotes de Talou et du Poivre.
Ils résistent aux assauts All. toute la journée. |
Du 25 février au
21 avril |
A.N.D., les 2 bat. sont
relevés. |
22 avril |
De nouveaux éléments
montent en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont avec les
42e et 44e
R.I. |
Du 23 avril au 18 mai |
A.N.D. |
19 mai |
Les éléments
en ligne sont relevés par les 53e,
101e,
124e
et 142e
R.I.
Ils quittent le front avec les 42e,
44e et 60e
R.I. |
Retour
en haut de page
36e
R.I. :
(120e D.I. ;
49e Brigade)
26 février |
Un bat. monte
en ligne et occupe les baraquements de Souville. |
Du 24 février au
8 avril |
A.N.D., le bat. est relevé. |
6 avril |
Pendant la nuit, il monte en ligne
dans le secteur de le Caillette aux côtés du 129e
R.I.
Il relève les éléments du 74e
R.I. qui reculent pour se reposer.
Il parvient à reprendre avec
le 129e la tranchée Morchée.
|
8 avril |
Le soir, aidé
d'éléments du 129e
R.I., il lance une attaque sur les tranchées Couderc et Morchée
(reperdue la veille). Les hommes parviennent à enlever la 1ère
ligne et à progresser dans la seconde. |
9 et 10 avril |
Violent bombardement All.
Un grand nombre sont commotionnés,
ils sont sourds, hébétés, suffoqués.
Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000
blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle
à la poussière et forme des caillots affreux.
|
11 avril |
Plusieurs comp. au ravin de la Caillette
doivent se replier devant la masse All.
Cependant, grâce aux mitrailleuses du 74e
R.I., elles parviennent à reprendre le terrain perdu.
Plus tard dans la journée,
la tranchée Morchée est de nouveau perdue.
|
12 avril |
La lutte au sud de Douaumont a repris
à 18 h.
A 22 h 30, des éléments
lancent une contre-attaque sur la tranchée Morchée
mais elle échoue.
|
13 avril |
2 attaques All. à
9 h 30 et à 16 h sur la tranchée de Douaumont sont repoussées. |
15 avril |
A 18 h 10, les éléments
en place attaquent les tranchées All. de 1ère
ligne sur le plateau sud-est du fort de Douaumont.
Le départ se fait des tranchées
Hauteville et Driant mais les hommes sont vite arrêtés
par les rafales ennemies. Par
3 fois, ils tentent une percée mais sans succès.
Le
2e bat. parvient néanmoins à
reprendre quelques éléments de tranchées.
|
16 avril |
A 4 h 40, à la faveur du brouillard,
contre-attaque All. sur les éléments perdus la veille.
Les unités Fr. sont refoulées sur les positions qu'elles
occupaient la veille.
Le bombardement All. qui est déclenché
ensuite empêche toute riposte.
|
22 mai |
Une grande offensive est mise sur
pied pour reprendre le fort de Douaumont. Elle sera menée
en relation avec le 129e
R.I.
Le 3e bat. a pour objectif d'enlever
la tranchée Morchée.
A 11 h 50, l'heure H, le bat. s'élance
et d'un seul élan, parvient à y prendre pied ainsi
que dans la tranchée du Bonnet d'Evêque. Il s'y maintient
dans un combat continuel à la grenade, envoyant vers l'arrière
150 prisonniers All. et abattant de nombreux autres qui tentent
de rejoindre le fort de Douaumont.
Cette réussite n'a pas été sans dommage et
les pertes ont été cruelles. A peu près tous
les officiers et sous-officiers ont été tués
ou grièvement blessés.
A 13 h, la 8e comp. restée
en renfort est envoyée dans le fossé sud-ouest du
fort au secours du 129e R.I.
Elle y arrive vers 14 h 30 sous un violent bombardement et retrouve
les éléments du 129e qui tentent désespérément
de forcer l'entrée du fort à la grenade. L'entreprise
s'avérant finalement impossible, tous les hommes encore valides
se mettent à creuser une tranchée commençant
en avant du saillant nord-est, longeant la paroi et s'arrêtant
vers l'entrée du fort (soit 200 m).
Le reste de l'après-midi,
l'ennemi reste bien à l'abri dans le fort de Douaumont et
son artillerie bombarde violemment. Les éléments Fr.
sont décimés dans les positions qu'ils viennent de
conquérir.
Dans la soirée, plusieurs
attaques All. sortant du fort sur cette nouvelle tranchée
sont néanmoins repoussées.
A 23 h, il est rejoint par une section
de la 5e comp. du 34e R.I.
Le bilan de la journée est
triste, toute la partie est du fort a échappé aux
Fr. Par ce côté, de nouveaux effectifs très
importants et de nombreux autres qui avaient quitté le fort
pour ne pas être faits prisonniers regagnent la forteresse.
D'importants ravitaillements en matériel sont également
acheminés.
Partout, les hommes qui ont attaqué aujourd'hui luttent désespérament
et de façon précaire pour conserver les maigres positions
qu'ils sont parvenus à conquérir.
|
23 mai |
Dans la matinée, plusieurs
attaques All. sortant du fort entrecoupées de violent bombardements
sont repoussées mais les hommes s'épuisent.
La 8e comp. qui a rejoint le 129e
R.I. la veille supporte 2 assauts All. sur sa nouvelle tranchée
à 13 h et 17 h.
Il ne reste plus qu'une poignée d'hommes.
|
Du 24 au 27
mai |
Il est relevé peu à
peu, il a perdu avec les 74e,
129e
et 274e
R.I., 130 officiers et 5507 hommes.
|
Retour
en haut de page
37e
R.I. :
(11e D.I. ; 22e Brigade)
28 mars |
Pendant la
nuit, il monte en ligne à l'est du boyau de la Garoupe avec
les 26e,
69e et
79e R.I.
Il relève les 157e,
163e,
210e
et 227e
R.I. |
30 mars |
Des éléments
prennent position dans les ouvrages au nord du ruisseau de Forges. |
31 mars |
Etant menacé d'encerclement,
les éléments au ruisseau des Forges se replient. |
5 avril |
Un bat. en ligne au village
de Béthincourt repousse une attaque All. |
7 avril |
Au matin, 2 comp. tentent
de reprendre une tranchée sur Palavas.
Bien qu'elles soient aidées des grenadiers du 161e
R.I., la contre-attaque échoue. |
9 avril |
Devant l'avancée All., le
général Pétain décide de retirer les
éléments en ligne sur Palavas.
Pendant la nuit, ils sont envoyés
en soutien entre le bois Equerre et les ouvrages Alsace et Lorraine
(au sud de Béthincourt).
Dans la journée, ces éléments
sont écrasés sous le bombardement All. et doivent
se replier plus au sud.
|
10 avril |
Au sud de Béthincourt,
le bombardement All. continue et les éléments en place
sont obligés de reculer jusqu'aux pieds des pentes nord de
la cote 304. Ils se placent à la droite des 146e
et 153e
R.I. et à la gauche des 8e
et 16e
B.C.P et des 94e,
151e
et 162e
R.I. |
12 avril |
Le régiment
est relevé.
Il quitte le front avec les 26e,
69e et
79e R.I.
|
Retour
en haut de page
38e
R.I. :
(D.I.: ?; Brigade: ?)
9 mars |
A 12 h, 1 comp. monte
en ligne au village de Vaux entre le 408e
et le 409e
R.I.
A 1 h, elle est faite entièrement prisonnière. |
10 mars |
La comp. Durel (4e)
en renfort au fort de Vaux, subit l'assaut de nombreux bat. ennemis.
2 fois, elle les arrête
avec des feux qui témoignent d'un parfait sang-froid.
Relevée ensuite par les territoriaux,
elle laisse refroidir ses fusils, les nettoie et demande aussitôt
à reprendre sa place au danger.
Les 3/4 des hommes sont tués
ou blessés, mais l'ennemi est repoussé.
|
Fin mars |
Il est relevé. |
Retour
en haut de page
39e
R.I. :
(130e D.I. ;
260e Brigade)
10 juin |
Il arrive à Verdun
en camion. |
12 juin |
Il monte en ligne dans le secteur
de Thiaumont (entre le fort de Douaumont et Fleury) avec les 239e,
405e
et 407e
R.I.
Il n'y a plus de tranchées,
les hommes se blottissent dans les trous d'obus sous un bombardement
All. incessant.
|
Du 13 au 21
juin |
Le régiment tient toujours
la position qu'il a prise le 12.
Le bombardement All. est toujours
aussi intense. Commencé au petit jour, il ne se ralentit
qu'à la tombée de la nuit. Un grand nombre d'hommes
sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés,
suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang
qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et
de sable) qui se mêle à la poussière et forme
des caillots affreux.
Les pertes sont sévères,
il fait très chaud et il n'y a plus d'eau.
|
22 juin |
Le
bombardement All. est encore plus intense que jamais. A 20 h 30,
ce sont des obus à gaz qui sont lancés.
Le 2e bat.
qui est totalement isolé depuis plusieurs jours reçoit
l'ordre de se replier et de rejoindre Fleury pour s'y reposer. Un
violent barrage All. par obus à gaz rend ce mouvement très
lent et difficile.
Les éléments restés
en ligne doivent garder le masque toute la nuit.
|
23 juin |
Le bombardement à gaz commencé
la veille se poursuit par un bombardement d'une extrême intensité
qui dure jusqu'à 8 h.
Après 8 h, une violente attaque
All. est déclenchée sur Fleury. Les hommes encore
valides se lèvent aussitôt et se battent magnifiquement.
L'ennemi qui est surpris de trouver encore devant lui une telle
résistance, retourne dans ses lignes.
De nouveaux
éléments prennent position à Vaux-Chapitre
avec des unités des 239e,
405e
et 407e
R.I.
Leur lutte est ardente, les
1er et 2e bat. en ligne
entre l'abri 320 et Fleury sont disloqués. Seuls les 6e
et 10e comp. parviennent à se maintenir
sur leur position.
Le soir, 2 comp. viennent en renfort
au sud de Fleury et à l'ouest de la Poudrière.
|
25 juin |
Il est relevé. Il a perdu
48 officiers et 1633 hommes.
Il quitte le front avec les 239e,
405e
et 407e
R.I.
A l'emplacement de la chapelle Sainte-Fine,
s'élève maintenant un monument à la mémoire
du 39e R.I. qui arrêta définitivement l'ennemi le 23
juin 1916.
|
Retour
en haut de page
40e
R.I. :
(30e D.I. ; 59e Brigade)
20 juin |
Il monte en
ligne à la cote du Poivre avec les 58e,
61e et
240e
R.I. |
Du 21 juin au 15 août |
A.N.D. |
Du 16 au 20 août |
Il est relevé par
les 9e, 11e,
20e et 207e
R.I.
En ligne depuis le 20 juin, il est arrivé à limite d'usure. |
Retour
en haut de page
41e
R.I. :
(131e D.I. ;
261e Brigade)
23 juin |
Sur les ordres
du général Nivelle, il se dirige vers Verdun. |
26 juin |
Il reçoit l'ordre d'organiser
une contre-attaque pour reprendre la crête Thiaumont-Fleury.
Cette attaque doit se faire en relation avec le 241e
R.I. et 6 comp. du 240e
R.I.
L'opération est fixée
le 27 à 4 h 30.
|
27 juin |
A 4 h 30, le 2e
bat. bondit sur l'ennemi et parvient à prendre 300 à
400 m de tranchée. Sa progression est ensuite enrayée
par un tir de barrage infernal.
Le soir, grâce aux combats
menés par les forces Fr., la ruée All. sur Verdun
commencée le 23 a été arrêtée,
mais au prix d'un lourd sacrifice.
|
Après le 27 juin |
A.N.D. |
Retour
en haut de page
42e
R.I. :
(14e D.I. ; 28e
Brigade)
25 février |
Pendant la nuit, il monte
en ligne avec le 44e
R.I. et prend position de Bezonvaux à Eix. |
26 février |
Le 1er
bat. est misà disposition de la 27e brigade
(44e et
60e R.I.)
à Vaut-devant-Damloup (tout le 42e
R.I. se trouve dès lors en ligne au front de Haut-de-Meuse). |
Du 27 février au
21 avril |
A.N.D., il est relevé. |
22 avril |
Des éléments
remontent en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont avec les
35e et 44e
R.I. |
Du 23 avril au 18 mail |
A.N.D. |
19 mai |
Ils sont relevés
par les 53e,
101e,
124e
et 142e
R.I.
Il quitte le front avec les 35e,
44e et 60e
R.I. |
Retour
en haut de page
44e
R.I. :
(14e D.I. ; 27e
Brigade)
25 février |
Pendant la nuit, il monte en ligne
avec le 42e
R.I. et prend position de Bezonvaux à Eix.
Dans la journée, il résiste
désespérément aux assauts All. dans le village
de Bezonvaux et à l'ouvrage d'Hardaumont.
|
26 février |
La résistance continue
dans le secteur de Bezonvaux. |
Du 27 février au
21 avril |
A.N.D., il est relevé. |
22 avril |
Il remonte
en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont avec les 35e
et 42e
R.I. |
Du 23 février au
18 mai |
A.N.D. |
19 mai |
Il est relevé par
les 53e,
101e,
124e
et 142e
R.I.
Il quitte le front avec les 35e,
42e et 60e
R.I. |
Retour
en haut de page
48e
R.I. :
(19e D.I. ; 37e
Brigade)
30 mai |
Pendant la nuit, il monte
en ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 70e,
71e et
270e
R.I.
Il vient renforcer les 150e,
154e,
155e
et 161e
R.I. |
Du 31 mai au 21 juillet |
A.N.D., il est relevé. |
22 juillet |
Il est mis
à la disposition du général Delétoile
et monte en ligne de la Hayette à Cumière. |
Du 23 juillet au 9 août |
A.N.D. |
10 août |
Pendant la nuit, il se
porte dans le secteur de Thiaumont et vient renforcer le 122e
R.I. |
11 août |
Des éléments se portent
sur les positions du 71e
R.I. qu'il relève.
Ils reçoivent l'ordre de poursuivre
l'attaque commencée par le 71e R.I.
et d'attaquer l'abri bétonné 118 et la crête
de l'ouvrage de Thiaumont.
Les 2e et 3e
comp. du 3e bat. partent à l'assaut
sur la gauche et progressent de 100 m malgré de lourdes pertes
en officiers et en hommes (le 3e bat. aura
perdu plus de 200 hommes durant la journée).
Sur la droite, devant l'abri 118,
les 10e et 11e comp.
et 2 sections de mitrailleurs (du 3e bat)
combattent vaillamment. Cependant, leur avance est également
stoppée au bout de 100 m.
|
31 août |
Il est relevé par
les 103e,
104e
et 315e
R.I. |
Retour
en haut de page
49e
R.I. :
(36e D.I. ; 71e
Brigade)
9 mars |
Pendant la nuit, il monte en ligne
au village de Béthincourt.
Il repousse une attaque All.
|
11 mars |
Après
3 jours de combats acharnés, il est anéanti aux ¾.
Il est relevé par les 52e,
75e, 140e
et 415e
R.I. |
31 mars |
Il remonte en ligne dans
le région du village et du fort de Vaux avec les 1er,
3e, 10e
et 31e
B.C.P. et le 158e
R.I.
Il relève les 17e,
57e, 60e
et 61e
B.C.P. et les 97e
R.I. et 159e
R.I. |
Du 1 avril au 22 mai |
A.N.D. |
23 mai |
Pendant la nuit, des éléments
sont envoyés en toute hâte sur le fort de Douaumont
(2e bat.) et à la Caillette (1er
bat.) . Ils y retrouvent des éléments du 18e
R.I. et les restes du 34e
R.I.
|
24 mai |
Dans le secteur de la Caillette,
le 1er bat reçoit l'ordre d'attaquer
à 7 h 30. Il avance de 200 m mais les pertes sont telles
que les hommes doivent stopper leur progression et se fortifier
sur place dans les trous d'obus.
A 8 h 30 et à 13 h, 2 contre-attaques
All. sont repoussées grâce aux tirs des mitrailleuses.
Dans la matinée, le 2e
bat. qui occupe la tranchée de Douaumont, est cerné
par l'ennemi. Des éléments se rendent mais d'autres
parviennent à se replier.
La tranchée de Douaumont est perdue.
|
25 mai |
Dans le secteur
de la Caillette, les assauts ennemis sont continuels.
A 6 h, sur le 1er bat.
A 7 h, sur le 2e.
A 7 h 50 sur le 3e.
A 15 h, de nouveau sur le 2e.
Tous les départs offensifs de l'ennemi parviennent à
être repoussés. |
26 mai |
Une nouvelle attaque All.
est repoussée. |
28 mai |
Sur ordre du général
Lebrun, le régiment est relevé. |
Retour
en haut de page
|